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Vieux articles

Rolland Raëlison s’en est allé…

J’ai appris avec tristesse le décès de Rolland Raëlison.
Musicien talentueux, multi-instrumentiste, compositeur, pédagogue…
Il était tout cela, et bien plus encore.
Un homme passionné, humble, profondément attaché à la transmission et à la culture musicale réunionnaise. Il faisait partie de ces personnes rares, qui laissent une trace, un écho, une vibration.
Il a formé des générations d’artistes ici, il a accompagné, conseillé, encouragé. Il a été un pilier pour tant de musiciens réunionnais.
Certains disent qu’il est parti, mais moi je pense qu’il continue de jouer quelque part, dans un autre ciel, sur une autre scène.
Rolland Raëlison, c’est une page de notre patrimoine qui se tourne.
Mais ses notes, elles, continueront de résonner longtemps encore.
Pensée émue pour sa famille, ses proches, ses élèves, ses amis musiciens… et tous ceux qui, comme moi, ont été touchés par sa musique.



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Ce 21 avril 2025, le Pape François nous a quittés à l’âge de 88 ans

Un événement marquant tant pour l’Église catholique que pour le monde entier.

Mais qu’advient-il après la disparition d’un Pape ?

Après une petite recherche sur Internet, voici un résumé de ce que j’ai trouvé :

L’annonce du décès

Dès le décès d’un pape, l’annonce officielle est faite, et les préparatifs pour ses funérailles commencent. Celles-ci se dérouleront dans un cadre solennel, permettant à des croyants du monde entier de lui rendre hommage.

La période de la Sede Vacante

Après le décès, l’Église entre en période de Sede Vacante, signifiant que le siège papal est vacant. Durant cette phase, le Collège des cardinaux prend en charge la gestion des affaires courantes, mais aucune décision majeure ne peut être prise avant l’élection d’un nouveau pape.

Le Conclave

Le Collège des cardinaux se réunit ensuite en conclave pour élire le successeur. Ce processus est strictement secret et peut durer plusieurs jours. Pour qu’un pape soit élu, deux tiers des cardinaux doivent s’entendre sur un candidat. Une fois ce consensus atteint, un nouveau pape est choisi.

L’annonce du nouveau pape

Une fois l’élection terminée, le nouveau pape est annoncé au monde. Le cardinal doyen se rend sur le balcon de la basilique Saint-Pierre et déclare : « Habemus Papam », signifiant « Nous avons un pape ».

Le début du pontificat

Le nouveau pape commence immédiatement ses fonctions, prenant la tête de l’Église catholique et guidant les croyants du monde entier.

Un souvenir au musée Grévin : un geste de tendresse

Je me rappelle, c’était probablement en 2010, quand j’avais emmené ma mère au musée Grévin.
On se promenait parmi les statues de cire, découvrant les figures célèbres, quand on est tombées sur celle de Benoît XVI ou de Jean-Paul II.
Dès qu’elle l’a vue, ma mère s’est approchée et lui a caressé la tête, tout doucement, avec une grande tendresse.
C’était un geste simple, mais tellement émouvant.
Il y avait un profond respect dans ce geste, comme si elle voulait lui rendre hommage, sans un mot, juste par cette attention pleine de douceur.
Ce moment me reste gravé parce qu’il symbolisait bien plus que ce qu’on aurait pu imaginer à première vue. Ma mère, catholique, qui n’avait jamais rencontré le pape, exprimait à travers ce geste une forme de gratitude et de respect qui allait bien au-delà de la simple statue.
C’était un de ces moments simples mais puissants, où un geste peut dire plus que mille mots.

Et maintenant ?

Aujourd’hui, avec le décès du Pape François, l’Église entre dans une nouvelle phase.

Le conclave pour élire son successeur est prévu pour le 6 mai 2025.



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Netflix : Trop de choix, trop peu de plaisir

Pourquoi j’ai dit au revoir à Netflix

J’avais pris un abonnement Netflix en janvier 2020, un peu par curiosité, un peu pour voir ce que tout le monde regardait… sans me douter que quelques semaines plus tard, on serait tous enfermés à la maison à cause du confinement.

