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Ce qui arrive après la mort d’un pape

Ce 21 avril 2025, le Pape François nous a quittés à l’âge de 88 ans, un événement marquant tant pour l’Église catholique que pour le monde entier.

Mais qu’advient-il après la disparition d’un Pape ?
Après une petite recherche sur Internet, voici un résumé de ce que j’ai trouve :

L’annonce du décès
Dès le décès d’un pape, l’annonce officielle est faite, et les préparatifs pour ses funérailles commencent. Celles-ci se dérouleront dans un cadre solennel, permettant à des croyants du monde entier de lui rendre hommage.

La période de la Sede Vacante
Après le décès, l’Église entre en période de Sede Vacante, signifiant que le siège papal est vacant. Durant cette phase, le Collège des cardinaux prend en charge la gestion des affaires courantes, mais aucune décision majeure ne peut être prise avant l’élection d’un nouveau pape.

Le Conclave
Le Collège des cardinaux se réunit ensuite en conclave pour élire le successeur. Ce processus est strictement secret et peut durer plusieurs jours. Pour qu’un pape soit élu, deux tiers des cardinaux doivent s’entendre sur un candidat. Une fois ce consensus atteint, un nouveau pape est choisi.

L’annonce du nouveau pape
Une fois l’élection terminée, le nouveau pape est annoncé au monde. Le cardinal doyen se rend sur le balcon de la basilique Saint-Pierre et déclare « Habemus Papam », signifiant « Nous avons un pape ».

Le début du pontificat
Le nouveau pape commence immédiatement ses fonctions, prenant la tête de l’Église catholique et guidant les croyants du monde entier.

Un souvenir au musée Grévin : un geste de tendresse

Je me rappelle, c’était probablement en 2010, quand j’avais emmené ma mère au musée Grévin.
On se promenait parmi les statues de cire, découvrant les figures célèbres, quand on est tombées sur celle de Benoît XVI ou de Jean-Paul II.
Dès qu’elle l’a vue, ma mère s’est approchée et lui a caressé la tête, tout doucement, avec une grande tendresse.
C’était un geste simple, mais tellement émouvant.
Il y avait un profond respect dans ce geste, comme si elle voulait lui rendre hommage, sans un mot, juste par cette attention pleine de douceur.

Ce moment me reste gravé parce qu’il symbolisait bien plus que ce qu’on aurait pu imaginer à première vue. Ma mère, catholique,, qui n’avait jamais rencontré le pape, exprimait à travers ce geste une forme de gratitude et de respect qui allait bien au-delà de la simple statue.
C’était un de ces moments simples mais puissants, où un geste peut dire plus que mille mots.

Aujourd’hui, avec le décès du Pape François, l’Église entre dans une nouvelle phase.
Le conclave pour élire son successeur est prévu pour le 6 mai 2025.

Netflix : Trop de choix, trop peu de plaisir

Pourquoi j’ai dit au revoir à Netflix

J’avais pris un abonnement Netflix en janvier 2020, un peu par curiosité, un peu pour voir ce que tout le monde regardait… sans me douter que quelques semaines plus tard, on serait tous enfermés à la maison à cause du confinement.

Comme beaucoup, je me suis retrouvé à chercher une échappatoire à travers un écran.
Et pendant un bon moment, Netflix a joué son rôle.
Ça m’a occupé, diverti, fait oublier le silence dehors.

Mais au bout de deux ans, j’ai décroché.

Trop de choix, pas assez de coups de cœur

Sur Netflix, il y a de tout.
Trop, même.
On passe plus de temps à faire défiler les titres qu’à vraiment regarder quelque chose.
Et au final, rien ne me tentait vraiment.

Et puis, soyons honnêtes : les séries, ce n’est pas mon truc.
Je n’arrive pas à accrocher.
Trop long, trop découpé, trop “faut attendre la suite”.
Moi, j’aime qu’on me raconte une histoire en une fois, de A à Z.
Un début, une fin!!!!.

Même Lupin, pourtant très populaire, ne m’a pas embarqué.
Trois épisodes, et puis j’ai décroché. Je n’étais pas dedans, tout simplement.

Trop américain, pas assez français

Ce qui m’a aussi refroidi, c’est le manque de films français.
Et moi, c’est ce que je préfère : des histoires qui me parlent, des dialogues vrais, qui ont ce petit côté « à la française ».
Ces échanges spontanés, ces réparties qui sonnent juste, ces personnages qui se racontent sans fioritures.

Sur Netflix, c’est l’Amérique en boucle.
Des blockbusters, des super-héros, des comédies qui se ressemblent toutes… et moi, ce n’est pas ce que je cherche.

Le prix monte, le plaisir descend

Au bout d’un moment, je n’ouvrais même plus l’appli.
Et pendant ce temps, le prix grimpait.
On ne pouvait plus partager son compte comme avant, les restrictions s’accumulaient…

Et puis la pub qui allait débarquer ! Là, ça a été la goutte de trop.

J’ai su que c’était le bon moment pour couper.

Et maintenant ?

Je choisis mes films ailleurs, en les enregistrant.
Et surtout, je vais plus souvent au cinéma.
Rien de tel que l’expérience d’une bonne salle, avec l’immersion totale, les rires ou les larmes partagés.
Je redécouvre le cinéma français, des histoires plus simples, plus vraies.
Par exemple, je me suis récemment régalé avec « Un pt’tit truc en plus », une comédie douce-amère qui m’a touché.
Il y a aussi « En fanfare », plus récemment, un film léger mais plein de charme, qui m’a vraiment plu.
Ces films-là, avec leurs dialogues à la française, leurs personnages bien ancrés dans notre culture, ça me parle bien plus que tous ces super-héros à la sauce hollywoodienne.

Adieu Netflix.

L’amour n’a pas de prix… mais c’est ce qu’on a de plus précieux

Parce qu’à l’heure où tout semble avoir un prix, il est bon de se rappeler ce qui vaut vraiment la peine d’être vécu…

On peut tout acheter dans cette vie : des objets, du confort, du luxe…
Mais pas l’amour.
Le vrai. Celui qui réchauffe, qui rassure, qui reste quand tout s’écroule.

Il ne s’emballe pas dans du papier cadeau. Il se glisse dans un regard, une main tendue, un « je suis là » quand on en a besoin.
C’est dans les petits gestes qu’il brille le plus. Pas dans le clinquant.

L’amour n’a pas de prix.
Mais c’est ce qu’on a de plus précieux.
Il n’est pas possible de chiffrer la valeur de ce qui vient du fond du cœur.

« Mi maille pas » de Missty

« Mi Maille Pas » de Missty, c’est l’union parfaite entre le maloya et séga.
Ce morceau capte l’essence de la culture réunionnaise tout en apportant une touche urbaine qui parle aux jeunes d’aujourd’hui.

