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Mes dix ségas préférés : mes souvenirs réunionnais

Le séga, comme le maloya fait partie intégrante de l’identité musicale de La Réunion.
Véritable patrimoine culturel, il a bercé mon enfance et mon adolescence sur l’île.

À chaque note, chaque parole, je replonge dans ces années insouciantes, rythmées par les bals lontan, les fêtes de famille et les après-midis passés à écouter Le P’tit Bal du Samedi Soir à la radio. animé par André Maurice Je me souviens aussi des samedis soirs animés par les orchestres et chanteurs qui faisaient le tour des salons de bal et des boîtes de l’île, faisant vibrer toute une génération au son du séga.

Si je devais, sans trop réfléchir, dresser une liste de mes 10 ségas préférés, voici ceux qui me viennent immédiatement à l’esprit. Ces titres, tous anciens, résonnent encore en moi comme une madeleine de Proust musicale.

1. Tem ti fi la – Maperine


Un séga rempli d’émotion et de douceur, qui raconte une histoire comme seul le séga lontan sait le faire.

2. Marinette mon gaté – Gaby Laï Kun


Un séga doux et entraînant qui évoque l’amour et la tendresse à la créole.

3. Donne a moin la main – Pierre Roseli


Un grand classique du séga, qui invite à la danse et au partage.

4. Marie Rose – Luc Donat


Luc Donat, une légende du séga ! Marie Rose fait partie de ces morceaux incontournables qui transportent instantanément dans l’ambiance des années lontan.

5. Zanguille 4 couleurs – Michel Admette


Avec ses paroles pleines d’images et son rythme entraînant, il incarne parfaitement la musique festive de La Réunion.

6. Papa donne a moin po aller la fête – Patrick Raëlison 


Un morceau plein d’entrain, avec cette touche d’humour qui parle à beaucoup d’entre nous.

7. Travail macrotage – Edmond Euger


Un séga qui raconte avec humour et réalisme le quotidien des travailleurs de l’époque. Il fait partie de ces chansons qui mêlent histoire, société et musique, nous rappelant les réalités de la vie réunionnaise d’autrefois.

8. Séga Fanie – Max Lauret


Une mélodie douce et nostalgique, qui rappelle l’amour et les souvenirs d’antan.

9. Zoréol – Les Jokarys


Un séga qui évoque la relation entre les Réunionnais et les métropolitains, avec une touche d’humour et de réalisme.

10. Z’enfant bâtard- Henri Madoré


Henri Madoré savait toucher les cœurs avec ses textes profonds et authentiques, et cette chanson en est un parfait exemple.

Ces ségas ne sont pas juste des chansons, ils sont des morceaux de ma vie, des souvenirs gravés dans mon cœur.
Ils me rappellent une époque où la musique rassemblait les familles, où les samedis soirs vibraient au son des orchestres et des voix qui faisaient danser toute l’île.

Même après toutes ces années, ces mélodies ont gardé leur magie.
Elles me transportent instantanément à La Réunion, entre rires, partages et émotions.
Le séga fait partie de mon histoire!!!!!

J’aurai pu ajouter des dizaines d’autres titres. Ce sera certainement pour un autre article 🙂
Et toi, quels sont les ségas qui ont marqué ta vie ?

Connaissez-vous le belvédère du Maïdo?

Le belvédère du Maïdo, perché à 2 190 mètres d’altitude, est sans doute l’un des plus beaux points de vue de l’île de La Réunion.
Il offre un panorama à couper le souffle sur le cirque de Mafate, un endroit unique, accessible uniquement à pied ou en hélicoptère.
 


 

Une vue Imprenable sur Mafate

Depuis le belvédère, on surplombe le cirque de Mafate, un des trois cirques de l’île, formé par l’effondrement du Piton des Neiges.
Ce cirque isolé, sans accès routier, abrite encore des habitants qui vivent loin du tumulte moderne.