Comme beaucoup, je me suis retrouvé à chercher une échappatoire à travers un écran.
Et pendant un bon moment, Netflix a joué son rôle.
Ça m’a occupé, diverti, fait oublier le silence dehors.

Mais au bout de deux ans, j’ai décroché.

 

Trop de choix, pas assez de coups de cœur

Sur Netflix, il y a de tout.
Trop, même.
On passe plus de temps à faire défiler les titres qu’à vraiment regarder quelque chose.
Et au final, rien ne me tentait vraiment.

Et puis, soyons honnêtes : les séries, ce n’est pas mon truc.
Je n’arrive pas à accrocher.
Trop long, trop découpé, trop “faut attendre la suite”.
Moi, j’aime qu’on me raconte une histoire en une fois, de A à Z.
Un début, une fin!!!!.

Même Lupin, pourtant très populaire, ne m’a pas embarqué.
Trois épisodes, et puis j’ai décroché. Je n’étais pas dedans, tout simplement.

Trop américain, pas assez français

Ce qui m’a aussi refroidi, c’est le manque de films français.
Et moi, c’est ce que je préfère : des histoires qui me parlent, des dialogues vrais, qui ont ce petit côté « à la française ».
Ces échanges spontanés, ces réparties qui sonnent juste, ces personnages qui se racontent sans fioritures.

Sur Netflix, c’est l’Amérique en boucle.
Des blockbusters, des super-héros, des comédies qui se ressemblent toutes… et moi, ce n’est pas ce que je cherche.

Le prix monte, le plaisir descend

Au bout d’un moment, je n’ouvrais même plus l’appli.
Et pendant ce temps, le prix grimpait.
On ne pouvait plus partager son compte comme avant, les restrictions s’accumulaient…

Et puis la pub qui allait débarquer ! Là, ça a été la goutte de trop.

J’ai su que c’était le bon moment pour couper.

Et maintenant ?

Je choisis mes films ailleurs, en les enregistrant.
Et surtout, je vais plus souvent au cinéma.
Rien de tel que l’expérience d’une bonne salle, avec l’immersion totale, les rires ou les larmes partagés.
Je redécouvre le cinéma français, des histoires plus simples, plus vraies.
Par exemple, je me suis récemment régalé avec « Un pt’tit truc en plus », une comédie douce-amère qui m’a touché.
Il y a aussi « En fanfare », plus récemment, un film léger mais plein de charme, qui m’a vraiment plu.
Ces films-là, avec leurs dialogues à la française, leurs personnages bien ancrés dans notre culture, ça me parle bien plus que tous ces super-héros à la sauce hollywoodienne.

Adieu Netflix.


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Mon medley du dimanche : « Medley Peï » de Missty

« Medley Peï », c’est un mélange parfait de séga, le genre musical emblématique de La Réunion, et de rythmes actuels. Missty y revisite des classiques de la musique créole, mais toujours avec cette touche personnelle qui lui est propre.
Ce qui me frappe à chaque écoute, c’est la façon dont elle réussit à nous faire vibrer tout en nous reconnectant avec nos racines.

missty

La chanson parle avant tout de la fête, de cette ambiance qu’on retrouve souvent dans les célébrations familiales ou communautaires.
Mais ce n’est pas n’importe quelle fête.
Ici, on parle de celle où l’on danse, où l’on rit, où l’on se sent à la fois libre et uni.
Missty nous plonge au cœur de cette tradition réunionnaise, avec une référence qui ne manquera pas de parler à beaucoup d’entre nous : le lamba blanc.
Ce vêtement traditionnel devient un symbole dans la chanson, un signe de la beauté créole, de l’identité de notre île.



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Une culture réunionnaise à célébrer

Ce que j’aime avec « Medley Peï », c’est qu’il ne s’agit pas juste d’une chanson festive.
En écoutant Missty, on se rappelle que notre culture, nos traditions, nos musiques, sont des trésors qu’il faut partager et transmettre.
En quelques minutes, la chanson nous rappelle que le séga, le maloya, les danses et les coutumes ne sont pas juste des souvenirs du passé, mais des choses vivantes, à vivre, à respirer dans notre quotidien.