Avec des paroles qui résonnent profondément, Missty nous invite à affronter la vie sans baisser les bras.
« Mi Maille Pas », c’est un appel à la persévérance, à rester debout malgré les galères.
C’est aussi une belle façon de revendiquer nos racines, d’affirmer qui on est.

La chanson, énergique et rythmée, réunit les générations, de ceux qui aiment le maloya à ceux qui vibrent pour le séga. Un hymne à la fois moderne et traditionnel, qui montre que la musique réunionnaise n’a pas fini de nous surprendre.

Son Facebook : https://www.facebook.com/MISSTYOfficiel
Son Instagram : https://www.instagram.com/missty_for_you/

Renaud : Le concert à La Cigale – À voir au cinéma !

Le 15 et 20 mai prochains, Renaud, le concert culte à La Cigale ! sera projeté au cinéma en France et en Belgique grâce à CGR Events.
Ce film capture la performance incroyable de Renaud à La Cigale en 2007, un concert inoubliable qui a marqué les fans de l’artiste.

Bien que le film ne montre pas l’intégralité du concert (certains moments ayant été perdus ou altérés à cause de problèmes techniques), il offre un aperçu de ce spectacle légendaire.
La version cinématographique présente les meilleures séquences récupérées et dure environ 2 heures.
C’est l’occasion de revivre l’énergie de cette soirée mythique, même si certaines parties du concert restent introuvables.

Que vous soyez fan de longue date ou nouveau dans l’univers de Renaud, ce film est une belle occasion de découvrir ou redécouvrir un moment fort de sa carrière.
Réservez vos places pour le 15 ou le 20 mai et plongez dans l’ambiance unique de ce concert exceptionnel !

Clique, et tu auras tous les détails :
https://renaud.lnk.to/lacigaleaucinemaFA?fbclid=IwY2xjawJ2GDhleHRuA2FlbQIxMABicmlkETBibkNCZjVXSmt4SWVPUHJtAR6jCEFoCAr5vlOOKpHkqYubBEvB2jcNWqxjkJd5ZvsGHqPRf2W2gD5E-RDRIQ_aem_hM83srv1sDnHnnpTUcvbnQ

https://www.facebook.com/RenaudOfficiel/posts/le-film-renaud-le-concert-culte-%C3%A0-la-cigale-arrive-au-cin%C3%A9ma-les-15-et-20-mai-pr/1213242516836615/

 

Quand les mots de passe deviennent un vrai casse-tête

Il y a des trucs simples dans la vie.
Et puis il y a… les mots de passe imposés au bureau.

Et encore, je ne parle pas de ceux qu’on choisit tranquillement à la maison, comme « soleil974 », « pass123 » ou « pastis51 » !!!!!
Non, je parle des mots de passe qu’on te force à créer, à rallonge, compliqués, et qu’on te demande de changer régulièrement, histoire de bien t’embêter.


Le mot de passe parfait… ou presque

1- Il faut :
 2- une majuscule
 3- une minuscule
 4- un chiffre
 5- un caractère spécial
 6- au moins 12 caractères
❌ et il ne doit surtout pas ressembler à l’ancien…

Tu tapes alors un truc comme Trav@il974Avril!
Mais là, bim, le système t’envoie :

« Ce mot de passe est trop similaire à un précédent. »

Tu montes en pression, tu essaies autre chose : MdpAvril25@!, puis JenPeuxPlus974!!
Et là, miracle… ça passe.

Tu souris. Un peu. Mais tu sais que dans quelques mois, ça recommence.


Et comment faire pour le retenir !!!!

Créer un mot de passe, c’est déjà galère.
Mais le retenir ?
C’est là que ça devient du sport.
Alors, comme tout le monde, j’ai mes petites techniques :

 Je prends un mot de base (genre « Boulot », Emmerdements », « Faischier » – oui, chacun ses trucs ),
J’ajoute une date ou un numéro de mois,
 Et j’ajoute un petit caractère spécial.

Exemples :

  • Boulot_0425!

  • Emmerdements#Mai2025

  • Faischier974Avril

Facile à retenir, et normalement, ça passe !


On pense à nous, un jour ?

Je comprends que la sécurité soit importante.
Mais parfois, j’ai l’impression qu’on oublie l’humain derrière l’écran.

Heureusement, il y a les gestionnaires de mots de passe, la double authentification, ou… les fameux post-its collés sous l’écran (chuuuut).


Et vous ?

Vous avez déjà perdu 20 minutes à essayer de deviner votre propre mot de passe ?
Dites-le-moi en commentaire, je suis curieux de savoir.

Raccourcis clavier et astuces web : les fondamentaux à connaître

L’ordinateur et le navigateur sont des outils essentiels au quotidien, mais on n’y pense pas toujours, il existe pourtant des raccourcis et des astuces simples qui peuvent vraiment faire la différence.
Que ce soit pour gagner du temps ou éviter des erreurs, voici 10 conseils pratiques que tu peux appliquer dès maintenant.
Ce sont des gestes simples, mais qui, au fil du temps, peuvent vraiment améliorer ton efficacité au quotidien.

Astuce #1 : Récupérer un onglet fermé par erreur

Ça arrive à tout le monde : on clique trop vite, et l’onglet qu’on voulait garder disparaît. Pas de panique !
Appuie sur Ctrl + Maj + T (ou Cmd + Maj + T sur Mac), et l’onglet revient comme par magie.
Tu peux même répéter l’action pour rouvrir les onglets précédents.


Astuce #2 : Tu as fermé un onglet par erreur ? Pas de panique !
Ça arrive à tout le monde : on clique trop vite, et hop, l’onglet qu’on voulait garder disparaît.
Appuie sur Ctrl + Maj + T (ou Cmd + Maj + T sur Mac), et il revient comme par magie.
Tu peux même appuyer plusieurs fois pour rouvrir les onglets précédents.


Astuce #3 : Une capture d’écran rapide
Tu veux garder une image, un message ou un bout de site ? Fais une capture d’écran !
Sur Windows : Windows + Maj + S
 Sur Mac : Cmd + Maj + 4
Tu choisis la zone, et tu peux coller l’image tout de suite avec Ctrl + V.


Astuce #4 : Zoomer ou dézoomer une page web
Tu trouves que le texte est trop petit ou trop grand ?
 Appuie sur Ctrl + + pour zoomer, Ctrl + – pour dézoomer, et Ctrl + 0 pour revenir à la taille normale.
(Sur Mac, c’est avec Cmd à la place de Ctrl.Astuce #5 : Copier, coller, tout sélectionner…
Les raccourcis clavier, c’est la base pour aller plus vite :
Ctrl + C : copier
Ctrl + V : coller
Ctrl + X : couper
 Ctrl + A : tout sélectionner


Astuce #6 : Nettoyer son navigateur
Ton navigateur rame ? Il est peut-être temps de faire un peu de ménage.
 Va dans les paramètres > Confidentialité > Effacer les données de navigation.
Supprime le cache, les cookies, l’historique… et ça repart !


