Ce que j’ai lu dans la presse #1

Ce que j’ai lu dans la presse dernièrement….
Ces derniers jours, plusieurs articles de presse ont retenu mon attention.

Et vous, qu’est-ce qui vous a marqué dans l’actualité ces derniers temps ?

Marie Lyse Collet,  « figure du Cap Méchant » n’est plus

Il y a quelques années, je vous en avais parlé de cette femme, Elise,
Marie Lyse Colle n’est plus.
Elle nous a quitté ce jour.
C’est le maire de la commune de Saint Philippe, Rivière Olivier qui l’a annoncé sur sa page Facebook.

Pendant des décennies, elle a été une figure familière de nos paysages, présente sur les sites touristiques, notamment au Cap Méchant, où elle “prêchait sa bonne parole”.
Mais derrière ses mots, souvent énigmatiques, derrière ce visage marqué par le soleil, derrière cette silhouette arpentant inlassablement les lieux, il y avait une femme qui a traversé bien des épreuves.

Mon souvenir du dimanche : anisette et boudoirs

Une tradition réunionnaise pour bien commencer l’année.

À la Réunion, chaque début d’année s’accompagne de moments chaleureux où se mêlent traditions et convivialité.
Parmi elles, une habitude rassemble les familles autour d’une saveur particulière : celle de l’anisette Marie Brizard accompagnée de boudoirs.


Un rituel simple.

Boire de l’anisette, cette liqueur parfumée à l’anis, avec des boudoirs est bien plus qu’un plaisir gustatif. C’est un moment de partage et de souvenirs, souvent associé à la période des fêtes ou au début du mois de janvier.

Souvenirs en famille.

Chez nous, ce rituel était attendu avec impatience.

Ma mère préparait tout avec soin, et dès que tout était prêt, c’était un vrai rassemblement familial.

Tout le monde avait sa place autour de la table, des plus âgés aux plus jeunes.

Ce qui rendait ces moments encore plus spéciaux, c’était le petit privilège accordé aux enfants : une goutte d’anisette dans un verre d’eau. Rienqu’une goutte, mais pour nous, c’était une façon de nous inclure dans cette tradition des grands.

La douceur des boudoirs.

Les boudoirs, ces biscuits légers et croquants, trempés dans l’anisette. On rivalisait pour tremper le biscuit sans qu’il ne se casse dans le verre, tandis que les adultes échangeaient des anecdotes et des souvenirs.

Une tradition à préserver

Même si ce rituel tend à se raréfier, il reste vivant dans ma mémoire.

Et vous, cette tradition fait-elle encore partie de votre début d’année?