Une route simple et plaisant

Pour s’y rendre, rien de plus simple : il suffit de prendre la route depuis Saint-Paul et de grimper à travers la forêt des Hauts de l’Ouest.
La route est sinueuse, mais le trajet en vaut largement la peine. Attention toutefois, mieux vaut partir tôt le matin, car les nuages ont tendance à recouvrir le cirque en fin de matinée.

Une descente pour les amateurs de randonnée et de VTT

Le Maïdo est aussi un point de départ pour de nombreuses randonnées.
La descente vers Mafate par la Brèche est un grand classique, tout comme la traversée vers Roche Plate. Pour ceux qui aiment les sensations fortes, la descente en VTT du Maïdo jusqu’au littoral est une des plus spectaculaires de l’île.

Endroit Idéal pour un pique-nique en famille

Le Maïdo est aussi un lieu parfait pour pique-niquer. J’y ai passé de nombreux dimanches en famille ou entre amis, à savourer un bon cari réchauffé sur un feu de bois, avec en toile de fond cette vue incroyable sur Mafate. L’air frais des hauts, le chant des oiseaux et l’odeur des filaos font de ces moments de partage des souvenirs inoubliables. Rien de tel qu’un bon pique-nique pour apprécier pleinement la beauté du site et profiter du calme environnant.

Un de mes souvenirs les plus marquants remonte à mon adolescence. Vers l’âge de quinze ans, j’ai fait une randonnée au départ du Tévelave, traversant la forêt jusqu’au Maïdo. Après cette longue marche, nous avons dormi à la Petite France, un moment d’aventure et de convivialité gravé dans ma mémoire.

Luge au Maïdo

Une activité insolite et bien connue des Réunionnais au Maïdo, c’est la luge sur herbe.
Profitant des pentes naturelles et des herbes sèches, petits et grands s’amusent à glisser à l’aide de plaques en plastique, improvisant ainsi des descentes pleines de rires et de sensations.
C’est une tradition locale qui ajoute une touche de convivialité et de fun aux sorties en famille ou entre amis. Ceux qui y ont goûté savent combien ces moments restent gravés dans la mémoire, entre éclats de rire et légères frayeurs lors des descentes les plus rapides ! A 0.19 secondes vous pourrez même entendre ma voix 🙂

Une terre de traditions

Le Maïdo, ce n’est pas seulement un point de vue. C’est aussi un lieu où l’on cultive le géranium, utilisé pour produire une huile essentielle très prisée. On y trouve encore des alambics traditionnels où l’on distille cette précieuse essence, témoin d’un savoir-faire ancestral réunionnais.

Conclusion

Ce site exceptionnel est malheureusement fragile. Des incendies en 2010 et 2020 ont causé des dégâts considérables, et la nature met du temps à se reconstruire.
Il est donc essentiel de respecter les sentiers, de ne pas jeter de déchets et de préserver cette beauté naturelle pour les générations futures.

Le belvédère du Maïdo est une étape incontournable pour qui visite La Réunion.
Que l’on y vienne pour admirer un lever de soleil, partir en randonnée, pique-niquer en famille ou simplement contempler la beauté du paysage, c’est un lieu magique qui marque à jamais ceux qui ont eu la chance comme moi de s’y rendre.

Pour en savoir plus : https://www.ouest-lareunion.com/maido

Ma chanson du dimanche : « Summer body » d’Hélèna

Arrêter de fumer : le laser auriculaire

Arrêter de fumer n’est pas facile, mais il existe aujourd’hui plusieurs méthodes pour y parvenir.
Mon fils, qui a 34 ans cette année, a décidé de dire adieu à la cigarette.
Il a choisi une méthode qui semble prometteuse : le laser auriculaire. Sa première séance est prévue ce 22 mars 2025.

Mon expérience personnelle

Pour ma part, j’ai arrêté de fumer il y a un peu plus de 30 ans, et je l’ai fait seul, sans aucune aide. À l’époque, il n’y avait pas autant de solutions disponibles, mais avec de la volonté, j’ai réussi à m’en débarrasser définitivement. Aujourd’hui, je suis heureux de le voir prendre cette décision et tester une approche moderne qui pourrait l’aider.