Astuce #7 : Retrouver une image sur Internet
Tu veux savoir d’où vient une photo ou trouver des infos dessus ?
 Va sur Google Images, clique sur l’appareil photo et importe l’image.
Tu verras où elle apparaît sur le web. Très pratique !


 Astuce #8 : Retrouver un mot de passe oublié
Ton navigateur garde souvent tes identifiants.
 Sur Chrome : Paramètres > Mots de passe
Tu y trouveras tous les mots de passe enregistrés. Pratique quand la mémoire flanche !


 Astuce #9 : Voir l’historique de copier-coller
Tu copies plusieurs choses à la suite ?
 Sur Windows, appuie sur Windows + V
Tu verras une liste de tout ce que tu as copié récemment.
 Il faut l’activer une première fois dans les paramètres, mais après, c’est magique.


Astuce #10 : Créer un raccourci vers un site
Tu as un site que tu visites tous les jours ?
Clique sur l’icône à gauche de la barre d’adresse (le cadenas ou le globe), et glisse-la sur ton bureau.
Un double-clic et hop, le site s’ouvre directement.

Gran Mèr Kal : in zistoir lontan i fé ankor frisson

Gran Mèr Kal — ou Gran Mèr Kalle kom di bann vié moune, té in vie gramoune, in vié sorcière, ek son  long seveu, son guèl défrisé avek in balai dann son  min.
Zot i di li té rôd la nuit, sirtou kan fé noir té ariv é kan navé in gro van té soufl déor dann filaos.

Kan Gran Mèr Kal té rôd dann ravin

Li té vien rod marmay maloki, marmay té ravage, marmay i traîn déor kan fé noir.
La ravine, té son caze, gran Mèr Kal té inm bien marmay dann chemin.

Kan gro van té arive, ou té kapab antand son kri dérièr bann pie filaos.
Lé pa menter sa… zordi ankor kan in rafal i soufl, mi rapel enkor a mwin se zistoir la.
In zistoir pou fé pér… mé pou protéz a nou osi.

Nou bann manman, bann papa lontan i savé kosé.
Pou fé  rent anou vit la kaz, té fé pèrr ek sa : « Alé vit, Gran Mèr Kal va rattrap a ou ! »
Mi pe dire aou i marché  vitemen!!! nou té sa rent sou  varangue ou minm sou kouvert avek minm la tèt dessou.

Mon souvnir

Mi rapel mon manman té di amoin souvan kan la nuit té tomb, ou bien kan syclone té vien ek le van té souf for.
Mwin lavé zamévu Gran Mèr Kal la, mé son l’image té bien klèr dann mon tèt : in vie fanm an nwar, ek son balai dann la min, dérièr bann pié bwa.

Zordi, bann zistoir la lé pli telman raconté. Lé domaz.
Sa lé not’ zistoir, not’ kiltir, not’ léritaz.
Fo pa laisse sa disparèt.

Mi trouve lé inportan kontinyé koz de sa, rakont bann zistoir la a nout zanfan, pou ke zot koné sa é i oubli pas zistoir lontan.

É zot ? Zot koné sa zistoir la, zistoir Gran Mèr Kal ?
De moune la rakont a zot sa kan zot lété marmay?

Article inspiré par : https://audreyseryl3fle.wordpress.com/2012/04/06/gran-mer-kal-kelerile/

Voir le texte en français en page 2.

Mon medley du dimanche : « Medley Peï » de Missty,

« Medley Peï », c’est un mélange parfait de séga, le genre musical emblématique de La Réunion, et de rythmes actuels. Missty y revisite des classiques de la musique créole, mais toujours avec cette touche personnelle qui lui est propre.
Ce qui me frappe à chaque écoute, c’est la façon dont elle réussit à nous faire vibrer tout en nous reconnectant avec nos racines.

La chanson parle avant tout de la fête, de cette ambiance qu’on retrouve souvent dans les célébrations familiales ou communautaires.
Mais ce n’est pas n’importe quelle fête.
Ici, on parle de celle où l’on danse, où l’on rit, où l’on se sent à la fois libre et uni.
Missty nous plonge au cœur de cette tradition réunionnaise, avec une référence qui ne manquera pas de parler à beaucoup d’entre nous : le lamba blanc.
Ce vêtement traditionnel devient un symbole dans la chanson, un signe de la beauté créole, de l’identité de notre île.

Une culture réunionnaise à célébrer

Ce que j’aime avec « Medley Peï », c’est qu’il ne s’agit pas juste d’une chanson festive.
En écoutant Missty, on se rappelle que notre culture, nos traditions, nos musiques, sont des trésors qu’il faut partager et transmettre.
En quelques minutes, la chanson nous rappelle que le séga, le maloya, les danses et les coutumes ne sont pas juste des souvenirs du passé, mais des choses vivantes, à vivre, à respirer dans notre quotidien.

Avec « Medley Peï », Missty réussit à nous emmener dans un voyage au cœur de La Réunion.
C’est plus qu’un simple morceau, c’est un hommage à tout ce que notre île représente.
Une chanson qui nous rappelle qu’à travers la musique, la danse, et la culture, on peut non seulement se divertir, mais aussi se souvenir d’où l’on vient.
À écouter, danser et, bien sûr, partager !

missty chanteuse réunion

L’inexplicable : quand les croyances et les rituels nous sauvent

Il y a des souvenirs qui restent dans la tête, même longtemps après.
Chez nous, à La Réunion, on connaît des histoires qui, pour certains, sont juste des rumeurs, mais pour d’autres, c’est bien réel.
C’est arrivé à une proche, quelqu’un que je connais bien.

Un rituel étrange mais marquant

Au début, ça n’a pas semblé grave.
Des malaises, des comportements un peu étranges.
Mais peu à peu, ça a dégénéré.
Elle a commencé à avoir des crises violentes, hurlant, cassant tout autour d’elle, tapant contre les murs.
J’ai été témoin de ces crises plusieurs fois, et c’était tellement étrange et effrayant que je ne savais plus quoi penser.
Les médecins l’ont envoyée à l’hôpital psychiatrique pendant un moment, mais au fond de nous, on savait que ce n’était pas juste un problème psychiatrique. Il y avait autre chose.

Les anciens disaient qu’elle avait été envoutée, que ça venait d’un garçon avec qui elle avait eu une histoire. On ne savait pas trop ce qu’il avait fait, mais on sentait que ça venait de là.
Ce n’était pas seulement dans sa tête.

