Le saviez-vous N°1 – Spécial La Réunion

Le Piton des Neiges est le point culminant de l’océan Indien.
Avec ses 3 070 mètres d’altitude, il est aussi un volcan éteint… contrairement à son petit frère, le Piton de la Fournaise !

Avant de s’appeler La Réunion, l’île a eu plusieurs noms.
Elle s’est appelée “Mascareignes”, “Île Bourbon”, “Île Bonaparte”… Elle devient “La Réunion” en 1793, en hommage à la réunion des révolutionnaires et des gardes nationaux.

Le “cari” réunionnais n’est pas un curry !
Même si le mot vient du tamoul, le cari péi est unique : oignons, ail, curcuma, tomates… Et surtout, jamais de lait de coco comme dans les currys asiatiques.

Le maloya était autrefois interdit.
Considéré comme un chant de révolte, il a été banni jusqu’en 1981. Aujourd’hui, il est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO !

L’eau de pluie est encore très utilisée dans les Hauts.
De nombreuses maisons sont équipées de citernes pour récupérer et filtrer l’eau. Une ressource précieuse, surtout en saison sèche.

On trouve des crevettes “bichiques” dans les rivières réunionnaises.
Très prisées, elles sont minuscules et migrent de la mer vers la rivière pour se reproduire. Leur pêche est une vraie tradition locale !

Le peuplement de La Réunion a commencé au XVIIe siècle… sans population autochtone.
Contrairement à d’autres îles, La Réunion n’avait pas d’habitants avant l’arrivée des Européens. Le peuplement s’est fait par vagues successives : Français, Malgaches, Africains, Indiens, Chinois…

Le “bois de senteur blanc” est une plante endémique en voie de disparition.
Très parfumé, ce petit arbre était utilisé en parfumerie, mais il est aujourd’hui protégé. On le trouve surtout dans les forêts des Hauts.

Le port de Saint-Paul est considéré comme le lieu d’arrivée des premiers colons.
C’est là que les Français se sont installés en 1665. Aujourd’hui, la ville garde un fort héritage historique.

Le “kabaré” était autrefois une réunion clandestine d’esclaves.
On y chantait le maloya, on dansait, on partageait les douleurs et les résistances. Aujourd’hui, le mot “kabar” désigne une scène culturelle très populaire.

Le “cabri massalé” est un plat traditionnel d’origine indienne.
Importé par les engagés indiens, le massalé est un mélange d’épices grillées typique qui accompagne la viande de cabri (chèvre). Un incontournable des grandes occasions !

“Domoun” veut dire “les gens” en créole.
C’est la contraction de “d’autres moun”, avec “moun” venant du mot français “monde”. Exemple : “domoun i aim ali” = les gens l’aiment bien !

L’esclavage a été aboli à La Réunion le 20 décembre 1848.
Ce jour est célébré chaque année comme la Fèt Kaf, avec des kabars, des chants, du maloya et de la mémoire vivante.

La tradition du “cari cochon” tué le samedi matin existe encore dans certaines familles.
Le cochon est tué très tôt, puis préparé en cari, en boudin et en rôti. Un vrai moment de partage familial dans les Hauts !

“Larg’ pas l’affaire” signifie “N’abandonne pas !”
C’est l’une des expressions réunionnaises les plus motivantes. À utiliser sans modération dans les moments difficiles !

Le cirque de Mafate n’est accessible qu’à pied ou en hélicoptère.
Aucun accès routier ! Les habitants, appelés “Mafatais”, vivent en autonomie dans un décor montagneux spectaculaire.

Le letchi (ou litchi) de La Réunion est considéré comme l’un des meilleurs du monde.
Sucré, juteux, avec une peau rouge bien brillante… Il est attendu chaque année dès novembre comme un vrai trésor fruité.

Les premiers esclaves de l’île venaient principalement de Madagascar et de l’Afrique de l’Est.
Ils ont profondément influencé la culture réunionnaise : musique, cuisine, spiritualité, langue… Une richesse née dans la douleur.

Le cari poulet est souvent le plat du dimanche à La Réunion.
Cuit au feu de bois, avec du riz, des grains et un bon rougail tomate-piment : un classique familial indétrônable !

“Té ! mi koné pa” est une phrase typique qui veut dire “Je n’en ai aucune idée”.
Elle exprime à la fois la surprise et le doute. Et “Té !” tout seul, c’est un mot d’exclamation qui sert à tout.

 

La Réunion, c’est mon île, mon enfance, mes souvenirs, mes racines.
À travers tous ces “Le saviez-vous ?”, j’ai voulu partager un peu de cette richesse qu’on porte en nous quand on est né là-bas — ou qu’on a eu la chance d’y vivre.

Il y a tant à dire sur La Réunion : ses expressions créoles pleines de malice, ses plats qui mijotent longtemps, ses paysages à couper le souffle, son histoire faite de mélanges, de douleurs et de résistances…
Mais aussi cette manière bien à nous de vivre, de parler, de rigoler, de dire bonjour en pleine rue, ou de partager un carry sans chichi.

J’espère que ces petites infos t’ont fait sourire, t’ont appris quelque chose ou t’ont donné envie d’en savoir plus.
Et si toi aussi tu as des anecdotes ou des souvenirs péi, n’hésite pas à les partager avec moi.