Avec « Medley Peï », Missty réussit à nous emmener dans un voyage au cœur de La Réunion.
C’est plus qu’un simple morceau, c’est un hommage à tout ce que notre île représente.
Une chanson qui nous rappelle qu’à travers la musique, la danse, et la culture, on peut non seulement se divertir, mais aussi se souvenir d’où l’on vient.
À écouter, danser et, bien sûr, partager !

L’inexplicable : quand les croyances et les rituels nous sauvent

Il y a des souvenirs qui restent dans la tête, même longtemps après.
Chez nous, à La Réunion, on connaît des histoires qui, pour certains, sont juste des rumeurs, mais pour d’autres, c’est bien réel.
C’est arrivé à une proche, quelqu’un que je connais bien.

Un rituel étrange mais marquant

Au début, ça n’a pas semblé grave.
Des malaises, des comportements un peu étranges.
Mais peu à peu, ça a dégénéré.
Elle a commencé à avoir des crises violentes, hurlant, cassant tout autour d’elle, tapant contre les murs.
J’ai été témoin de ces crises plusieurs fois, et c’était tellement étrange et effrayant que je ne savais plus quoi penser.
Les médecins l’ont envoyée à l’hôpital psychiatrique pendant un moment, mais au fond de nous, on savait que ce n’était pas juste un problème psychiatrique. Il y avait autre chose.

Les anciens disaient qu’elle avait été envoutée, que ça venait d’un garçon avec qui elle avait eu une histoire. On ne savait pas trop ce qu’il avait fait, mais on sentait que ça venait de là.
Ce n’était pas seulement dans sa tête.

Le père Dijoux : un dernier recours

Quand elle est sortie de l’hôpital, on a décidé de l’emmener voir Madame Visnelda, la guérisseuse qui avait la réputation de s’occuper de ce genre de choses.
On espérait qu’elle pourrait l’aider.
Mais ce qu’elle nous a dit ce jour-là, ça nous a frappés :

« L’esprit est trop fort pour moi… Allez voir le père Dijoux. »

Quand elle nous dit ça, on comprend que c’est sérieux.

Alors, direction La Plaine des Cafres, chez le père Dijoux.
C’était un homme respecté, qu’on disait capable de s’attaquer à des choses que d’autres n’osaient même pas affronter.
Il nous a fait des prières, des bénédictions, et à la fin, il nous a donné un rituel à suivre :

« Préparez-lui un bain avec des herbes. Quand elle aura fini, prenez l’eau du bain et allez la jeter dans un carrefour à minuit. »



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Je devais avoir 13 ou 14 ans à ce moment-là.
C’est moi, avec l’aide d’un adulte, qui ai pris cette bassine d’eau et je suis allé la jeter dans un carrefour à minuit.
Je me souviens encore de cette nuit, le vent, le silence.
C’était un peu effrayant, mais c’était aussi comme si on faisait quelque chose de très important, presque sacré.
On a jeté l’eau, puis on est repartis sans se retourner, comme il nous l’avait dit.

La fin des crises et une forme de paix retrouvée

Après ça, les crises ont commencé à se calmer, lentement mais sûrement.
Elle a retrouvé la paix, une forme de sérénité qu’on pensait perdue.

Aujourd’hui, je repense quelquefois à cette époque.
Certains diront que ce n’était que de la superstition, que tout ça n’est qu’une coïncidence.
D’autres y croiront profondément.
Mais quoi qu’il en soit,  ça m’a marqué.
Si je n’ai pas toutes les réponses, certains moments, certaines expériences, restent inexplicables, et ça fait partie de notre culture, de nos croyances à La Réunion.

