De 15 à 19 ans, chaque samedi soir, c’était un rituel : le bal.
Oui, pas un bal dans un salon chic ou avec des robes à paillettes, mais bien dans les salons de bals de La Réunion.
Chaque semaine, on changeait souvent de ville, on changeait de décor, mais l’ambiance restait la même : orchestre en live, sono qui déchire, des moments de folie… et surtout, des occasions en or pour rencontrer des filles.
Un coup au Tout Va Bien à la Ravine-des-Cabris, la semaine suivante au Flamboyant à l’Etang-Salé, puis au Kiosque 2000 au Tévelave ou encore chez Ti- Barbe à saint-pierre, L’appollo night, le Chapiteau, sans oublier la mythique Soucoupe Volante à la Plaine Des Cafres, où tu savais que, peu importe la distance, il y aurait toujours une nouvelle occasion de croiser un regard, d’échanger un sourire, et pourquoi pas de tenter une danse.
Mais ce qui rendait ces soirées inoubliables, c’étaient les orchestres.
C’était l’époque où les Superjets, les Soul Men et Pop’s Expérience et autres enflammaient les pistes de danse.
Leur musique, leur énergie, faisaient de chaque soirée un véritable événement.
Je pouvais y aller juste pour écouter ces groupes emblématiques…
D’abord l’orchestre, ensuite la sono
Les bals commençaient toujours par un orchestre en live.
Leur musique donnait à chaque morceau une nouvelle dimension.
Puis vers 2h, la sono reprenait le relais.
Là, c’était la folie. Les slows (surtout ceux où tu osais à peine poser tes mains sur les hanches de la demoiselle), les séga et maloya qui te donnaient le prétexte parfait pour continuer à discuter tout en dansant.
Et puis il y avait toujours ce moment magique : le regard échangé pendant un slow, un sourire timide, et tu savais que t’avais trouvé la bonne personne avec qui passer la soirée.
La jeunesse, la folie, l’insouciance !
Et surtout, la recherche de nouveaux visages, de nouvelles histoires.
Parce que oui, au fond, ces bals étaient aussi des scènes de rencontre, un prétexte pour approcher, engager la conversation, et rêver à une nouvelle romance (ou juste à un petit flirt de fin de soirée).
Nostalgie et souvenirs
Je garde tous ces souvenirs comme un trésor, parce que ces soirées, c’étaient des moments vrais.
C’est là qu’on a dansé nos premières vraies danses, partagé nos premiers fous rires, et peut-être même trouvé l’amour, même si c’était juste pour une nuit.
Ces balades musicales et ces soirées à rigoler sans se prendre la tête, c’étaient un peu la bande-son de nos vies d’ados.
Et toi, t’as connu cette époque, 1980-84 ? T’as dansé dans quel salon de bal à La Réunion ?
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