À très vite sur radiblog.fr !
Et surtout : larg’ pa l’affaire !

 

« Mon Sang » de Kent1 et MC Box

Une fois n’est pas coutume, je vous présente aujourd’hui le clip « Mon Sang » de Kent1 et MC Box.
Une  belle ballade mêlant séga et maloya est une déclaration d’amour sincère qui a su toucher le public.

Kent1, déjà porté par le succès de son album « Incroyab », s’est associé à MC Box, le crooner de Saint-Joseph, pour offrir un duo intense et émouvant.
La chanson parle d’amour inconditionnel et de soutien dans les épreuves, ce qui explique pourquoi elle résonne autant dans le cœur des auditeurs.

Kent1 et MC Box ont réussi à marquer la fin de 2024 avec un titre 100 % péi qui restera sans doute dans les mémoires.

À chacun ses goûts : ces plats réunionnais que je n’apprécie pas

La cuisine réunionnaise est riche, variée et savoureuse.
Entre les caris, les rougails, les bonbons piments et autres délices, il y a de quoi régaler les papilles.
Mais comme tout le monde, j’ai mes préférences… et aussi quelques plats que je n’aime pas du tout !

Le tangue : merci, mais non merci

Le tangue, ce petit animal qui ressemble à un hérisson sans piquant, est un met très prisé à La Réunion. Cuisiné en cari ou en civet, il a une chair forte en goût. Justement, trop forte pour moi ! Impossible d’en apprécier la saveur, sans parler du fait que l’idée de manger ce petit animal me rebute un peu.
J’en ai goûté la première fois en 2017, à l’âge de 51 ans.

Les guêpes : des insectes dans mon assiette ? Non merci !

Certains adorent les larves de guêpes, préparées avec de l’ail, du gingembre et du curcuma. Étant jeune, j’en mangeais et j’aimais beaucoup ça, mais plus maintenant.
Aujourd’hui, rien que l’idée me coupe l’appétit.
Autant j’aime la cuisine réunionnaise pour ses saveurs uniques, autant manger des insectes, ce n’est pas pour moi !

Les bichiques : le caviar réunionnais que je laisse aux autres

Ah, les bichiques ! Ces petits alevins sont très recherchés et considérés comme un mets d’exception. Pourtant, leur texture et leur goût ne me conviennent plus. Et dire que j’en raffolais!!!!

Le zourite : trop caoutchouteux pour moi

Le zourite, c’est le nom qu’on donne au poulpe à La Réunion.
En cari, en salade ou en sauce, il fait le bonheur de nombreux gourmets.
Malheureusement, sa texture un peu caoutchouteuse me dérange trop pour que je l’apprécie vraiment.

Le zembrocal pommes de terre : trop lourd pour mon estomac

Le zembrocal, ce mélange de riz ou de pommes de terre avec du curcuma et des grains, est un accompagnement typique.
Mais lorsqu’il est fait avec des pommes de terre, mon estomac a du mal à le digérer. Dommage, car j’aime bien le zembrocal de riz, mais ça me retourne l’estomac.

Les sarcives : trop sucrées à mon goût

Ces morceaux de porc marinés et grillés, sont souvent présents dans les barbecues réunionnais.
Leur aspect caramélisé et leur goût sucré ne me plaisent pas vraiment.
Je préfère largement un bon rougail saucisse ou un cari bien relevé !

Les chevaquines : trop petites, trop de travail

Ces toutes petites crevettes que l’on trouve dans les rivières de l’île, sont souvent cuisinées en cari.
Mais leur petite taille rend leur consommation fastidieuse, et leur goût me convenais bien étant jeune mais l’odeur me saoule un peu, beaucoup, énormément!!!!!
Je préfère passer mon tour !

Les brèdes mourongue : un goût trop particulier

Les brèdes mouroum sont appréciées pour leurs bienfaits et leur goût légèrement amer.
Pourtant, cette amertume ne me plaît pas du tout, et je préfère largement d’autres variétés de brèdes.

Le sosso maïs liquide : trop fade pour moi

Le sosso maïs, surtout dans sa version liquide, ne me convient pas.
Sa texture trop fluide et son goût assez neutre ne m’attirent pas.
Je préfère des plats plus consistants et savoureux.

Le bouillon Larson : une saveur qui ne me convainc pas

Le bouillon Larson, bien que très apprécié par certains, n’a jamais trouvé grâce à mes papilles.
Son goût et sa texture ne sont tout simplement pas à mon goût.

Pour la petite histoire, quand je suis arrivé en métropole en février 1985, j’étais catégorique : personne ne me ferait goûter des huîtres, des escargots, des plats à la crème fraîche, de la purée et bien d’autres choses encore !
Rien que d’y penser, ça ne me disait rien du tout. Et pourtant, avec le temps, j’ai fini par y goûter… et maintenant, j’adore ça ! Comme quoi, il ne faut jamais dire « jamais » !

Et vous, quels sont les plats réunionnais que vous n’aimez pas ?

Tout le monde a ses préférences et ses petits dégoûts culinaires.
Et vous, y a-t-il des spécialités locales que vous évitez ? Ou au contraire, aimez-vous ceux que je n’apprécie pas ? Partagez vos avis en commentaire !