Le père Dijoux : un dernier recours

Quand elle est sortie de l’hôpital, on a décidé de l’emmener voir Madame Visnelda, la guérisseuse qui avait la réputation de s’occuper de ce genre de choses.
On espérait qu’elle pourrait l’aider.
Mais ce qu’elle nous a dit ce jour-là, ça nous a frappés :

« L’esprit est trop fort pour moi… Allez voir le père Dijoux. »

Quand elle nous dit ça, on comprend que c’est sérieux.

Alors, direction La Plaine des Cafres, chez le père Dijoux.
C’était un homme respecté, qu’on disait capable de s’attaquer à des choses que d’autres n’osaient même pas affronter.
Il nous a fait des prières, des bénédictions, et à la fin, il nous a donné un rituel à suivre :

« Préparez-lui un bain avec des herbes. Quand elle aura fini, prenez l’eau du bain et allez la jeter dans un carrefour à minuit. »

 

Je devais avoir 13 ou 14 ans à ce moment-là.
C’est moi, avec l’aide d’un adulte, qui ai pris cette bassine d’eau et je suis allé la jeter dans un carrefour à minuit.
Je me souviens encore de cette nuit, le vent, le silence.
C’était un peu effrayant, mais c’était aussi comme si on faisait quelque chose de très important, presque sacré.
On a jeté l’eau, puis on est repartis sans se retourner, comme il nous l’avait dit.

La fin des crises et une forme de paix retrouvée

Après ça, les crises ont commencé à se calmer, lentement mais sûrement.
Elle a retrouvé la paix, une forme de sérénité qu’on pensait perdue.

Aujourd’hui, je repense quelquefois à cette époque.
Certains diront que ce n’était que de la superstition, que tout ça n’est qu’une coïncidence.
D’autres y croiront profondément.
Mais quoi qu’il en soit,  ça m’a marqué.
Si je n’ai pas toutes les réponses, certains moments, certaines expériences, restent inexplicables, et ça fait partie de notre culture, de nos croyances à La Réunion.

Entre croyances et inexplicable

Ce genre d’expérience, entre croyances populaires et phénomènes inexpliqués, peut déranger et faire réfléchir.
Parfois, on est pris entre la rationalité et l’émotion, entre ce que la science peut expliquer et ce que nos cultures et traditions nous transmettent depuis des générations.
Les histoires comme celle-ci, qu’on y croie ou non, font partie de notre héritage, de notre manière de comprendre le monde autour de nous.

Pour moi, ce souvenir reste vivant, mystérieux…
En tout cas, l’important est que cette épreuve a permis à cette proche de retrouver une forme de paix.

Humour en vrac – # 50

Quiz du 1er Mai : Connaissez-vous bien le Muguet ?

Chaque année, on s’offre un brin de muguet pour « porter bonheur », bien que son efficacité soit jamais prouvée.
En revanche, refuser un brin peut entraîner des regards désapprobateurs.
Après réception, on ne sait jamais vraiment quoi en faire : vase improvisé, oubli dans le sac ou test de durabilité sur le bureau.
Enfin, le muguet semble surgir mystérieusement le 1er mai.

C’est le moment de tester tes connaissances avec ce quizz de 20 questions !
Tu sais probablement tout sur le muguet, mais es-tu vraiment incollable sur l’histoire de cette plante et les coutumes du 1er mai ?

Quiz Spécial Muguet

1️⃣ Quand offre-t-on traditionnellement du muguet ?

1er mai
14 juillet

✅ Réponse : 1er mai


2️⃣ Le muguet est-il toxique ?

Oui
Non

✅ Réponse : Oui


3️⃣ Quelle est la couleur principale du muguet ?

Blanc
Jaune

✅ Réponse : Blanc


4️⃣ Le muguet pousse principalement :

Dans les jardins
Dans les sous-bois

✅ Réponse : Dans les sous-bois


5️⃣ Quel autre nom donne-t-on parfois au muguet ?

Lis de mai
Fleur d’été

✅ Réponse : Lis de mai


6️⃣ Le muguet est souvent utilisé en parfumerie pour :

Son odeur épicée
Son odeur sucrée et florale

✅ Réponse : Son odeur sucrée et florale


7️⃣ Le muguet peut-il être cultivé en pot ?

Oui
Non

✅ Réponse : Oui


8️⃣ Dans quel pays le muguet est-il symbole de chance ?

France
Allemagne

✅ Réponse : France


9️⃣ Quel roi est à l’origine de la tradition d’offrir du muguet en France ?

Charles IX
Louis XVI

✅ Réponse : Charles IX


1️⃣0️⃣ Le muguet appartient à quelle famille botanique ?

Liliacées
Asparagacées

✅ Réponse : Liliacées


1️⃣1️⃣ Quelles sont les caractéristiques de la floraison du muguet ?

Il fleurit toute l’année
Il fleurit au printemps uniquement

✅ Réponse : Il fleurit au printemps uniquement


1️⃣2️⃣ Le muguet est parfois utilisé dans quelles sortes de produits de beauté ?

Crèmes et lotions
Gels douche uniquement

✅ Réponse : Crèmes et lotions


1️⃣3️⃣ Quelle est la particularité de l’odeur du muguet ?

Elle est très sucrée et légèrement fruitée
Elle est douce, fleurie et fraîche

✅ Réponse : Elle est douce, fleurie et fraîche


1️⃣4️⃣ En quelle saison trouve-t-on généralement le plus de muguet en France ?

En automne
Au printemps

✅ Réponse : Au printemps


1️⃣5️⃣ Le muguet est-il parfois utilisé dans la médecine traditionnelle ?

Oui, pour traiter des douleurs musculaires
Non, il est uniquement décoratif

✅ Réponse : Oui, pour traiter des douleurs musculaires


1️⃣6️⃣ Quel est le principal ingrédient actif du muguet dans la médecine traditionnelle ?

La digitaline
L’hydrocotyle

✅ Réponse : La digitaline


1️⃣7️⃣ Quelle partie du muguet est la plus toxique ?

Les fleurs
Les feuilles et les tiges

✅ Réponse : Les feuilles et les tiges


1️⃣8️⃣ Le muguet est associé à quel événement historique en France ?

La Révolution française
La fin de la Première Guerre mondiale

✅ Réponse : La Révolution française


1️⃣9️⃣ Quel est le nom scientifique du muguet ?

Lilium of spring
Convallaria majalis

✅ Réponse : Convallaria majalis


2️⃣0️⃣ Quelle est la durée de vie d’un brin de muguet coupé ?

1 à 2 jours
7 à 10 jours

✅ Réponse : 1 à 2 jours


Félicitations d’avoir terminé le quiz !

Bravo ! Tu as maintenant terminé mon quiz spécial muguet. J’ espére que tu as appris des choses intéressantes sur cette fleur magnifique qui, chaque année, apporte son lot de chance et de bonheur lors du 1er mai. Que tu ais répondu juste ou non, le plus important est de s’amuser tout en découvrant de nouvelles choses !