Entre croyances et inexplicable

Ce genre d’expérience, entre croyances populaires et phénomènes inexpliqués, peut déranger et faire réfléchir.
Parfois, on est pris entre la rationalité et l’émotion, entre ce que la science peut expliquer et ce que nos cultures et traditions nous transmettent depuis des générations.
Les histoires comme celle-ci, qu’on y croie ou non, font partie de notre héritage, de notre manière de comprendre le monde autour de nous.

Pour moi, ce souvenir reste vivant, mystérieux…
En tout cas, l’important est que cette épreuve a permis à cette proche de retrouver une forme de paix.

Comment est produite la fumée blanche ou noire lors de l’élection d’un nouveau pape ?

 

La fameuse fumée blanche ou noire du conclave : qu’est-ce que ça veut dire ?

Vous l’avez sûrement déjà vue à la télé ou dans les films : cette fumée qui s’échappe de la cheminée de la Chapelle Sixtine lors de l’élection d’un nouveau pape. Mais que cache vraiment cette tradition ? J’ai creusé un peu et voilà ce que j’ai trouvé.

Le conclave : une tradition vieille de plusieurs siècles

Lorsqu’un pape quitte ses fonctions, que ce soit par décès ou renonciation, le Vatican convoque un conclave. Ce rassemblement strictement réservé aux cardinaux a pour mission de désigner le successeur du souverain pontife.


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Et l’un des éléments les plus marquants de ce processus ancestral, c’est ce fameux signal de fumée qui informe le monde entier du résultat du vote.

Fumée noire ou blanche : un code bien précis

  • Fumée noire : elle signifie qu’aucun candidat n’a obtenu la majorité requise (au moins deux tiers des voix). Pour produire cette fumée dense et sombre, on ajoute un mélange spécial aux bulletins brûlés : du perchlorate de potassium, de l’anthracène et du soufre.
  • Fumée blanche : elle annonce l’élection d’un nouveau pape. Cette fois, un autre mélange est utilisé : du perchlorate de potassium, du lactose et de la colophane (une résine végétale). Résultat : une fumée claire, facile à distinguer.

Une tradition qui a évolué avec le temps

Avant le XXe siècle, la distinction entre les deux fumées n’était pas si évidente. Il arrivait même que les fidèles, massés sur la place Saint-Pierre, se retrouvent un peu paumés, ne sachant pas si un pape avait été élu ou pas. Ambiance !
Depuis 1914, et surtout depuis le conclave de 2005, le Vatican utilise des mélanges chimiques bien précis pour éviter toute confusion. Résultat : aujourd’hui, on ne peut plus se tromper.

Un symbole fort et universel

Au-delà de son côté pratique, ce rituel de la fumée est devenu un véritable symbole. Dans un monde où les infos fusent à la seconde, cette tradition vieille de plusieurs siècles conserve un charme solennel et spectaculaire. Elle continue de captiver croyants et curieux du monde entier.

Voilà, vous savez tout !

La prochaine fois que vous verrez cette fameuse fumée s’élever au-dessus du Vatican à la télé, vous pourrez briller en société en expliquant ce qu’il y a dedans…
Et si elle est blanche, vous pourrez fièrement lancer : « Habemus Papam ! » – Nous avons un Pape !

Fred Espel, l’homme au violon bleu nous a quittés…

Plus je vieillis, plus je vois les gens s’en aller.
Un par un, doucement, et ça fait mal au cœur.
Cette fois, c’est Fred Espel qui a tiré sa révérence.
L’homme au violon bleu.
Une légende vivante de La Réunion, un gars qui a passé plus de 60 ans à faire danser les gens……

Un artisan du séga, un amoureux des belles mélodies créoles…….

L’amour c’est surcoté : et franchement, j’ai aimé ce film

Si toi aussi t’as déjà soupiré en voyant des couples s’embrasser sous la pluie dans les films, en te disant « Mouais… en vrai, t’as surtout la goutte au nez et les pieds trempés », ce film est pour toi !

