Le « Pisse en l’air » de Salazie
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ToggleY a des noms comme ça, à La Réunion, qui vous collent le sourire rien qu’en les prononçant. Et parmi eux, figure fièrement le fameux Pisse en l’air. Non, ce n’est pas une insulte, ni une expression oubliée du Grand Boucan, mais bel et bien une cascade.
Une vraie, avec de l’eau qui tombe et des passants qui s’arrêtent pour la regarder.
Où ça s’arrose ?
Située sur la route de Salazie, juste avant d’arriver à Hell-Bourg, cette fine chute d’eau descend gracieusement depuis la falaise. C’est un peu le petit pipi de la montagne, un jet léger, discret, mais qui sait se faire remarquer.
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Les anciens l’ont baptisée Pisse en l’air parce que, vu d’en bas, ça ressemble vraiment à ça : un filet d’eau qui tombe en hauteur sans prévenir, comme si un géant là-haut s’était soulagé au bord du précipice.
Un classique du folklore routier réunionnais
Ce n’est pas la plus impressionnante des cascades — loin de là. Le Voile de la Mariée, à quelques kilomètres, en impose un peu plus. Mais le Pisse en l’air, c’est la madeleine de Proust des routes de l’Est : on passe dessous, on tend la main ou on sort la tête par la vitre pour sentir la fraîcheur, et on rigole toujours en lisant le panneau ou en entendant le cousin qui balance :
« Attention, Pisse en l’air droit devant ! »
Le mot de la fin
À La Réunion, même une cascade peut avoir de l’humour. Et c’est ça qui rend l’île aussi attachante. Des noms pittoresques, des endroits simples qui deviennent cultes et des souvenirs qu’on garde toute sa vie.
Alors la prochaine fois que vous montez à Salazie, pensez au Pisse en l’air, la cascade la plus facétieuse de l’île.
Ma chanson du dimanche : « Fanm Kouraz » de Prazil, Ti Ben ft Fredow Intel
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ToggleDans le paysage musical réunionnais, certains noms résonnent comme des appels au respect et à la fierté créole.
C’est le cas de Prazil, Ti Ben et Fredow Intel, trois artistes engagés qui, à travers leur musique, portent haut les couleurs et les combats de leur île.
Un hymne à la force féminine
Avec Fanm Kouraz, nos trois complices signent bien plus qu’une chanson : un hommage vibrant aux femmes courageuses, ces héroïnes de l’ombre qui, chaque jour, affrontent vents et marées sans jamais baisser les bras.
Le titre, qui signifie littéralement « Femme Courage » en créole, est un cri du cœur, un hymne à toutes les mères, sœurs et filles de La Réunion et d’ailleurs.
Une fusion musicale authentique et envoûtante
Ce morceau, c’est du seggae pur jus, ce savant mélange de séga et de reggae qui donne envie de lever les bras et de bouger la tête tout en méditant sur les paroles.
Un message social qui résonne
Le clip, que tu peux retrouver ci-dessous, a déjà engrangé des milliers de vues et suscite de nombreux commentaires émus.
Car derrière cette mélodie douce-amère, c’est toute une société qui se reconnaît et rend hommage à ses femmes piliers.
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Pourquoi j’adore ?
Pour la sincérité des paroles.
Pour la qualité musicale et le groove du seggae.
Pour le message fort et universel.
Parce que j’aime les artistes qui mettent leur talent au service de leur culture et de leurs combats.
Conclusion :
Fanm Kouraz, ce n’est pas qu’une chanson à écouter, c’est un message à ressentir, à partager, à vivre.
Prazil, Ti Ben et Fredow Intel nous rappellent que derrière chaque sourire de femme, il y a souvent un combat silencieux et une force incroyable.
Avec ce titre, ils posent une pierre de plus dans le grand jardin musical réunionnais et nous invitent à célébrer ces guerrières du quotidien.
Une belle leçon de vie en musique, comme on les aime à La Réunion et sur Radiblog !
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Jean-Charles Pitou — Zenfan Déraciné : un hommage poignant aux enfants de la Creuse
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ToggleSur Radiblog, j’aime mettre en avant des histoires, des souvenirs et des artistes qui font battre le cœur de La Réunion.
Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un clip qui m’a particulièrement touché.
Il s’agit de la chanson « Zenfan Déraciné » de Jean-Charles Pitou.
Une page méconnue de l’histoire réunionnaise
Dans ce titre chargé d’émotion, l’artiste réunionnais revient sur un épisode sombre de notre histoire et de la sienne : celui des enfants de la Creuse.
Entre les années 60 et 80, des milliers d’enfants réunionnais ont été envoyés en métropole, souvent sans que leurs parents ne puissent réellement s’y opposer.
Déracinés, loin de leur île, ils ont grandi dans l’oubli et la nostalgie de leur pays natal.
Jean-Charles Pitou, avec des mots simples et sincères, raconte cette douleur et ce manque d’identité, cette envie de retrouver ses racines et ce besoin de reconnaissance.
Coécrit et réalisé en clip par David Louisin, ce titre est un véritable hommage à ces « zenfan déraciné ».
Lavé promet anou, in lavénir meilleur Biensure sa té mentèr, nou té esclave ban dominèr
Un clip sobre et touchant
Le clip est émouvant, mêlant images d’archives et séquences actuelles pour faire vivre cette mémoire et rappeler que cette histoire fait aussi partie de la nôtre.