Le laser auriculaire, comment ça marche ?

Le laser agit sur des points précis de l’oreille, un peu comme l’acupuncture, mais sans les aiguilles. Il permettrait de libérer des endorphines, ces fameuses hormones du bien-être, qui aident à réduire le manque et l’envie de fumer. C’est une technique indolore.

Pourquoi ce choix ?

Il a déjà essayé plusieurs fois d’arrêter avec des patchs, des gommes à la nicotine et même la cigarette électronique, mais rien n’a vraiment fonctionné sur le long terme.
Après en avoir discuté avec son médecin et des amis, il a entendu parler du laser auriculaire et a décidé de tenter sa chance.

Une séance, ça se passe comment ?

En général, une séance dure entre 30 et 45 minutes. Le praticien applique le laser sur différents points de l’oreille, en fonction du profil du fumeur et de son degré de dépendance. Le but est de stimuler la production d’endorphines pour mieux gérer le sevrage.

Son état d’esprit?

Il est motivé et espère que cette méthode l’aidera à passer le cap plus sereinement.
Bien sûr, chaque personne réagit différemment. Certains arrêtent dès la première séance, d’autres ont besoin d’un suivi supplémentaire. Ce qui compte, c’est la volonté et l’engagement et sa sœur et moi nous saurons l’encourager dans cette démarche.

Et après ?

Le laser auriculaire n’est pas une solution miracle, mais il peut être un bon coup de pouce.
Je vous tiendrai régulièrement informés de son parcours et des effets de cette méthode sur son arrêt du tabac.
Et vous, avez-vous arrêter de fumer avec cette méthode, ou une autre?

Le saviez-vous N°18

Une pluie d’animaux ?

En 1877, il a plu des grenouilles à Memphis, aux États-Unis ! Ce phénomène, appelé “pluie d’animaux”, se produit lorsque des trombes marines ou des tornades aspirent des créatures aquatiques et les relâchent plus loin.

La plus longue sieste du monde

Un escargot nommé George a été retrouvé dans un musée en Égypte… après plusieurs années de sommeil ! Il s’était scellé dans sa coquille et les chercheurs pensaient qu’il était mort. En réalité, il dormait depuis 4 ans !

L’horloge la plus précise du monde

Les scientifiques ont créé une horloge si précise qu’elle ne perdrait qu’une seconde en 33 milliards d’années ! Autant dire qu’elle survivra à l’humanité…

Une rivière qui bout ️

En Amazonie, il existe une rivière dont l’eau atteint plus de 90°C ! Elle est si chaude qu’elle peut littéralement cuire des animaux tombant dedans.

Une ville qui interdit la mort

À Longyearbyen, en Norvège, mourir est illégal ! Le sol étant trop gelé pour permettre la décomposition, il est interdit d’y enterrer des morts. Les malades doivent quitter la ville pour finir leurs jours ailleurs.

Une pluie de météorites sur une personne

En 1954, une Américaine, Ann Hodges, a été frappée par une météorite alors qu’elle dormait sur son canapé. Elle est la seule personne connue à avoir survécu à un tel impact !

Une guerre contre des oiseaux

L’Australie a déclaré la guerre aux émeus en 1932, ces grands oiseaux qui ravageaient les cultures. Mais les soldats armés de mitrailleuses ont perdu face aux volatiles, devenus invincibles grâce à leur vitesse et leur intelligence.

Les carottes n’ont pas toujours été oranges

Les premières carottes cultivées étaient violettes, jaunes ou blanches. L’orange n’est apparue qu’au 17ᵉ siècle, grâce aux Néerlandais, qui ont sélectionné cette couleur en hommage à la maison royale d’Orange-Nassau.

Un village où les habitants dorment… pendant des jours

Dans un village du Kazakhstan, des gens s’endorment sans raison et ne se réveillent que plusieurs jours plus tard ! Les scientifiques pensent que c’est dû à des émanations de monoxyde de carbone provenant d’une ancienne mine d’uranium.

