Le théâtre a cette capacité unique de nous faire voyager, de nous confronter à des réalités éloignées et de nous toucher en plein cœur.
Braconniers, une pièce d’Éric Bouvron et Benjamin Penamaria, nous emmène en Afrique, sur les traces d’un homme déchiré entre justice et vengeance, au cœur d’une terre marquée par les conflits et la beauté sauvage.
Une histoire poignante
L’intrigue suit Paul Wright, un aventurier blanc d’Afrique et fervent défenseur des animaux.
Lorsque son rhinocéros adopté, Humba, est abattu par des braconniers, son monde bascule.
Sa quête de justice le met face à James Ngobo, un homme noir africain en quête de vérité après le meurtre de son propre fils.
Cette confrontation met en lumière des thématiques puissantes telles que la vengeance, la rédemption et la cohabitation interculturelle.
Sur scène, les comédiens ne se contentent pas d’interpréter des rôles : ils incarnent la savane africaine elle-même, imitant les animaux et les sons de la nature.
La musique, omniprésente, amplifie l’émotion et m’a transportésur les pistes d’Afrique.
C’ est aussi une réflexion sur notre rapport à la nature et à l’autre.
Elle interroge sur la notion de frontière, de transmission et d’héritage.
La pièce nous rappelle que la justice n’est pas toujours synonyme de vengeance et que la compréhension mutuelle est souvent le seul chemin vers la paix.
Présentée au Festival d’Avignon en 2023, la pièce continue sa tournée en 2025.
Je l’ai vu samedi soir. Un spectacle à voir absolument !
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