Et maintenant, clique sur le petit rectangle ci-dessous.

C’est pour toi!!!

 

Ces moments où j’aurais dû me taire : 3 gaffes mémorables

Il y a des moments où, malgré toutes les bonnes intentions, je ferais mieux de garder ma bouche fermée ou de m’enfoncer dans un trou de souris.
Voilà trois de ces moments gênants qui, aujourd’hui, me font rire (enfin, après coup).
Mais sur le moment, croyez-moi, je vous garantis que j’aurais voulu disparaître.

gaston lagaffe

1. Le bébé imaginaire au parc

Un mecredi, je me balade tranquillement dans le parc.
Tout d’un coup, un petit garçon, accompagné de sa maman, vient vers moi, et là, il me regarde fixement, puis pointe son doigt vers mon ventre et me sort avec une innocence désarmante :
« Bébé ? »

Silence.
Tout le monde autour se fige. Je suis là, pris au piège dans ma propre réponse :
« Non non, c’est pas un bébé… c’est juste un peu trop de samoussas et de carri poulet ! »
La maman s’excuse mille fois.
Moi, je n’aspire plus qu’à disparaître.
Mais voilà, il est trop tard, le mal est fait.

2. Joséphine au taf : la fameuse question

Après les vacances, je reviens au bureau et je croise Joséphine.
Elle est rayonnante, un petit ventre rond.
Alors, je ne réfléchis pas une seconde et je lui lance avec enthousiasme :
« Dis donc, Joséphine, on attend un heureux événement ? »

Elle me regarde, toute calme, et me répond avec un sourire léger :
« Non.Pas du tout. »

Le silence.
Je me fige. L’instant où tu te dis « Qu’est-ce que j’ai fait ? ». Je bafouille :
« Ah… je suis… vraiment désolé. »

3. Audrey, la voisine : encore une question mal placée

Cela faisait quelques semaines que je n’avais pas croisé ma voisine, Audrey.
Un jour, je l’aperçois enfin dans le hall de l’immeuble.
Elle est là, toute souriante, radieuse comme d’habitude.

Je la vois, et c’est immédiatement que la question fuse :
« Dis donc Audrey, c’est pour quand l’heureux événement ? »

Audrey, avec un petit sourire en coin, me répond calmement :
« L’heureux événement a 5 mois aujourd’hui. »

Gros blanc. Je me fige sur place.:
« Oh… heu… je voulais dire… je suis vraiment désolé… je ne savais pas… Déjà»

Moralité ?

Là, on se dit qu’il faut vraiment éviter certaines questions.
Même si l’intention est bonne, ne jamais présumer qu’une femme attend un bébé.

Et vous ? Vous avez déjà vécu des situations aussi gênantes ? Allez, racontez-moi vos pires moments de solitude en commentaire, qu’on rigole ensemble !

Souvenirs des cabinets lontan

Dans le temps, à La Réunion, les toilettes n’étaient pas dans la maison comme aujourd’hui.
Non, non… c’était dans une cabane en tôle ou en bois, dehors, au fond du jardin.
On appelait ça « les cabinets dehors ».
Pour les jeunes d’aujourd’hui, ça paraît bizarre, mais pour nous, c’était normal.

Une petite cabane au fond de la cour

Chez beaucoup de familles, il fallait sortir de la maison pour aller aux toilettes.
C’était une cabane un peu bancale construite par nous même, souvent faite en tôle, avec une planche trouée au-dessus d’un trou avec une fosse creusée aussi par nous même.

Pas de chasse d’eau ! Et le papier toilette ? Tè ! C’était du vieux journal découpé en morceaux, accroché à un clou. Parfois même, c’était des feuilles de café ou autres.

Aller la nuit… toute une aventure !

Aller là-bas dans la nuit!!!
On prenait un vieux projecteur qui marchait à moitié ou une bougie dans un bocal.
Faut dire, dans le noir, avec les moustiques et les bruits bizarres, on faisait pas trop le malin !

Je me rappelle un soir, à peine assis, j’entends un bruit à côté de moi. Je braque la lampe… et là, un lézard sur le mur, qui me regarde droit dans les yeux.
Tè, j’ai jamais couru aussi vite de ma vie pour retourner à la maison.

cabinet dehors à l'exterieur la réunion

Un petit coin tranquille quand même

Malgré tout, c’était aussi un petit endroit tranquille.
On s’asseyait là, on regardait les étoiles à travers les trous du toit en tôle, on écoutait le vent dans les feuilles.

La gestion des fosses : une solution à tout

Quand la fosse était pleine, il fallait bien faire quelque chose.
Alors, on reconstruisait un autre cabinet, un peu plus loin dans la cour.
C’était comme un cycle : une fosse se remplissait, on en creusait une nouvelle dans un coin un peu plus loin, loin des regards.
C’était un travail un peu pénible, mais ça faisait partie de nos habitudes.
J’ai dû connaître trois ou quatre cabinets dans ma vie à La Réunion, chacun avec ses particularités.

Des souvenirs qu’on aime encore raconter

Aujourd’hui, ces toilettes-là ont disparu.
Mais on en parle encore en famille, avec le sourire.

Té, ti rappelle chez mémé ? Les toilettes en tôle derrière le bananier ?

C’est des souvenirs lontan, des choses simples, mais qui restent dans nos mémoires.


Et vous ?

Est-ce que vous avez connu ça aussi ? Une petite anecdote à raconter ? Une frayeur?

Ma chanson du dimanche : « Les filles, les meufs » de marguerite

Aujourd’hui, j’avais envie de partager avec vous une chanson que j’adore.
C’est « Les filles, les meufs » de Marguerite.

Je l’avais découverte un soir dans Quotidien chez Yann Barthès.
J’ai tout de suite accroché.
Sa voix, sa façon de chanter, son petit piano, sa fraicheur et surtout le texte.
Franchement, il est génial. Simple, beau, touchant.
Elle parle des femmes, de ce qu’elles vivent, de ce qu’elles traversent, et c’est tellement bien dit.
Pas besoin d’en faire des tonnes, ça sonne vrai et ça fait du bien d’entendre ça.

Marguerite, je ne la connaissais pas avant cette émission.
Cette chanson, je la trouve pleine d’émotion, et j’aime ce qu’elle dégage.

Alors voilà, c’était ma chanson du dimanche. Si vous avez quelques minutes, écoutez-la, ça vaut vraiment le coup.

Et vous, c’est quoi votre chanson du moment ?

