Retour à La Réunion – Août 2025 : quand le silence des Hauts l’emporte sur les aboiements
“La citation du jour : L’humour est la politesse du désespoir.”
Vous savez (ou pas ?) que je suis natif de La Réunion, et que mon attachement à mon île ne s’est jamais envolé. Même après des années loin d’elle, l’amour est resté intact. Un amour parfois piquant, parfois critique, mais toujours sincère.
En août 2025, j’ai de nouveau posé mes valises au pays pour trois semaines. Comme tous les trois ans environ. Un retour aux sources, aux saveurs, aux odeurs… et je dois bien l’avouer, avec une petite appréhension en tête. Car lors d’un séjour en 2014, un sujet m’avait profondément marqué : les chiens errants.

Un souvenir encore bien présent
Lors de mon précédent passage, il était impossible de les ignorer. Dans les bas surtout. Des chiens maigres, souvent en groupe, errant près des plages, des marchés, des aires de pique-nique. Une présence parfois oppressante, qui gâchait certains moments et me poussait, je l’avoue, à éviter la côte.
Moi qui ne suis pas très à l’aise avec les chiens depuis une morsure dans l’enfance (oui, la cicatrice est toujours là…), cette réalité avait renforcé mon refuge naturel : les Hauts.
Une amélioration nette et visible
Mais cette fois, quelque chose était différent. Très différent.
En descendant dans les bas, en longeant la côte, en m’arrêtant pour un sandwich ou un pique-nique, j’ai constaté une amélioration considérable. Les chiens errants sont toujours là — ne soyons pas naïfs — mais en bien moins grand nombre. Fini les meutes affamées qui surgissent à la moindre odeur de samoussas. Fini ce sentiment constant de tension.
On sent clairement que des actions ont été menées : campagnes de stérilisation, prises en charge associatives, sensibilisation. Le problème n’a pas disparu, mais il est enfin pris au sérieux. Et ça change tout.
Un soulagement… et un espoir
Pour les habitants, pour les visiteurs, mais surtout pour les chiens eux-mêmes, cette évolution est une excellente nouvelle. Voir moins de détresse animale, moins de danger potentiel, c’est un vrai soulagement.
Cette fois, j’ai pu profiter pleinement de l’île, sans ce poids en arrière-plan. Redescendre sur la côte n’était plus une source d’angoisse, mais de plaisir retrouvé.
La Réunion, toujours intense… et en progrès
La Réunion reste ce pays magnifique que je porte dans mon cœur : ses paysages dignes des plus beaux documentaires, sa culture vibrante, ses carrys qui embaument les ruelles, et ses habitants au cœur immense.
Mais ce séjour d’août 2025 m’a surtout donné de l’espoir. La preuve qu’avec de la volonté collective, les choses peuvent évoluer dans le bon sens.
Et rien que pour ça, j’avais envie de vous le partager.
Et vous ?
Vous avez récemment visité La Réunion ?
Vous avez remarqué cette évolution ?
Les Hauts sont-ils aussi votre refuge ?
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