Le 28 avril dernier, je suis allé au spectacle d’Anne Roumanoff.
Une petite salle à Bagneux dans le 92, département des Hauts de Seine.
Roumanoff, je l’avais entendu il y a plus de vingt ans sur France inter, 22 ans exactement.
Je devais aller la voir il y 4 ou 5 ans déjà, mais sa tournée avait été annulée, je ne sais plus trop pourquoi.
Cette année le billet m’avait été offert par mon fils et ma belle fille.
Depuis le temps que je leur disais que j’adore l’humour de cette femme et que je la trouvais plutôt jolie.
C’était un vendredi soir.
J’y suis allé en transport en commun après le taf, mon fils venant me chercher en voiture à la fin du spectacle.
Je ne voulais pas prendre ma voiture à cause des embouteillages et pour se garer dans cette ville, c’est un peu galère.
En transport en commun, il m’a fallu 1 heure pour m’y rendre.
J’ai trainassé un peu dans la ville, un bistrot………..
19h30, ouverture de la salle.
Une vingtaine de personnes devant moi.
Je m’installe au quatrième rang à 4 ou 5 mètres de la scène.
Une dame d’un certain âge s’assoie à côté de moi.
Henriette qu’elle s’appelle.
Elle connait bien cette salle. Elle était venue voir Titi Robin, un chanteur que j’aime bien aussi, du coup on discute un peu.
20h10, la salle est comble. La salle compte d’un peu plus de 400 places
20h30. Roumanoff déboule sur scène.
Il était temps !
Henriette était un peu trop bavarde !!!
Au bout d’une demi-heure, Anne Roumanoff cherche un homme pour le faire monter sur scène.
Elle scrute des yeux les premiers rangs plusieurs fois.
Elle dit chercher un homme avec un physique particulier.
J’ai l’impression quelle me regarde.
Je m’enfonce dans mon fauteuil. Je ne me vois pas monter sur scène. Une bouffée de chaleur m’envahit. Je m’enfonce encore plus dans mon fauteuil….. Elle regarde dans ma direction…..Elle désigne un homme assis juste devant moi. Ouf !!!!!!!!!!!!
« Aimons nous les uns les autres » était le titre de son spectacle.
Drôle, très drôle.
Emouvant aussi, lorsqu’à un moment elle évoque son père.
Je l’aimais déjà, je l’adore maintenant.
Je la trouvais jolie, je la trouve belle désormais.
« Rions donc de tout ce qui va mal plutôt que d’en pleurer ».
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