Jean-Charles Pitou — Zenfan Déraciné : un hommage poignant aux enfants de la Creuse

Sur Radiblog, j’aime mettre en avant des histoires, des souvenirs et des artistes qui font battre le cœur de La Réunion.
Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un clip qui m’a particulièrement touché.
Il s’agit de la chanson « Zenfan Déraciné » de Jean-Charles Pitou.

jean charles pitou.enfants de ka creuse

 

Une page méconnue de l’histoire réunionnaise

Dans ce titre chargé d’émotion, l’artiste réunionnais revient sur un épisode sombre de notre histoire et de la sienne : celui des enfants de la Creuse.
Entre les années 60 et 80, des milliers d’enfants réunionnais ont été envoyés en métropole, souvent sans que leurs parents ne puissent réellement s’y opposer.
Déracinés, loin de leur île, ils ont grandi dans l’oubli et la nostalgie de leur pays natal.

Jean-Charles Pitou, avec des mots simples et sincères, raconte cette douleur et ce manque d’identité, cette envie de retrouver ses racines et ce besoin de reconnaissance.
Coécrit et réalisé en clip par David Louisin, ce titre est un véritable hommage à ces « zenfan déraciné ».

Lavé promet anou, in lavénir meilleur Biensure sa té mentèr, nou té esclave ban dominèr

Un clip sobre et touchant

Le clip est émouvant, mêlant images d’archives et séquences actuelles pour faire vivre cette mémoire et rappeler que cette histoire fait aussi partie de la nôtre.

Une mémoire qu’il faut préserver

Bravo à Jean-Charles Pitou et David Louisin pour ce bel hommage.

Ma journée type en lycée au sein d’une agence comptable

Quand on pense à un lycée, on imagine surtout les élèves qui courent dans les couloirs, les profs qui enseignent, et les sonneries qui rythment la journée.
Mais il y a aussi nous, ceux qui sont dans l’ombre et qui font en sorte que tout fonctionne.
Je suis personnel administratif dans un lycée général, où il y a aussi une agence comptable.
Voici ce que peut être une de mes journées.

Dans un lycée, le rôle du service administratif est souvent discret mais essentiel au bon fonctionnement de l’établissement.
En tant que membre de l’agence comptable, mes journées sont remplies de tâches variées et d’imprévus. Entre la gestion des budgets, les demandes urgentes des professeurs et les préoccupations des élèves, chaque journée est différente mais tout aussi importante.
Voici un aperçu de ma journée type, où chaque minute compte pour que tout roule dans l’établissement.

travail administratif

Le bureau : une équipe de 4

On est 4 dans le bureau :

  • Une collègue qui gère la demi-pension : inscriptions, facturation, les fonds sociaux et tout ce qui concerne la cantine.
  • Une autre collègue s’occupe des établissements rattachés : elle gère leurs budgets et leurs dossiers.
  • L’agent comptable, celui qui gère la comptabilité de l’établissement, et tout le personnel administratif et régionaux.
  • Et moi, le plus ancien du bureau : je m’occupe de la comptabilité budgétaire, des contrats obligatoires, des manuels scolaires, des photocopieurs, mais aussi de la gestion administrative du personnel administratif et des agents Région.
    Et en plus de tout ça, je gère les clés, les badges d’entrée et les achats de Pass Navigo pour les déplacements des élèves.

⏰ Mes horaires de travail : de 07h45 à 16h15

Je commence à 07h45 et je termine à 16h15.
Dès mon arrivée, je suis plongé dans le bain.
Le téléphone commence à sonner, les élèves passent, les profs viennent demander des informations… il y a toujours quelque chose à faire.
Pas de répit avant la fin de la journée !

Téléphone, élèves et interruptions

Comme dans tous les bureaux, il y a les appels incessants, et puis les profs et élèves qui viennent sans prévenir.
Un collègue arrive et me pose une question qui « ne prendra que 5 minutes » mais qui en fait dure 20 minutes. Et bien sûr, il y a les urgences :

  • L’élève qui a perdu son manuel.
  • Le prof qui a un problème avec un photocopieur ou imprimante.
  • Les parents qui veulent des infos urgentes sur la demi-pension.

On a toujours un téléphone qui sonne, des personnes qui viennent nous voir, et des demandes à gérer à la volée.
La porte du bureau reste constamment ouverte.

Quand quelqu’un manque, il faut pallier

Et bien sûr, quand quelqu’un est absent (pour x raisons), il faut palier immédiatement et gérer les demandes qui arrivent sans prévenir.
Tout le monde doit prendre le relais et s’assurer que tout roule, de l’absentéisme à la gestion des urgences, en passant par les demandes des élèves, des profs, et des parents.
Même si la pression monte, il faut garder son calme et s’adapter.

Une gestion administrative au quotidien

En parallèle de toutes ces urgences, je gère aussi des tâches plus administratives. C’est là qu’il faut de l’organisation et un peu de patience.

Je suis constamment plongé dans des dossiers de gestion administrative, que ce soit pour les agents Région, le personnel administratif, ou encore la gestion des contrats et des manuels scolaires.
Et quand ce n’est pas ça, je m’occupe des mandatements, de documents à remplir, de matériel à commander ou de missions ponctuelles pour le personnel technique et des commandes pédagogiques.

Je gère aussi les achats de Pass Navigo pour les déplacements des élèves, un aspect administratif important pour leur permettre de se rendre aux sorties scolaires en dehors du lycée.
Ce n’est pas toujours simple, mais c’est essentiel pour leur mobilité.

☕ Le café du matin : un moment clé

Malgré tout ça, le café du matin reste un moment incontournable.
Un petit temps de pause avant que la journée ne commence vraiment, où l’on peut échanger des anecdotes et se préparer mentalement pour la journée à venir.
C’est aussi l’occasion de prendre un peu de recul avant de se lancer dans tout ce qui va suivre.

En résumé

Travailler dans un service administratif de lycée, c’est être un peu partout à la fois.
Comptabilité budgétaire, contrats, gestion du personnel administratif et des agents Région, gestion des manuels, des photocopieurs, des clés, des badges, des Pass Navigo, et des demandes imprévues… tout ça, c’est mon quotidien.

Au bureau, on est 4 à faire tourner la machine : ma collègue de la demi-pension, celle des établissements rattachés, l’agent comptable, et moi, le plus ancien du bureau.
On gère tout ça avec le sourire, même si les interruptions et les urgences sont constantes.
Et comme disait un ancien proviseur :

« Vous êtes le couteau suisse de l’établissement. »

Et, franchement, je crois qu’il n’avait pas tort !

Voilà, j’espère que cet aperçu de ma journée t’aura donné une idée du boulot qu’on fait dans l’ombre pour que tout fonctionne.
Si tu veux en savoir plus ou partager ton propre quotidien, n’hésite pas à laisser un commentaire !

