Depuis quelques années déjà, on nous propose dans de nombreux magasins d’arrondir nos paiements à l’euro supérieur, prétendument pour soutenir des associations.
Si cette initiative peut sembler noble, je m’y oppose fermement.
Pourquoi ?
Parce que je préfère choisir moi-même les causes que je soutiens, sans qu’on me force la main.
Je donne, mais à qui je veux!
La solidarité est un choix personnel, et j’estime qu’elle doit rester libre
Un engagement réfléchi : lorsque je décide de donner, c’est aux associations que j’ai choisies, après m’être renseigné sur leur travail et leur impact.
Un lien direct : donner directement à une association me permet de savoir précisément où va mon argent, sans intermédiaires.
Avec l’arrondi, ce choix est retiré.
On me demande de soutenir des associations dont je ne connais parfois même pas le nom, et encore moins la manière dont elles utilisent les fonds.
Outre l’absence de contrôle, plusieurs aspects de ce système me dérangent profondément
Un manque de transparence : très peu d’enseignes expliquent clairement à quelles associations les dons sont versés, ni quel pourcentage est réellement transmis.
Une stratégie marketing : cela donne une image solidaire aux entreprises, mais combien d’entre elles participent elles-mêmes ? Pourquoi ne doublent-elles pas les montants collectés pour montrer leur engagement ?
Dans de nombreux magasins, le système est conçu pour inciter, voire culpabiliser
Le bouton « vert pour valider » suggère qu’accepter est la bonne chose à faire.
Le bouton « rouge pour refuser » donne l’impression qu’on dit « non » à une cause noble.
Ce n’est pas à un écran ou à une entreprise de juger de ma générosité.
Donner, oui, mais pas au détriment de mes principes.
Je ne suis pas contre le don, bien au contraire, mais je refuse de laisser des enseignes imposer leur façon de faire. (D’ailleurs, c’est une des raisons pour laquelle je n’y vais que très rarement dans les grands hypermarchés……la petite boucherie, le légumier et le marché du coin me vont très bien)
Si elles veulent réellement soutenir des causes, pourquoi ne pas prélever une petite part de leurs propres bénéfices, au lieu de compter sur mes arrondis?
L’arrondi à l’euro supérieur peut sembler pratique, mais il dénature la vraie générosité.
Pour ma part, je continuerai à donner, mais à des associations que j’ai choisies, en toute connaissance de cause.
L’arrondi à l’euro supérieur : pourquoi j’ai arrêté d’accepter
Quand cette pratique a été introduite dans les magasins, je me suis laissé convaincre. Arrondir à l’euro supérieur pour aider des associations semblait être une bonne idée. Mais avec le temps, j’ai compris que ce système n’était pas aussi vertueux qu’il y paraît.
Aujourd’hui, je refuse systématiquement, et voici pourquoi
Comme beaucoup, je me suis dit que donner quelques centimes ne représentait rien pour moi, mais pouvait faire une différence pour une bonne cause. En quelques secondes, avec un simple clic sur le bouton vert, j’avais l’impression de faire un geste solidaire.
A qui profite vraiment mon don ?
Les associations ne sont pas toujours mentionnées clairement, et on ne sait pas exactement comment cet argent est utilisé.
Et les enseignes dans tout ça ?
Pourquoi demander aux clients de participer alors que les grandes entreprises ont des moyens bien plus conséquents pour soutenir des causes ?
Après quelques expériences, j’ai commencé à trouver ce système irritant
- A chaque passage en caisse, on vous pose la même question, et dire « non » peut finir par devenir gênant, surtout quand le caissier ou les autres clients vous observent.
- Une culpabilisation déguisée : avec un bouton vert pour accepter et rouge pour refuser, le système joue sur les émotions. Refuser donne presque l’impression d’être insensible, ce qui est injuste.
- Un manque de contrôle : je préfère choisir moi-même les associations que je soutiens, après m’être renseigné. Je veux savoir où va mon argent et comment il est utilisé.
Désormais, c’est non systématique!!
Aujourd’hui, j’ai pris ma décision : je refuse systématiquement l’arrondi. Non pas par manque de générosité, mais parce que je veux rester maître de mes dons.
Je choisis mes causes : je donne directement à des associations que je connais et qui partagent mes valeurs.
Je refuse la pression sociale : je n’ai pas à justifier mon refus à un écran ou à un caissier.
Si les entreprises veulent vraiment promouvoir la solidarité, elles pourraient
Participer elles-mêmes en doublant ou triplant les sommes collectées.
Être plus transparentes sur les associations soutenues et l’utilisation des fonds.
Conclusion : solidarité, oui, mais pas comme ça
Je crois profondément en l’importance de soutenir les bonnes causes, mais pas au détriment de ma liberté de choix.
L’arrondi à l’euro supérieur, tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, manque de transparence et repose sur une pression sociale subtile.
Et vous, avez-vous déjà accepté ce système ? Ou, comme moi, avez-vous décidé de le refuser ?
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