Franchement, entre des carottes qui changent de couleur, une rivière qui fait jacuzzi gratuit pour les poissons et une ville où il est illégal de mourir… on se demande si la planète n’a pas un petit bug ! Et puis, qui aurait cru que des oiseaux pouvaient battre une armée ou qu’un escargot pouvait gagner le record de la plus longue sieste ? Bref, le monde est un vrai spectacle, pas besoin de Netflix ! Alors ouvrez l’œil, on ne sait jamais… une pluie de grenouilles est peut-être en route !

Mon trio du dimanche : « The winner takes it all » avec Mentissa, Emma Peters et November Ultra

Mentissa, Emma Peters et November Ultra ont uni leurs talents pour interpréter ensemble “The Winner Takes It All” d’ABBA.

 

 

« Braconniers » : Une plongée au cœur de l’Afrique

Le théâtre a cette capacité unique de nous faire voyager, de nous confronter à des réalités éloignées et de nous toucher en plein cœur.
Braconniers, une pièce d’Éric Bouvron et Benjamin Penamaria, nous emmène en Afrique, sur les traces d’un homme déchiré entre justice et vengeance, au cœur d’une terre marquée par les conflits et la beauté sauvage.

Une histoire poignante

L’intrigue suit Paul Wright, un aventurier blanc d’Afrique et fervent défenseur des animaux.
Lorsque son rhinocéros adopté, Humba, est abattu par des braconniers, son monde bascule.
Sa quête de justice le met face à James Ngobo, un homme noir africain en quête de vérité après le meurtre de son propre fils.
Cette confrontation met en lumière des thématiques puissantes telles que la vengeance, la rédemption et la cohabitation interculturelle.

Sur scène, les comédiens ne se contentent pas d’interpréter des rôles : ils incarnent la savane africaine elle-même, imitant les animaux et les sons de la nature.
La musique, omniprésente, amplifie l’émotion et m’a transportésur les pistes d’Afrique.

C’ est aussi une réflexion sur notre rapport à la nature et à l’autre.
Elle interroge sur la notion de frontière, de transmission et d’héritage.
La pièce nous rappelle que la justice n’est pas toujours synonyme de vengeance et que la compréhension mutuelle est souvent le seul chemin vers la paix.
Présentée au Festival d’Avignon en 2023, la pièce continue sa tournée en 2025.
Je l’ai vu samedi soir. Un spectacle à voir absolument !

Tour de l’île de la Réunion en voiture ou car : une tradition créole

Faire le tour de l’île de La Réunion en voiture ou en car est une expérience inoubliable.
Que ce soit en famille ou entre amis, cette escapade permet de redécouvrir les paysages variés et époustouflants de l’île tout en profitant de moments sympathiques autour d’un bon casse-croûte et d’un déjeuner.
Je me rappelle bien de ces tours de l’île lorsque j’étais petit et adolescent.

Le départ matinal

L’aventure commence tôt le matin, avec un départ généralement vers 6h dans la ville ou on résidait. On charge les voitures ou le car, et on  prend la route en direction du premier point d’arrêt, souvent un lieu emblématique de l’île, Grands-Bois ou Basse-Vallée par exemple.

La pause casse-croûte

Vers 10h, après avoir déjà parcouru une partie du littoral ou des routes sinueuses des hauts, il est temps de faire une pause casse-croûte.
Traditionnellement, on déballe les baguettes achetées le matin même, le boudin noir, autres charcuteries et de fromage. Certains préfèrent les bouchons ou les samoussas.
D’autres, plus authentiques, sortent le pâté de foie, la limonade bien fraîche et quelques bières Dodo, la bière locale pour trinquer à cette belle journée. C’est un moment de partage et de convivialité, où chacun raconte ses souvenirs et impressions du trajet.