Dans cette comédie signée Mourad Winter, on suit Anis, un trentenaire aussi paumé en amour qu’un touriste sans GPS dans Mafate. Trois ans après la perte de son meilleur pote, il décide de tenter à nouveau sa chance côté cœur. C’est là qu’il croise la route de Madeleine, incarnée par l’excellente Laura Felpin — une nana nature, sans filtre et attachiante comme je les aime.
Et alors là, laisse-moi te dire un truc : je suis allé le voir samedi dernier et j’ai adoré. Le film est une pépite. Les dialogues sont ciselés, les vannes tombent juste et le jeu des acteurs est un vrai régal. On rit, on s’attendrit, on se reconnaît dans les petites galères sentimentales et les rendez-vous foireux.
Entre rencontres bancales, quiproquos et confidences gênantes, L’Amour c’est surcoté démonte gentiment les clichés des comédies romantiques et nous rappelle qu’au fond, les plus belles histoires, c’est celles où on n’attend rien… et où on se marre beaucoup.




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Quand l’envie divise : le piège du nivellement par le bas

Il y a, dans nos sociétés, une vieille habitude tenace : au lieu de se battre pour obtenir les mêmes avantages que celui d’à côté, on préfère parfois qu’il les perde.

C’est ce qu’on appelle souvent la jalousie horizontale, et qui consiste non pas à réclamer mieux pour soi et pour les autres, mais à vouloir que personne n’ait rien de plus.
Ce réflexe, on le retrouve partout : dans les entreprises, dans la fonction publique, dans les familles même. Un collègue obtient une prime, un voisin bénéficie d’un avantage, un salarié garde un acquis ?
Au lieu de s’en inspirer et de se mobiliser pour en faire un droit collectif, certains préfèrent exiger qu’on le lui retire.
Et c’est ainsi qu’on alimente ce qu’on appelle le nivellement par le bas.

Plutôt que d’élever le débat et de réclamer plus d’équité, on rabaisse, et on se rassure en se disant que l’autre n’a pas plus que nous.
Mais à ce petit jeu, personne n’y gagne.
Car en attaquant les acquis des autres, on fragilise aussi les siens.
Le syndicaliste et homme politique Olivier Besancenot avait parfaitement résumé ce mécanisme dans une de ses interventions :
« Le poison de la division, ça marche mais mortel. […] Si en tant que travailleur, salarié, chômeur ou retraité, tu commences à penser qu’un autre travailleur, simplement parce qu’il a un acquis social que tu n’as pas, tu penses que c’est un privilégié, alors n’oublie jamais qu’en retour, tu vas avoir le même discours qui va te concerner dans pas longtemps. »


C’est une réalité qu’on observe depuis longtemps : la jalousie horizontale empêche les solidarités de se construire et les droits de progresser.
Au lieu d’agir collectivement pour réclamer de meilleures conditions pour tous, certains préfèrent s’assurer que personne n’aura plus qu’eux.
Le véritable progrès social ne viendra jamais de cette envie punitive. Il naîtra de notre capacité à se rassembler pour exiger des droits communs, non pas en supprimant les avantages des uns, mais en les élargissant au plus grand nombre.
Alors, plutôt que de passer son temps à surveiller ce que possède le voisin, il serait peut-être temps de se demander comment obtenir le même — et pourquoi pas, mieux encore — ensemble.
Votre avis compte !
Ce sujet vous parle ?
Vous avez déjà vécu cette jalousie ou au contraire, une belle solidarité qui a changé la donne ?
N’hésitez pas à raconter votre histoire ou à partager vos idées en commentaires.
Ici, chaque voix compte, et c’est ensemble qu’on avance !


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Quand la République reprend sa Légion

Je voulais savoir quelles sont les conditions pour recevoir la Légion d’honneur, et aussi dans quelles circonstances cette distinction peut être retirée. J’ai donc fait quelques recherches sur internet, voici ce que j’ai trouvé.
La Légion d’honneur est la plus haute décoration française, créée en 1802 par Napoléon Bonaparte. Elle récompense les personnes ayant rendu des services éminents à la nation, dans des domaines variés : militaire, civil, culturel, scientifique, économique ou social.


