Si t’as jamais entendu parler de Grèn Sémé, c’est soit que t’as passé ta vie dans une grotte sans wifi, soit que ton poste radio est bloqué sur Radio Nostalgie spécial Patrick Sébastien. Parce que Grèn Sémé, c’est LE groupe réunionnais qui dépoussière le maloya, le secoue bien fort, et le fait voyager aux quatre vents.
Maloya métissé et poésie qui touche l’âme
Grèn Sémé, c’est l’histoire d’un trio de potes, avec à leur tête Carlo De Sacco, auteur-compositeur qui connaît bien ses racines. Enfants du maloya et de la créolité d’aujourd’hui, ils mélangent les genres comme on touille un bon cari : un peu de maloya traditionnel, une pincée de chanson française, un soupçon d’électro, et des paroles qui parlent au cœur.
Leurs textes ? Poétiques, intimes, parfois militantes, toujours vraies.
Des albums comme des carnets de voyage
Depuis leurs débuts dans les années 2010, ils nous ont offert plusieurs albums qui respirent la liberté et la révolte en douceur. Je me rappelle encore Hors-sol — un disque marquant avec des titres comme Pésèr ou Ti Marik qui restent bien collés en tête.
Puis est venu Zénès, un puissant appel à la jeunesse réunionnaise pour qu’elle se lève, affirme son identité et prenne en main son avenir.
À chaque chanson, Grèn Sémé plante une graine — et leur nom, ça veut dire « grains semés ». Ces graines-là poussent vite, dans la tête et dans le cœur.
Fiers d’être Réunionnais, citoyens du monde
Ce que j’adore chez eux, c’est ce respect des anciens, cette volonté de raconter le monde à leur manière, sans faire la morale. Grèn Sémé parle d’identité, d’exil, de mémoire, d’amour — tout ça en créole, en français, en chanson.
Si tu veux découvrir ou suivre leur aventure :
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YouTube : https://www.youtube.com/@grenseme
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Site officiel : https://gren-seme.re/
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Instagram : https://www.instagram.com/gren_seme/
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