Les belles rencontres n’ont pas d’âge

Une rencontre inattendue

On entend souvent dire qu’en vieillissant, il devient plus difficile de se faire de nouveaux amis.
C’est vrai qu’avec le temps, nos habitudes sont bien installées, nos cercles d’amis se stabilisent et les occasions de rencontrer de nouvelles personnes se font plus rares.
Mais parfois, la vie nous réserve de jolies surprises.

2 chats bras dessous dessus

Une amie de ma compagne devenue la mienne

C’est ce qui m’est arrivé récemment.
Il y a quelques temps, un couple d’amis était à la maison.
Enfin… c’était surtout des amis de mon amie.
Je ne les connaissaient pas très bien.
Nous étions allés leur rendre visite l’année dernière dans leur campagne, où ils nous avaient très bien reçus. Cette fois, c’était à mon tour de les accueillir chez moi.

Une soirée au restaurant

Pendant un grand week-end, nous avions partagé de bons moments.
Un soir, nous sommes allés au restaurant tous les quatre.
Une belle soirée pleine de rires et de discussions.

Une balade au parc du château de Versailles

Et le dimanche, nous avions profité du beau temps pour aller visiter le parc du château de Versailles.
Les jardins étaient magnifiques.
Une promenade agréable où les conversations ont continué naturellement.

Le courant est passé tout de suite

Ce qui m’a surtout marqué, c’est la facilité avec laquelle nous nous sommes entendus.
Son compagnon et moi avons vite sympathisé.
Ce n’est pas toujours évident quand deux personnes qui ne se connaissent pas doivent passer plusieurs jours ensemble.
Mais là, le courant est passé tout de suite.

Il n’y a pas d’âge pour les belles rencontres

Cette rencontre m’a rappelé qu’il n’y a pas d’âge pour se faire de nouveaux amis.
Il suffit parfois d’une invitation, d’un repas partagé, d’une balade ou d’un simple échange pour que naisse une nouvelle complicité.

Des amitiés précieuses

Les amitiés qui arrivent plus tard dans la vie sont peut-être moins nombreuses, mais elles sont souvent plus sincères, plus profondes et surtout, elles sont précieuses.
Il suffit de rester ouvert et de saisir les occasions quand elles se présentent.

La vie nous réserve encore de belles rencontres

Ce moment là m’a montré qu’il reste de belles personnes à rencontrer et de bons moments à vivre ensemble. Et je suis heureux de pouvoir dire qu’une nouvelle amitié est née.

« L’amitié double les joies et réduit de moitié les peines. »
— Francis Bacon

Et vous, avez-vous récemment fait une rencontre amicale inattendue ?

La Réunion dans mes bagages : Souvenirs épicés et instants gravés

Chaque fois que je quitte La Réunion pour rentrer chez moi, il y a ce sentiment étrange, ce petit pincement au cœur. Comme si je laissais un bout de moi là-bas… mais que l’île glissait quand même un petit quelque chose dans mes bagages.
Alors, pour ne rien oublier, j’ai dressé la liste de ces souvenirs que je rapporte systématiquement. Et croyez-moi, ça sent bon le soleil et les épices !

fruits de la Réunion


Les saveurs péï que je ne peux pas oublier

La première chose qui atterrit dans ma valise : le rhum arrangé. Même si je n’en bois pas, il y a toujours quelqu’un qui prépare le sien, ou alors je trouve de jolies bouteilles artisanales sur les marchés, juste pour faire plaisir autour de moi.

Et puis il y a l’incontournable vanille de Bourbon, douce et parfumée, qui me ramène direct dans la cuisine de ma grand-mère, de ma mère.

Mais surtout, je fais le plein d’épices :
curry, gingembre, curcuma, cannelle, piment, massalé… Une poignée de ces poudres magiques et me voilà de retour sur l’île à la première bouchée.


Les trésors faits main

Je craque souvent pour des bijoux en graines ou en coquillages, faits main, trouvés sur les marchés.
Un jour, j’ai même ramené des colliers et des pendentifs en forme de carte de La Réunion. Discret, mais chargé de sens. C’est comme si l’île restait tout près de moi, même à des milliers de kilomètres.

Et puis il y a ce morceau de lave du Piton de la Fournaise, ramassé lors d’une rando en famille. Un caillou noir, sans valeur marchande, mais avec une énorme valeur sentimentale.


Les souvenirs immatériels, les plus précieux

Oui, je prends plein de photos et vidéos :

  • les couchers de soleil à Saint-Leu,
  • un séga improvisé sur la plage,
  • des scènes de vie animées sur les marchés.

Les vrais trésors sont ailleurs.
Ce sont :

  • la chaleur douce du matin à Cilaos,

  • la brise légère qui vous caresse le visage,

  • les vagues contre les falaises,

  • les rires partagés en famille autour d’un bon cari,

  • ou ces odeurs de repas qui flottent dans l’air à l’heure du déjeuner.


Les confitures péï et douceurs sucrées

Je ne repars jamais sans quelques pots de confiture maison :
goyavier, letchi, tangor, tomatesCes douceurs lontan,  un petit bout de Réunion pour le petit-déj.


La dernière virée au marché avant le départ

Avant chaque vol retour, il y a une ultime balade au marché de Saint-Paul ou de Saint-Pierre.
Ces marchés, c’est l’âme de l’île.
Chaque étal est un voyage.
Et chaque produit que je ramène, une promesse de prolonger un peu le séjour.


En résumé

Ce que je ramène avant tout, ce sont des instants vécus.
Des émotions gravées.
La Réunion reste bien présente, dans mes souvenirs, dans ma cuisine… et surtout dans mon cœur.

« Les plus beaux souvenirs sont ceux qu’on ne peut pas prendre en photo »


Et vous ?

Quel est LE souvenir que vous ramenez toujours de La Réunion ?


Proverbe créole pour la route :

« Sak vide i pèse pa, le souvnir dann sak ki son pwa. »
(Ce n’est pas le sac vide qui pèse, ce sont les souvenirs dedans qui font son poids.)

Comment est produite la fumée blanche ou noire lors de l’élection d’un nouveau pape ?

Après une petite recherche sur internet, je me suis demandé comment était fabriquée cette fameuse fumée blanche ou noire qu’on voit sortir de la cheminée de la Chapelle Sixtine lors de l’élection d’un nouveau pape. Voici ce que j’ai pu trouver.

Le conclave : une tradition vieille de plusieurs siècles

Lorsqu’un pape quitte ses fonctions, soit par décès soit par renonciation, le Vatican convoque une réunion d’élection(conclave).
Ce rassemblement strictement réservé aux cardinaux vise à désigner le successeur du souverain pontife. L’un des éléments les plus marquants de ce processus ancestral reste ce fameux signal fumigène qui informe le monde entier du résultat du scrutin.