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Conditions d’attribution
Pour un citoyen français, la Légion d’honneur est généralement attribuée à ceux qui justifient d’au moins vingt années d’activité professionnelle avec des mérites reconnus. Cette distinction est proposée par un ministre et doit être validée par le Président de la République.
Dans le cas des présidents de la République, l’attribution est automatique : à leur prise de fonction, ils deviennent Grand Maître de la Légion d’honneur, et reçoivent la décoration au grade de grand-croix. C’est une reconnaissance symbolique du rôle majeur qu’ils jouent pour la France.
Conditions de retrait
La Légion d’honneur n’est pas un honneur définitif et inaltérable. Elle peut être retirée si le titulaire commet des actes contraires à la dignité et aux valeurs que représente cette décoration.
Les principaux motifs pouvant entraîner une déchéance sont :
• Une condamnation pénale pour un crime ou un délit grave, notamment une peine de prison ferme d’au moins un an.
• Un comportement ou des agissements jugés indignes ou déshonorants pour la République ou la Légion d’honneur.
La décision de retrait est prise par décret présidentiel, généralement après avis du grand chancelier de la Légion d’honneur. Il s’agit d’une mesure exceptionnelle, mais qui témoigne du fait que la Légion d’honneur est avant tout un signe de confiance et de respect mutuel entre la République et ses citoyens.
Exemple récent
Ces derniers jours, l’ancien président Nicolas Sarkozy a vu sa Légion d’honneur retirée à la suite d’une condamnation définitive pour corruption et trafic d’influence. Cette décision, rare pour un ancien chef d’État, a suscité des débats dans le monde politique et dans l’opinion publique, certains la jugeant nécessaire au regard des faits, d’autres regrettant la perte symbolique.

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Conclusion
Pour finir, la Légion d’honneur, c’est un honneur qui se mérite et se conserve en respectant la loi et les valeurs de la République. Quand quelqu’un fait des « conneries » graves, comme une condamnation pour corruption, il est normal qu’on lui retire cette distinction. Personne n’est au-dessus des règles, et personne ne devrait venir contester cette décision.
Le respect des lois doit primer, point final.
Parce qu’une médaille, ça se mérite… et ça se respecte.

Le blog est de nouveau en ligne

Bonjour à toutes et à tous,

Après une courte interruption technique, le blog est de nouveau en ligne. Vous pouvez dès à présent retrouver la plupart des articles et archives.

Petite précision : une dizaine d’articles ont malheureusement été perdus lors de la restauration. Pas d’inquiétude, ils seront progressivement remis en ligne dans les prochains jours.



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Un thème plus léger et plus agréable

Autre bonne nouvelle : un changement de thème est également prévu très bientôt. Le blog adoptera une interface plus claire, plus légère et plus agréable à parcourir, pour rendre votre lecture encore plus confortable.

Quelques réajustements techniques et graphiques par-ci par-là viendront également compléter cette mise à jour, afin d’optimiser le fonctionnement et la présentation du site.


Merci à toutes et tous pour votre fidélité et votre patience pendant cette période de transition.
La suite arrive très vite !

À bientôt sur Radiblog.

À la belle étoile, au cœur de l’océan Indien

La première nuit à la belle étoile

Je devais avoir une quinzaine d’années ce soir-là, quand j’ai dormi pour la première fois à la belle étoile, directement sur la plage.

J’étais là, allongé sur le sable tiède, à écouter le bruit des vagues. L’océan semblait infini. Rien d’autre que moi et lui. Pas un bruit, à part celui des vagues, un son qui résonne encore dans ma tête, même après toutes ces années.

Je me souviens de cette sensation de calme total. L’air salé caressait mon visage, et ce ciel immense au-dessus de moi me donnait le sentiment d’être à ma place, parfaitement. Là, où il n’y avait ni souci, ni urgence, juste l’immensité douce de l’océan Indien.

Le matin venu, je n’avais pas envie d’ouvrir les yeux tout de suite. J’ai pris le temps de savourer ce moment de tranquillité, bercé par le ressac des vagues, ce doux réveil au rythme de la mer.

Puis j’ai ouvert les yeux.

