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Partir n’est pas disparaître… et l’amour ne meurt jamais

“La citation du jour : Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris. ”

Vous n’êtes pas sans savoir que je suis parti en vacances à La Réunion cet été. Ce voyage m’a offert de beaux paysages, des souvenirs lumineux… mais aussi un moment de réflexion sur ceux qui nous quittent. Inutile de vous dire que certaines personnes sont déjà parties depuis ma dernière visite en 2022, et que trois membres de ma famille sont aujourd’hui très âgés et malades.

Dans ces instants de nostalgie et de peine, ces poèmes envoyés par Françoise en septembre 2016, m’ont profondément aidé. Ils rappellent que la mort n’efface ni l’amour, ni les liens tissés au fil du temps. Elle transforme simplement la présence visible en une présence subtile, toujours vivante dans nos cœurs et nos souvenirs.

La suite de cet article partage cette vision : la mort comme un passage, la mémoire comme un fil qui ne se rompt jamais, et l’amour qui continue de circuler, doux et lumineux, même lorsque ceux que nous aimons semblent loin de nous.


La mort… ce mot qui fait frissonner et retenir le souffle. Et pourtant, si l’on écoute bien, elle n’est jamais vraiment une fin.

Saint Augustin disait :
« Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté… le fil n’est pas coupé. »

Quand quelqu’un que l’on aime disparaît, il n’emporte pas nos souvenirs ni notre tendresse. Il continue de vivre dans nos rires, dans nos paroles, dans tout ce que nous partagions.

Benoît Marchon nous invite à regarder autrement :
« Quelqu’un meurt, et c’est comme une graine germant dans une terre nouvelle… »

Chaque départ peut devenir un commencement. La fin d’une vie n’est qu’un changement de décor, un voyage vers d’autres paysages, peut-être invisibles à nos yeux, mais tangibles dans le cœur et l’âme.

Et la sagesse hawaïenne nous dit :
« Maintenant que je suis parti, laissez-moi aller… Pleurez-moi quelques temps, et ensuite laissez votre peine se transformer en joie. »

La séparation n’est qu’un instant. L’amour reste intact, il circule autour de nous, doux et lumineux. Quand le moment viendra pour nous de franchir ce passage, il y aura un sourire, une accolade, un accueil qui nous dira : « bienvenue chez nous. »

Ces trois visions se rejoignent. Elles nous enseignent que la mort ne fait que changer la forme de l’amour. Elle transforme les étreintes en souvenirs, les mots en murmures, et les regards en éclats lumineux dans nos mémoires. Elle nous invite à vivre pleinement chaque instant, à chérir ceux qui sont là, et à garder la foi.

Alors, quand quelqu’un s’en va, ne fermez pas la porte de votre cœur. Écoutez le fil qui continue de vibrer. Car tout est bien. Tout est toujours bien.

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Les poèmes originaux

Saint Augustin

L’amour ne disparaît jamais… la mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.
Je suis moi et vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
Ne changez rien au ton,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée, simplement parce que je suis hors de votre vue?
Je vous attends, je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.

Benoît Marchon

Quelqu’un meurt,
Et c’est comme des pas Qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ Pour un nouveau voyage…
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme une porte Qui claque.
Mais si c’était un passage S’ouvrant sur d’autres paysages…
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme un arbre Qui tombe,
Mais si c’était une graine Germant dans une terre nouvelle…
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme un silence Qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre La fragile musique de la vie…

Poème hawaïen

Maintenant que je suis parti, laissez-moi aller
Même s’il me restait encore des choses à voir et à faire.
Ma route ne s’arrête pas ici.
Ne vous attachez pas à moi à travers vos larmes.
Soyez heureux de toutes les années passées ensemble.
Je vous ai donné mon amour,
Et vous pouvez seulement deviner combien de bonheur vous m’avez apporté.
Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez témoigné
Mais il est temps maintenant que je poursuive ma route.
Pleurez-moi quelques temps, si pleurer il vous faut.
Et ensuite, laissez votre peine se transformer en joie
Car c’est pour un moment seulement que nous nous séparons
Bénissez donc les souvenirs qui sont dans votre cœur.
Je ne serai pas très loin, car la vie se poursuit
Si vous avez besoin de moi, appelez-moi, je viendrai
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher.
Je serai près de vous.
Et si vous écoutez avec votre cœur,
Vous percevrez tout mon amour autour de vous dans sa douceur et sa clarté.
Et puis, quand vous viendrez à votre tour par ici,
Je vous accueillerai avec le sourire
Et je vous dirai: « bienvenue chez nous ».




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