La route continue

On reprend la route en longeant les magnifiques côtes de l’île. Les falaises abruptes du Sud Sauvage, ma côte préférée, les plages de sable de Saint-Pierre ou de Basse-Terre, ou encore les étendues de canne à sucre de l’Est offrent un spectacle grandiose.
De Terre-Sainte à Saint-Benoît, la côte Est dévoile son charme unique avec ses longues étendues sauvages, ses rivières impétueuses et ses forêts luxuriantes.

Le déjeuner bien mérité

Aux alentours de midi, l’heure est venue de s’arrêter pour le déjeuner.
Les endroits sont souvent aménagés pour permettre d’installer les marmites de riz, le carri et les grains, offrant ainsi une véritable expérience réunionnaise en pleine nature. Sous les kiosques ou à proximité des aires de pique-nique, on retrouve les grandes tablées où chacun partage son repas dans une ambiance chaleureuse.

Le retour et les souvenirs

L’après-midi se poursuit avec d’autres découvertes : un arrêt à Sainte-Rose, une visite de Saint-Benoit ou un dernier bain à Saint-Gilles.
En fin de journée, après avoir fait le tour complet de l’île, on rentre chez soi vers 18h, fatigué mais ravi de cette belle journée.

Faire le tour de La Réunion en voiture ou en car, c’est bien plus qu’un simple trajet : c’est une occasion de se perdre dans les paysages magnifiques de notre île, de savourer les saveurs locales et de partager de bons moments avec ceux qu’on aime. Chaque virée est unique, pleine de découvertes et de rires, et c’est dans ces petits instants qu’on retrouve toute la beauté de La Réunion.

Alors, prêts pour la prochaine escapade ? On parie que vous en reviendrez avec plein de souvenirs !

Vers une indemnisation des enfants réunionnais de la Creuse

Le 26 mars dernier, une trentaine de réunionnais se sont rassemblés devant l’Assemblée Nationale pour y porter avec la députée Karine Lebon, une proposition de loi historique, qui vise à instaurer “l’attribution d’une allocation spécifique valant réparation pour les ex-mineurs transplantés“.

Dans ce blog, j’ai relayé plusieurs fois ce sujet des enfants de la Creuse.
La cicatrice des «Réunionnais de la Creuse» , La «Génération brisée» des enfants de la Creuse, Les réunionnais de la Creuse, L’histoire des enfants de la Creuse par Brigitte Peskine, Les enfants de la Creuse,  L’enfance volée de Lydie Cazanove,  «Arrachée à son île» de Marie-Thérèse GASP réalisé par Patrice Dutertre.

Un pas de plus vers la reconnaissance de ce qu’ont vécu ces 2015 mineurs réunionnais, enlevés à leur famille par l’administration française pour être placés dans des départements ruraux en proie au déclin démographique comme la Creuse, qui a accueilli, à elle seule, 10% des mineurs transplantés entre 1962 et 1984.


 

Prochaine étape, l’examen du texte par les députés

Aboutissement d’un long combat, ce texte est déposé à l’Assemblée nationale onze ans après celui adopté en février 2014, reconnaissant la responsabilité de l’État Français dans l’exil forcé des Réunionnais, à l’initiative de la députée de La Réunion Ericka Bareigts. “Ce qu’elle a fait en 2014 a permis mon travail en 2025. Elle a obtenu une reconnaissance mémorielle, mais il nous fallait une reconnaissance financière“, souligne Karine Lebon.

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/creuse/gueret/comment-on-chiffre-le-prix-d-une-enfance-brisee-les-enfants-reunionnais-de-la-creuse-a-paris-pour-une-etape-historique-vers-l-indemnisation-3128896.html

RSA : sanctions, précarité et injustice

Depuis le 1er janvier, les bénéficiaires du RSA doivent obligatoirement effectuer 15 heures d’activité par semaine, sous peine de sanctions. Une mesure qui, au lieu d’aider, complique encore plus la vie des personnes en difficulté.

Avec 636 euros par mois, on ne vit pas, on survit.
Et pourtant, l’État préfère imposer des obligations floues et des sanctions sévères, parfois même sans que l’allocataire comprenne pourquoi.
Certains perdent leur RSA juste parce qu’ils ont manqué un rendez-vous qu’ils n’avaient même pas reçu !