C’était grand, immense. Le bleu du ciel se fondait avec l’eau calme, un spectacle dont je n’aurais jamais imaginé qu’il resterait gravé en moi pour toujours.

Seul face à cette immensité, j’étais heureux.

L’envie de me jeter dans l’eau est venue naturellement. Je me suis levé doucement, mes pieds s’enfonçant dans le sable. L’eau était tiède, parfaite. Apaisante.

En sortant, une famille s’est installée près de moi pour pique-niquer. Ils m’ont vu me baigner et, avec une gentillesse toute simple, m’ont offert un café. Juste ce qu’il me fallait à ce moment-là.

Ces petites attentions qui réchauffent le cœur sans rien demander en retour.

Après les avoir remerciés, j’ai repris mon chemin, le pas léger, avec ce sentiment de paix simple.

Un matin sur la plage. Le bonheur.

Le bonheur n’est pas toujours dans les grandes aventures ou les projets ambitieux. Il ne s’achète pas en lingots d’or, comme le dit Bénabar, mais se trouve parfois en petite monnaie.

Parfois, il suffit de prendre un moment pour soi, de respirer l’air de la mer, et de savourer le moment présent.

Aujourd’hui, 45 ans plus tard, je me souviens encore de cette plage, de l’immensité de l’océan, et surtout de la chaleur de ce café offert par des inconnus.

Ces petits gestes de gentillesse, ces instants de calme, ce sont eux, finalement, qui comptent vraiment.

Parfois, la vraie richesse se cache dans les choses les plus simples.



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Capu-sing 974 : La voix authentique des Avirons

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une artiste péi qui mérite qu’on tende l’oreille et qu’on ouvre grand le cœur : Capu sing 974.
Oui, 974 comme La Réunion, et même plus précisément de la même ville que moi.

Rose-Méry, de son prénom de tous les jours, c’est cette fille solaire qu’on croise au détour d’une ruelle ou en train de chantonner sur la plage au coucher du soleil.
Une voix douce mais affirmée, des textes qui sentent bon la sincérité et la force tranquille des gens de chez nous.

capu_sing

« Sois unique », un hymne à l’affirmation de soi

Son morceau « Sois unique », c’est un vrai petit bijou.
Pas besoin de super production ou d’effets tape-à-l’œil. Juste une guitare, une voix et un message clair comme l’eau de source des hauts : « Sois toi-même, et laisse le monde s’habituer. »


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Dans ce morceau, Capu sing 974. nous parle de cette injonction qu’on ressent parfois à rentrer dans le moule. À faire comme les autres, à ne pas faire de vagues.
Mais elle, elle prend le micro et elle nous dit : « Reste unique, c’est ta plus grande richesse. »
Et franchement, dans ce monde où on a tendance à se comparer à tout et à n’importe quoi sur les réseaux sociaux, ça fait du bien d’entendre ça.

Une artiste à suivre de près

Capu sing 974, ce n’est pas qu’une chanson, c’est tout un univers.
Des textes en français, des messages d’amour, de résilience, d’espoir.
Elle chante pour celles et ceux qui doutent, qui tombent et qui se relèvent.
Pour les cœurs cabossés, pour les rêveurs et les révoltés doux.

Et puis, avouons-le, ça fait plaisir de voir qu’à La Réunion on a des talents comme elle qui osent, qui écrivent, qui partagent, et qui montrent qu’on n’a rien à envier aux artistes d’ailleurs.

Et tant qu’à faire, abonnez-vous :
A sa chaine Youtube : https://www.youtube.com/@capucinediles974
Sur Deezer : https://www.deezer.com/fr/artist/312931061
Sur Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/4JAh2tfg9RvheAap0BfIi7

Enterrement : et maintenant, faut aussi payer la musique !

Au début, je pensais que c’était une fake news.
Mais non, c’est bien réel.
On doit désormais payer des droits d’auteur si on passe une chanson à un enterrement.

T’imagines le tableau : t’es en train de dire au revoir au défunt, et au moment où la chanson qu’il adorait se met à résonner, une voix te dit : « Ça fera 5 euros!!!! »
On en est là.
Même pour la musique d’adieu, faut sortir la monnaie.

