Nos petits déjeuners au bureau.

On passe beaucoup de temps avec nos collègues au travail.
On a plus d’affinités avec certains ou certaines d’entre nous mais dans l’ensemble on bosse dans une super ambiance.

Pour garder cette bonne ambiance et histoire de passer une p’tite demi heure tous ensemble, on s’autorise de temps en temps une petite pause petit déjeuner à l’instar de nos repas.
On le fait généralement le vendredi, toutes les 5 ou 6 semaines.
On souhaiterait le faire plus souvent, mais impossible à cause de la charge de travail.
En même temps, faut que cela restent assez exceptionnels et la moyenne de 5 ou 6 semaines me semble parfaite.
petit-dejeuner
C’est moi qui suis en charge de ramener les croissants, pains au chocolat, pains au raisin, chouquettes ou autres viennoiseries.
C’est toujours moi, car juste à côté de mon domicile, il y a une boulangerie et comme c’est là qu’il y a les meilleures viennoiseries, cette charge m’incombe :).

Une autre collègue (je dis une, car on n’est que 2 hommes et 11 femmes dans le service ) est en charge de prendre les jus de mangue, de goyave, de fruits de la passion ou autres boissons exotiques et de préparer le café pour 09h00.

Et on reste à table en général une demi heure ou un peu plus longtemps selon la charge de travail du jour.
Je trouve ces petits déjeuners agréables.
Ils nous permettent de mieux nous connaitre et d’être vraiment tous réunis autour d’une table, chose impossible les autres jours.

Voilà, c’est une des choses que je pense qui durera car on voit bien que ces vendredis là ne sont pas comme les autres fins de semaine. On est vraiment plus détendus et plus prévenants entre nous.

Et vous, dans votre travail, ça se passe comment?

Ma chanson du dimanche : « Des Cornouailles à l’Oural » d’Isabelle Aubret.

Cette chanson, je l’avais entendue pour la première fois en 1990.
Si ma mémoire ne me fait pas défaut c’était un samedi soir.
A l’époque je travaillais de nuit.
J’étais en doublon avec un collègue de travail qui écoutait toute la nuit Radio Nostalgie.
J’avais 24 ans.
Je n’ai jamais oublié cette chanson.
Elle m’avait donné un grand frisson de bonheur ce soir là.
Un jour, certainement, ces paroles seront d’actualité!!!!!!
isabelle-aubret

Un grand espace, un grand espoir
Pour tes violons et ma guitare
Pour tes Tziganes et mes gitans
La même flamme en même temps.
Hier, la guerre et aujourd’hui
Un grand concert qui nous conduit
A l’horizon, à l’arc-en-ciel,
A la chanson universelle,
La chanson universelle.

Des Cornouailles
A l’Oural
Imagine la chorale
Sans frontière, sans empire
Tu verras le délire.
On fera plus de bruit
Que des siècles de nuit.
Imagine le frisson,
Imagine la chanson.

Elle sonne l’heure de l’amour
À la porte de Brandebourg
Le mur tombé, il faut qu’on aille
Voir comment tombe la muraille.
On va ranger dans les musées
Les Barbes bleues, les barbelés,
Les faux Messies, les vrais missiles
Pour le défi de l’an deux mille,
Le défi de l’an deux mille.

Des Cornouailles
A l’Oural
Imagine la chorale
Sans frontière, sans empire
Tu verras le délire.
On fera plus de bruit
Que des siècles de nuit.
Imagine le frisson,
Imagine la chanson.

Des corons au corail
Imagine la chorale
Des mosquées aux chapelles
Tu vas voir le godspell
Qu’on croit au ciel ou à rien
Qu’on soit fidèle ou païen
A partir du duo
Tout chant est un credo
Quand cent milliards de vivants
Mêleront leurs voix dans le vent
Imagine le frisson,
Imagine la chanson.

 
Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une bonne semaine.

Mes souvenirs de Noël à la Réunion.

Les fêtes de fin d’années arrivent à grands pas.
Aussi loin que je m’en souvienne, je n’ai aucun souvenir d’avoir cru au Père Noël.
Quelquefois on faisait un sapin.
Pas un vrai comme ici en métropole, mais avec une branche de filaos; l’arbre de Noël pays 🙂
La crèche était aussi un élément essentiel à avoir à la maison.
filaos
Quelquefois on devait avoir aussi quelques cadeaux mais pas forcément chaque année contrairement à aujourd’hui.
Je me rappelle par contre les diners en famille, famille nombreuse de surcroît.
Ce n’était pas des diners mais plutôt des banquets 🙂 avec en prime des dizaines de kilos de letchis, un des fruits préférés de mon enfance.
Je me souviens aussi des pétards et autres qu’on faisait exploser ce soir là.
De la musique folklorique retentissait aussi ce soir là.
Mais je reviens à ma phrase du début.
Le fait que je n’ai aucun souvenir d’avoir cru au Père Noël dans mon plus jeune âge.
Le Père Noël était pour moi synonyme de cheminées, de froid voire de neige.

Donc dans ma petite tête de petit gamin, le Père Noël n’existait pas.
Du moins à la Réunion.

On ne pouvait pas venir chez nous en plein décembre où il fait très (trop) chaud à cette époque habillé d’une grande tunique rouge, des grosses bottes fourrées et avec sa grosse barbe, je pensais qu’il aurait eu trop chaud !!!!!
Noël à la Réunion, c’est sous le soleil 🙂
Donc pour moi, il ne viendrait jamais dans l’île.
J’avais certainement fait abstraction de son existence et de me dire tout bonnement qu’il n’existait pas !!!!

En plus, comment voulez vous qu’il entre dans notre petite case!
On n’avait pas de cheminée !!!!!!
Comment aurait t’il pu se déplacer avec son traineau alors qu’il n’y a pas de neige chez nous !!!!!!

je me souviens par contre de la messe de minuit.
Elle était vraiment à minuit à une époque.
Et toute la fratrie se retrouvait dans l’église pour finir cette soirée.

Mes enfants ont cru au Père Noël.
Mes petits enfants y croient aussi.
Je n’ai aucun regret de ne pas y avoir cru.
Mais quel bonheur de voir mes deux petits enfants d’être aussi émerveillés d’ouvrir chaque année leurs petits cadeaux en croyant que c’est de la part du bonhomme aux habits rouges!!!!!!
Notre ami Jean Pierre Boyer le décrit si bien dans cette chanson.


 
Et vous, votre Noël d’antan c’était comment?
Et au Père Noël, vous y avez cru?