Cette politique ne fait qu’aggraver la pauvreté et l’exclusion.
Sans ressources, comment payer son loyer, se soigner, ou simplement manger ?
Plutôt que de punir, il serait plus efficace d’accompagner réellement les bénéficiaires, leur proposer des formations adaptées et des solutions pour retrouver un emploi sans les pénaliser.

La pauvreté ne se combat pas avec des sanctions, mais avec de la solidarité et du bon sens.
Pétition à signer ici : https://www.atd-quartmonde.fr/petitions/petition-non-aux-sanctions-sur-le-rsa/?fbclid=IwY2xjawJUmLpleHRuA2FlbQIxMQABHVNwaSDeYfuI9aqm4kEGKFoqU_u9nm_4C2gf0szA8-mT2nVl7EgVrrg6tA_aem_atQQrvPISjfEjw6p8BRfuQ

Ma chanson du dimanche : « Je pardonne » de Zaz

Dans « Je pardonne », Zaz parle du pardon et de la résilience face aux blessures du passé.
La chanson évoque une relation compliquée mais où l’on choisit malgré tout de pardonner pour avancer.
Le texte met en avant l’idée que la rancune et la colère emprisonnent, tandis que le pardon libère et permet de se reconstruire.

Paroles et musique : Noé Preszow, Zaz

Les paroles sont par là : https://enviedenparler.blogspot.com/2025/03/zaz-je-pardonne.html



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Handicap : rire, performer, exister

L’humour, les exploits sportifs et le handicap : une force incroyable !

L’humour, c’est un outil puissant.
Il permet de détendre l’atmosphère, de casser les préjugés et de rendre les choses moins lourdes.
Quand une personne en situation de handicap fait preuve d’autodérision, elle montre qu’elle ne se résume pas à son handicap et qu’elle a du recul sur sa propre situation.
Mais au-delà de l’humour, certains réalisent aussi de véritables exploits sportifs ou artistiques, prouvant que la détermination est sans limites.

L’autodérision, un moyen de s’affirmer

Se moquer de soi-même, c’est une façon de reprendre le contrôle et de ne pas laisser les autres définir qui l’on est. Certains humoristes en situation de handicap, comme Guillaume Bats, en ont fait leur marque de fabrique.
En riant de leur propre condition, ils désamorcent les malaises et montrent que le handicap n’empêche pas d’avoir du second degré.

Un bel exemple de cette autodérision est Matthieu Nina ayant marqué l’émission Incroyable Talent avec son sketch percutant.


 
L’autodérision aide aussi à détendre les autres. Face au handicap, certaines personnes ne savent pas trop comment se comporter, de peur de dire une bêtise ou d’être maladroites. Une blague bien placée peut casser cette gêne et rendre les échanges plus naturels.

Le sport et la performance au-delà du handicap

Le handicap n’empêche pas de repousser ses limites, et de nombreux sportifs en sont la preuve.
Ces athlètes l’été dernier pour les jeux paralympiques en France ont prouvé que le handicap ne définissait pas la performance.

Le sport devient alors un moyen de dépasser les barrières et de prouver que le handicap n’est pas un frein à la réussite. C’est aussi un moyen de changer le regard du grand public sur les capacités des personnes en situation de handicap.

La musique et la scène : des talents hors normes

Certains artistes handicapés ont marqué l’histoire de la musique et du spectacle. Ray Charles et Stevie Wonder, tous deux aveugles, ont révolutionné la musique avec leur talent. Grand Corps Malade, avec son slam poignant, a transformé son accident en source d’inspiration.
Ces artistes montrent que la créativité et la passion ne connaissent aucune limite.

Un exemple marquant est Stan qui, dans l’émission Le Popotin, a repris une chanson d’Alain Bashung avec une intensité bouleversante.


 

Jusqu’où peut-on aller avec l’humour ?