5 euros, c’est pas grand-chose, mais…

Bon, 5 euros, ça reste raisonnable… mais franchement, qui aurait imaginé que la SACEM se glisserait jusque là ?
T’as des frais pour tout : les pompes funèbres, les fleurs, et maintenant même la playlist.
Franchement, à ce rythme, on va bientôt payer des droits pour l’air qu’on respire !

C’est l’entreprise de pompes funèbres qui va faire le versement à la SACEM.
Sauf que comme par magie, ce petit supplément va finir dans le devis final.
A votre bon cœur .



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À quand les droits sur les silences ?

On pourrait presque en rire, mais la vérité c’est qu’on paye des droits sur tout maintenant.
Une chanson pour un enterrement, un air de musique dans un ascenseur……
Et que dire des silences ?
T’imagines, un jour, on devra s’acquitter de droits pour rester silencieux ?
On se demande si on va aussi être facturé quand on se gratte le cul la tête en réfléchissant.

Il y a  environ 600 000 décès par an en moyenne en France. J’ai vérifié ici.
Une moyenne de 5 euros pour la musique d’enterrement, tu te rends compte que la SACEM pourrait récolter environ 3 millions d’euros par an rien que sur les musiques d’adieu.
Oui, 3 millions.

Mais bon, à ce rythme-là, qui sait ce qu’on nous demandera la prochaine fois ?
Un droit d’entrée pour les obsèques ?
Une taxe sur les larmes versées ?
Une taxe sur le chagrin?
Une taxe sur les soupirs?
Une taxe sur l’émotion?
Une taxe sur la tristesse?
Une taxe sur les sanglots?
Une taxe sur le recueillement?

Si la vie est une chanson, alors la mort ne devrait pas être un business.

Quand les mots de passe deviennent un vrai casse-tête

Il y a des trucs simples dans la vie.
Et puis il y a… les mots de passe imposés au bureau.

Et encore, je ne parle pas de ceux qu’on choisit tranquillement à la maison, comme « soleil974 », « pass123 » ou « pastis51 » !!!!!
Non, je parle des mots de passe qu’on te force à créer, à rallonge, compliqués, et qu’on te demande de changer régulièrement, histoire de bien t’embêter.

Le mot de passe parfait… ou presque

1- Il faut :
2- une majuscule
3- une minuscule
4- un chiffre
5- un caractère spécial
6- au moins 12 caractères
❌ et il ne doit surtout pas ressembler à l’ancien…

Tu tapes alors un truc comme Trav@il974Avril!
Mais là, bim, le système t’envoie :

« Ce mot de passe est trop similaire à un précédent. »

Tu montes en pression, tu essaies autre chose : MdpAvril25@!, puis JenPeuxPlus974!!
Et là, miracle… ça passe.

Tu souris. Un peu. Mais tu sais que dans quelques mois, ça recommence.

Et comment faire pour le retenir !!!!

Créer un mot de passe, c’est déjà galère.
Mais le retenir ?
C’est là que ça devient du sport.
Alors, comme tout le monde, j’ai mes petites techniques :

Je prends un mot de base (genre « Boulot », Emmerdements », « Faischier » – oui, chacun ses trucs ),
J’ajoute une date ou un numéro de mois,
Et j’ajoute un petit caractère spécial.

Exemples :

  • Boulot_0425!
  • Emmerdements#Mai2025
  • Faischier974Avril

Facile à retenir, et normalement, ça passe !

On pense à nous, un jour ?

Je comprends que la sécurité soit importante.
Mais parfois, j’ai l’impression qu’on oublie l’humain derrière l’écran.

Heureusement, il y a les gestionnaires de mots de passe, la double authentification, ou… les fameux post-its collés sous l’écran (chuuuut).

Et vous ?

Vous avez déjà perdu 20 minutes à essayer de deviner votre propre mot de passe ?
Dites-le-moi en commentaire, je suis curieux de savoir.



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