Le code était presque parfait.

Article pompé à 100 %.
Pompé dans un excellent blog : mon cul c’est du poulet.
Le billet en question est de Monica.

Voilà la petite anecdote de Monica : le code était presque parfait.

L’autre soir, avec mes voisins dont le fils était dans la même classe que Marsu et qui avaient eu la gentillesse de m’emmener en voiture*, nous nous rendîmes à la gare pour réceptionner nos enfants qui arrivaient de classe verte vers 22h.

[*Aparté : j’ai halluciné grave sur l’ordinateur de bord et l’assistant électronique qui t’aide à te garer en te montrant ce qui se passe derrière tes roues et t’indique clairement la manœuvre sur l’écran du GPS. J’ai halluciné puissance 10 quand le mec m’a dit qu’elle faisait aussi les créneaux toute seule. Si tu veux me l’acheter, je t’aime déjà.]

bmw

Bon c’est pas vraiment le même modèle que celle du voisin – la sienne était plus familiale – mais elle a aussi l’option « aide au stationnement PDC ». Fin de l’aparté]


Nous fûmes un peu en avance aussi, prîmes-nous un verre à la Brasserie de la gare. J’hésitai quelques secondes entre un demi pression et un jus d’orange et décidai finalement de faire comme tout le monde et de prendre un café.

NDLA : La précision est importante pour la suite, que tu ne t’imagines pas que je me torchais la chetron en attendant ma fille.

Le train arriva à l’heure, nous récupérâmes les mômes et prîmes le chemin du retour. Les voisins nous déposèrent devant leur immeuble et avec Marsu nous traversâmes la Résidence pour regagner nos pénates.

Il était 22h45 quand nous arrivâmes devant l’interphone.

Comme à son habitude, Marsu se précipite pour taper le code et là l’appareil se met à clignoter comme une voiture de chez Knight Industries, modèle Two Thousand, mais la porte ne s’ouvre pas du tout.

Elle refait deux fois la manip, même résultat. Je m’approche pour tenter ma chance, pareil. Des lumières et pas de porte qui s’ouvre. Il est presque 23h00, la môme commence à fatiguer, y’a personne qui a la bonne idée de sortir de l’immeuble. La lose.

Je tope mon téléphone pour appeler le gardien, histoire qu’il vienne nous ouvrir (c’est la deuxième fois que ce genre de mésaventure m’arrive, la première fois j’avais une voiture près de moi pour jouer du klaxon et réveiller l’immeuble, depuis j’ai son numéro). Ça sonne, ça sonne, ça sonne, ça sonne différemment, ça resonne et résonne, ça sonne encore et toujours et ça finit enfin par tomber sur une messagerie. Je raconte ma life et j’attends en refaisant le code une douzaine de fois à des vitesses différentes. Dès fois que.

Ça ne fonctionne toujours pas.

Personne n’arrive.

Pas une lumière dans la cage d’escalier.

Je refait frénétiquement le code pleins de fois de suite. Maintenant j’y arrive même sans regarder mes doigts. Si demain Duris veut que je fasse le concours des filles qui tapent le plus vite sur un digicode, c’est bon Romain, prends moi (ô oui) on est sûr de gagner !

Je rappelle le gardien. A la quarantième douzième sonnerie, Marsu m’interpelle : « regarde maman, c’est la pharmacie là, nous on habite pas près de la pharmacie ??? »

Je me suis gourée d’immeuble.

La première fois en 8 ans. La prochaine fois je boirais un demi.

Aparté : quand on a rejoint le bon immeuble, le gardien nous attendait en rigolant, parce que de sa fenêtre il avait bien vu qu’on s’était trompées. Et tu crois qu’il aurait décrocher quand j’ai rappelé ? pff
 

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