Mais attention, tout dépend du contexte et de la personne. Tout le monde n’a pas envie de rire de son handicap, et c’est tout à fait compréhensible. Si une personne en fait une blague sur elle-même, ça passe souvent bien. Mais si la blague vient de quelqu’un d’autre, ça peut vite devenir gênant, voire blessant.

Un bon exemple de la manière dont l’humour peut être utilisé intelligemment est cet échange dans l’émission de Caverivière, où Olivier Goy en situation de handicap démontre avec finesse et autodérision comment on peut en rire.

 

Un message d’espoir et de force

Au final, l’humour, le sport et la musique sont autant de moyens de montrer que le handicap ne définit pas une personne.
Pour certains, se moquer d’eux-mêmes est une façon de montrer qu’ils vont de l’avant, qu’ils ne sont pas définis par leur handicap.
Pour d’autres, ce n’est pas leur manière de faire, et c’est tout aussi respectable.
 

 
L’essentiel, c’est que chacun puisse s’exprimer comme il l’entend, avec ou sans humour, dans un stade, sur une scène ou ailleurs. Après tout, le plus important, c’est de vivre pleinement, sans se laisser enfermer dans une case.

Une pause, un tournant… ou la fin de Radiblog ?

Depuis plusieurs années, Radiblog a été mon petit coin sur internet.
Un espace où j’ai partagé mes souvenirs, mes réflexions, mes coups de cœur et parfois même mes coups de gueule.
J’y ai écrit sur des sujets qui me tenaient à cœur, j’ai raconté des anecdotes personnelles, j’ai échangé avec vous, lecteurs fidèles ou de passage.

Mais voilà, les choses évoluent.

Aujourd’hui, une autre aventure m’appelle.
Un projet différent, prenant, qui occupe tout mon temps.
Petit à petit, l’envie d’écrire ici s’est faite moins pressante, non pas par lassitude, mais parce que mon énergie est absorbée ailleurs.
Alors plutôt que de publier à moitié, de me forcer à entretenir une régularité qui n’a plus vraiment de sens, j’ai décidé de suspendre Radiblog.

Pour combien de temps ?
Aucune idée. Peut-être quelques semaines, quelques mois… peut-être définitivement. Peut-être que le blog restera en ligne, accessible à ceux qui voudraient s’y replonger.
Peut-être qu’un jour, je déciderai de tout effacer, de tourner la page pour de bon.
Pour l’instant, je n’en sais rien.

Ce que je sais, en revanche, c’est que j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire ici.
Et surtout, que j’ai apprécié les échanges, les commentaires, les discussions que mes articles ont pu susciter. Alors, avant de refermer cette parenthèse, que ce soit pour un temps ou pour toujours, je voulais simplement vous dire merci.

Et maintenant ? Maintenant, je me consacre à ce nouveau projet.
Une ébauche de mon nouveau projet en page 2

À chacun ses goûts : ces plats réunionnais que je n’apprécie pas

La cuisine réunionnaise est riche, variée et savoureuse.
Entre les caris, les rougails, les bonbons piments et autres délices, il y a de quoi régaler les papilles.
Mais comme tout le monde, j’ai mes préférences… et aussi quelques plats que je n’aime pas du tout !

Le tangue : merci, mais non merci

Le tangue, ce petit animal qui ressemble à un hérisson sans piquant, est un met très prisé à La Réunion. Cuisiné en cari ou en civet, il a une chair forte en goût. Justement, trop forte pour moi ! Impossible d’en apprécier la saveur, sans parler du fait que l’idée de manger ce petit animal me rebute un peu.
J’en ai goûté la première fois en 2017, à l’âge de 51 ans.

Les guêpes : des insectes dans mon assiette ? Non merci !

Certains adorent les larves de guêpes, préparées avec de l’ail, du gingembre et du curcuma. Étant jeune, j’en mangeais et j’aimais beaucoup ça, mais plus maintenant.
Aujourd’hui, rien que l’idée me coupe l’appétit.
Autant j’aime la cuisine réunionnaise pour ses saveurs uniques, autant manger des insectes, ce n’est pas pour moi !

