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ToggleL’esprit de Noël
Noël, c’est ce moment de l’année où tout semble un peu plus lumineux. Les rues s’illuminent, les maisons se décorent et une atmosphère particulière flotte dans l’air.
Même si l’on ne croit plus au Père Noël, il y a toujours cette magie dans les yeux des enfants et cette joie simple de partager. Offrir un cadeau, recevoir un sourire, rire ensemble autour d’un repas… c’est ça, l’essentiel.
Ce que j’aime le plus, ce sont ces instants où la famille se retrouve, où les histoires se racontent, où chacun savoure ces petits moments de bonheur simple. Noël ne se résume pas à des cadeaux, mais à ces souvenirs que l’on crée et que l’on garde longtemps.
Alors, en attendant le réveillon, prenons le temps de profiter, de partager et de rêver un peu… Noël arrive, et avec lui, ses petites merveilles.
🎁 Joyeux Noël à tous !
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Suspension de la réforme des retraites
On nous dit qu’on gagne trois mois.
Trois mois de répit, trois mois de dialogue, trois mois pour « revoir les choses ».
Moi, je n’y vois pas un gain.
J’y vois une perte nette : un an et neuf mois de plus à attendre, à calculer, à tenir, avec une échéance floue qui continue de peser sur celles et ceux qui n’ont déjà plus de marge.
Parce que rien n’est réglé.
Parce que la question n’est pas tranchée.
Parce que la fatigue, elle, ne se suspend pas.
Dans les discours, le travail n’existe pas.
Dans la réalité, il a un poids, une cadence, une usure.
Il use les dos, les genoux, les nerfs, les poumons.
Il n’use pas de la même façon un cadre et un manutentionnaire, une infirmière et un consultant, un ouvrier du bâtiment et un décideur en fin de carrière.
Trois mois de plus, ce n’est rien pour ceux qui ont des postes protégés.
C’est énorme pour celles et ceux qui comptent les trimestres en regardant leur corps lâcher avant les chiffres.
On parle d’effort collectif, mais l’effort n’est pas réparti.
On parle d’équilibre financier, mais jamais d’équilibre humain.
On parle de statistiques, mais rarement de pénibilité vécue.
Cette suspension ne change rien à l’injustice de fond : ce sont toujours les mêmes métiers qui paient, toujours les mêmes parcours hachés, toujours les mêmes vies raccourcies par le travail.
Ce n’est pas un sursis, c’est un report.
Pas une victoire, mais un ajournement.
On temporise pendant que les plus fragiles continuent d’encaisser.
Trois mois « gagnés », disent-ils.
Mais quand on travaille dur, quand on tient par habitude plus que par choix,
le temps ne se gagne pas.
Il s’use.

