“La citation du jour : La vie est trop importante pour être prise au sérieux.”
Aujourd’hui, je vous parle d’un groupe que j’adore et qui mérite largement sa place dans la cour des grands : Grèn Sémé.
De la poésie dans les veines et des rythmes dans les baskets
Grèn Sémé, c’est un savant mélange de maloya, cette musique de l’âme et des ancêtres de La Réunion, de chanson française, et de musiques du monde.
Ils sont capables de te faire pleurer sur un texte à fleur de peau et, trois minutes plus tard, de te faire sauter partout comme un cabri!!!!
Leur force, c’est aussi la poésie.
Les textes sont ciselés, profonds, parfois engagés, souvent touchants, toujours sincères. Ils chantent l’exil, l’identité, l’amour, les racines, la mer, la vie, quoi. Et même quand tu comprends pas tout, tu ressens.
Création du groupe en 2006 autour de Carlo De Sacco.
Je les ai entendus pour la première fois en 2011 avec leur premier album éponyme.
Vous pouvez l’écouter et même télécharger via ce lien : http://www.gren-seme.re/boutik/
Le maloya du futur
Grèn Sémé, c’est un peu comme si Alain Péters, Danyèl Waro et Radiohead avaient fait un pique-nique ensemble sur une plage de Saint-Leu.
Ils prennent le maloya, l’électro, la chanson à texte, et ils brassent tout ça dans un shaker créole qui détonne.
Ils prouvent que le maloya est vivant, qu’il peut se réinventer sans renier son âme.
Un maloya moderne, planant, mélancolique, mais toujours ancré dans la terre, dans l’humain.
« Hors sol » est le premier extrait du nouvel album qui sortira fin octobre 2016.
En vidéos, je vous mets les 2 clips.
Le clip officiel et la version acoustique filmée au « Bras de la Plaine ».
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