Fumée noire ou blanche : un code précis

  • Fumée noire : elle indique qu’aucun candidat n’a obtenu la majorité requise (au moins deux tiers des voix). Cette fumée est obtenue en ajoutant un mélange de produits chimiques aux bulletins brûlés : du perchlorate de potassium, de l’anthracène et du soufre, produisant ainsi une fumée dense et sombre.

  • Fumée blanche : elle annonce l’élection d’un nouveau pape. Cette fois, un autre mélange est utilisé : du perchlorate de potassium, du lactose et de la colophane (une résine végétale).
    Le résultat est une fumée claire, facilement identifiable.

Pape de dos

Une tradition adaptée au fil du temps

Avant le XXe siècle, la distinction entre les deux fumées était moins évidente, et il arrivait que les fidèles aient du mal à savoir si un pape avait été élu ou non. Ce flou a parfois donné lieu à des scènes de confusion sur la place Saint-Pierre. Depuis 1914, et plus encore depuis le conclave de 2005, le Vatican utilise des mélanges chimiques précis pour garantir des fumées nettement distinctes.

Un symbole fort

Au-delà de sa fonction pratique, ce signal de fumée est devenu un symbole universel.
Dans un monde où l’information circule en continu et instantanément, ce rituel vieux de plusieurs siècles conserve une dimension solennelle et spectaculaire qui fascine encore aujourd’hui croyants et curieux du monde entier.

Voilà, vous savez tout !
La prochaine fois que vous verrez cette fameuse fumée s’élever au-dessus du Vatican à la télé, vous pourrez impressionner vos amis en leur expliquant ce qu’il y a dedans… et si elle est blanche, vous pourrez vous dire : « Habemus papam ! » – nous avons un Pape !

Les spams que je reçois – N°8

Ah, les spams…
Ces messages indésirables qui envahissent ma boîte mail comme comme des mouches affamées autour d’un carry camarons.
Chaque jour, je découvre une nouvelle cargaison de spams plus farfelus que les précédents.
Petit florilège…

spams

« Bravo, vous êtes l’heureux gagnant ! »

Le grand classique. Selon ces messages, j’ai déjà remporté un iPhone 15 Pro Max Extra Gold, une Tesla, un séjour à la Réunion et un bon d’achat de 50 000 € !!!!!!

Les héritages tombés du ciel

« Bonjour cher Monsieur Radiblog, je suis la princesse N’Domboulélé du Bénin et je désire vous léguer 25 millions de dollars. Merci de m’envoyer vos coordonnées bancaires. »
Franchement, avec tout ce que j’ai virtuellement hérité depuis l’ouverture de ma boîte mail, je pourrais acheter la moitié du Bénin!!!!!

Les remèdes miracles

Des pilules pour agrandir ceci, des tisanes pour le cholestérol et contre le cancer à base de bave de crapauds et des lotions qui font repousser les cheveux même sur un galet poli par la mer.

Les investissements magiques

On me propose aussi souvent de placer mon argent dans une cryptomonnaie ultra-secrète qui fera de moi un millionnaire d’ici dès demain matin, ou encore d’acheter un lopin de terre sur la lune!!!!!!!

Les tentatives de phishing

« Votre compte bancaire a été désactivé. Cliquez ici pour le réactiver. »
Le message est souvent truffé de fautes et de phrases traduites à la va-vite genre « Chère Client, bien faire de vous contacter urgentement ». Ces banques où je n’ai pas même pas de compte.

Finalement, entre les héritages imaginaires, les promesses d’iPhone et les offres de placement sur la Lune, ma boîte mail est devenue une vraie jungle urbaine… pleine de surprises, mais aussi de pièges à éviter. : « Mais qui, au juste, tombe dans ces pièges ? »

Alors, à tous les spammers, je vous dis : continuez à envoyer vos messages farfelus, vous ne savez pas à quel point vous me faites rire. Mais, si jamais vous cherchez vraiment à m’impressionner un jour, envoyez-moi plutôt un ticket pour un concert de Bob Marley à Paris, je serai plus réceptif !

Les p’tits bals du samedi soir à La Réunion

De 15 à 19 ans, chaque samedi soir, c’était un rituel : le bal.
Oui, pas un bal dans un salon chic ou avec des robes à paillettes, mais bien dans les salons de bals de La Réunion.
Chaque semaine, on changeait souvent de ville, on changeait de décor, mais l’ambiance restait la même : orchestre en live, sono qui déchire, des moments de folie… et surtout, des occasions en or pour rencontrer des filles.

Un coup au Tout Va Bien à la Ravine-des-Cabris, la semaine suivante au Flamboyant à l’Etang-Salé, puis au Kiosque 2000 au Tévelave ou encore chez Ti- Barbe à saint-pierre, L’appollo night, le Chapiteau, sans oublier la mythique Soucoupe Volante à la Plaine Des Cafres, où tu savais que, peu importe la distance, il y aurait toujours une nouvelle occasion de croiser un regard, d’échanger un sourire, et pourquoi pas de tenter une danse.

Mais ce qui rendait ces soirées inoubliables, c’étaient les orchestres.
C’était l’époque où les Superjets, les Soul Men et Pop’s Expérience et autres enflammaient les pistes de danse.
Leur musique, leur énergie, faisaient de chaque soirée un véritable événement.
Je pouvais y aller juste pour écouter ces groupes emblématiques…

les soul men, pop's exêrience, superjet

 

D’abord l’orchestre, ensuite la sono

Les bals commençaient toujours par un orchestre en live.
Leur musique donnait à chaque morceau une nouvelle dimension.

Puis vers 2h, la sono reprenait le relais.
Là, c’était la folie. Les slows (surtout ceux où tu osais à peine poser tes mains sur les hanches de la demoiselle), les séga et maloya qui te donnaient le prétexte parfait pour continuer à discuter tout en dansant.
Et puis il y avait toujours ce moment magique : le regard échangé pendant un slow, un sourire timide, et tu savais que t’avais trouvé la bonne personne avec qui passer la soirée.

La jeunesse, la folie, l’insouciance !
Et surtout, la recherche de nouveaux visages, de nouvelles histoires.
Parce que oui, au fond, ces bals étaient aussi des scènes de rencontre, un prétexte pour approcher, engager la conversation, et rêver à une nouvelle romance (ou juste à un petit flirt de fin de soirée).

Nostalgie et souvenirs

Je garde tous ces souvenirs comme un trésor, parce que ces soirées, c’étaient des moments vrais.
C’est là qu’on a dansé nos premières vraies danses, partagé nos premiers fous rires, et peut-être même trouvé l’amour, même si c’était juste pour une nuit.
Ces balades musicales et ces soirées à rigoler sans se prendre la tête, c’étaient un peu la bande-son de nos vies d’ados.

Et toi, t’as connu cette époque, 1980-84 ? T’as dansé dans quel salon de bal à La Réunion ?