Les bichiques : le caviar réunionnais que je laisse aux autres

Ah, les bichiques ! Ces petits alevins sont très recherchés et considérés comme un mets d’exception. Pourtant, leur texture et leur goût ne me conviennent plus. Et dire que j’en raffolais!!!!

Le zourite : trop caoutchouteux pour moi

Le zourite, c’est le nom qu’on donne au poulpe à La Réunion.
En cari, en salade ou en sauce, il fait le bonheur de nombreux gourmets.
Malheureusement, sa texture un peu caoutchouteuse me dérange trop pour que je l’apprécie vraiment.

Le zembrocal pommes de terre : trop lourd pour mon estomac

Le zembrocal, ce mélange de riz ou de pommes de terre avec du curcuma et des grains, est un accompagnement typique.
Mais lorsqu’il est fait avec des pommes de terre, mon estomac a du mal à le digérer. Dommage, car j’aime bien le zembrocal de riz, mais ça me retourne l’estomac.

Les sarcives : trop sucrées à mon goût

Ces morceaux de porc marinés et grillés, sont souvent présents dans les barbecues réunionnais.
Leur aspect caramélisé et leur goût sucré ne me plaisent pas vraiment.
Je préfère largement un bon rougail saucisse ou un cari bien relevé !

Les chevaquines : trop petites, trop de travail

Ces toutes petites crevettes que l’on trouve dans les rivières de l’île, sont souvent cuisinées en cari.
Mais leur petite taille rend leur consommation fastidieuse, et leur goût me convenais bien étant jeune mais l’odeur me saoule un peu, beaucoup, énormément!!!!!
Je préfère passer mon tour !

Les brèdes mourongue : un goût trop particulier

Les brèdes mouroum sont appréciées pour leurs bienfaits et leur goût légèrement amer.
Pourtant, cette amertume ne me plaît pas du tout, et je préfère largement d’autres variétés de brèdes.

Le sosso maïs liquide : trop fade pour moi

Le sosso maïs, surtout dans sa version liquide, ne me convient pas.
Sa texture trop fluide et son goût assez neutre ne m’attirent pas.
Je préfère des plats plus consistants et savoureux.

Le bouillon Larson : une saveur qui ne me convainc pas

Le bouillon Larson, bien que très apprécié par certains, n’a jamais trouvé grâce à mes papilles.
Son goût et sa texture ne sont tout simplement pas à mon goût.

Pour la petite histoire, quand je suis arrivé en métropole en février 1985, j’étais catégorique : personne ne me ferait goûter des huîtres, des escargots, des plats à la crème fraîche, de la purée et bien d’autres choses encore !
Rien que d’y penser, ça ne me disait rien du tout. Et pourtant, avec le temps, j’ai fini par y goûter… et maintenant, j’adore ça ! Comme quoi, il ne faut jamais dire “jamais” !

Et vous, quels sont les plats réunionnais que vous n’aimez pas ?

Tout le monde a ses préférences et ses petits dégoûts culinaires.
Et vous, y a-t-il des spécialités locales que vous évitez ? Ou au contraire, aimez-vous ceux que je n’apprécie pas ? Partagez vos avis en commentaire !

« Mon Sang » de Kent1 et MC Box

Une fois n’est pas coutume, je vous présente aujourd’hui le clip « Mon Sang » de Kent1 et MC Box.
Une  belle ballade mêlant séga et maloya est une déclaration d’amour sincère qui a su toucher le public.

Kent1, déjà porté par le succès de son album « Incroyab », s’est associé à MC Box, le crooner de Saint-Joseph, pour offrir un duo intense et émouvant.
La chanson parle d’amour inconditionnel et de soutien dans les épreuves, ce qui explique pourquoi elle résonne autant dans le cœur des auditeurs.

Kent1 et MC Box ont réussi à marquer la fin de 2024 avec un titre 100 % péi qui restera sans doute dans les mémoires.