Une mémoire qu’il faut préserver
Bravo à Jean-Charles Pitou et David Louisin pour ce bel hommage
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Gran Mèr Kal : une histoire d’autrefois qui fait encore frissonner
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ToggleGran Mèr Kal — ou Gran Mèr Kalle, comme disaient les anciens — c’était une vieille sorcière avec de longs cheveux emmêlés, le visage marqué et un balai à la main. On racontait qu’elle rôdait la nuit, surtout quand l’obscurité tombait d’un coup et qu’un vent fort se mettait à souffler dans les filaos.
Quand Gran Mèr Kal rôdait dans les ravines
Elle venait chercher les enfants désobéissants, ceux qui traînaient dehors quand il faisait nuit. La ravine, c’était un peu sa maison. Elle adorait surprendre les marmays (les gamins) sur les chemins.Quand le vent se levait, on pouvait entendre son cri derrière les arbres et les filaos. Ce n’est pas une blague… encore aujourd’hui, quand une rafale souffle un peu fort, je repense à cette histoire.
Une histoire pour faire peur… mais aussi pour protéger
Nos mamans, nos papas d’autrefois connaissaient bien ces contes. Pour nous faire rentrer vite à la maison à la tombée de la nuit, ils n’hésitaient pas à nous effrayer avec ça :
« Allez vite ! Gran Mèr Kal va t’attraper ! »
Je te jure qu’on rentrait au pas de course, ventre à terre, et on se cachait sous la couverture, sans demander notre reste !
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Mon souvenir
Je me rappelle que ma maman me le disait souvent quand la nuit tombait ou quand un cyclone approchait et que le vent soufflait fort.Je ne l’ai jamais vue, cette fameuse Gran Mèr Kal, mais dans ma tête, son image était très claire : une vieille femme en noir, avec son balai à la main, tapie derrière les arbres.
Aujourd’hui
Malheureusement, ces histoires-là se racontent de moins en moins. Et c’est bien dommage. C’était notre histoire, notre culture, notre héritage.Il ne faut pas laisser ça disparaître. C’est important de continuer à en parler, de raconter ces contes à nos enfants, pour qu’ils connaissent et n’oublient pas les histoires d’autrefois.
Article inspiré par : https://audreyseryl3fle.wordpress.com/2012/04/06/gran-mer-kal-kelerile/
Et vous ?
Vous la connaissez, cette histoire de Gran Mèr Kal ? Quelqu’un vous l’a racontée quand vous étiez enfant ?
Jacqueline Farreyrol : La voix et l’âme de La Réunion
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ToggleJacqueline Farreyrol, une icône de La Réunion
Jacqueline Farreyrol, née en 1948 à Saint-Denis, est l’une des figures les plus emblématiques de La Réunion. À travers sa carrière de chanteuse, de compositrice et d’actrice, elle a su marquer les esprits et incarner l’âme de son île. Son parcours reflète un profond amour pour la culture réunionnaise et un engagement sans faille pour la préservation des traditions locales.
L’héritage durable
Jacqueline Farreyrol demeure une figure incontournable de La Réunion. Sa musique, son engagement culturel et son travail d’actrice ont laissé une empreinte indélébile sur le paysage artistique et culturel de l’île. Elle est, sans doute, l’une des figures les plus influentes de la scène musicale réunionnaise, et son héritage continue de vivre à travers les artistes qui s’en inspirent.
Ses chansons, ses actions pour la culture créole, et sa présence dans le monde du cinéma et du théâtre contribuent à maintenir vivante l’identité réunionnaise. Les jeunes artistes de l’île la considèrent souvent comme une source d’inspiration, et son travail reste un modèle d’engagement artistique.
Jacqueline Farreyrol est bien plus qu’une chanteuse ou une actrice. Elle est l’incarnation de La Réunion, une terre de métissage, de résistance et de beauté, où les voix du passé et du présent se mêlent pour façonner l’avenir.
Une artiste que j’admire depuis très longtemps
Jacqueline Farreyrol est une artiste que j’admire profondément. Depuis que j’ai découvert sa musique, elle a toujours eu une place particulière dans mon cœur. Son talent exceptionnel et son amour pour La Réunion transparaissent dans chacune de ses chansons.
Si je devais créer une playlist des morceaux qui me touchent le plus, voici mon « Top 6 » des chansons de Jacqueline Farreyrol :
1-Mon île
2-Zéro calebasse la fumée Grand Bois
3-Roule ton maloya
4-les vieux de mon île
5-Lady maloya
6-Guise ton larloir
Ces chansons, chacune à leur manière, illustrent la richesse de son répertoire et l’impact qu’elle a eu sur la scène musicale réunionnaise. Jacqueline Farreyrol est une artiste qui a su transmettre l’âme de son île à travers sa musique, et je suis ravi de pouvoir partager un peu de cette magie à travers cette playlist.
Dans un monde où l’on assiste parfois à une dilution des identités culturelles, Jacqueline Farreyrol rappelle l’importance de l’authenticité. Grâce à elle, La Réunion continue de résonner dans le cœur de ceux qui l’aiment et de ceux qui découvrent son riche patrimoine à travers la musique, le cinéma et la scène. Grâce à son œuvre, l’île et sa culture créole sont plus vivantes que jamais.
Le p’tit coin anecdotes : 3 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur Jacqueline Farreyrol
- Elle a été institutrice avant de devenir star du maloya !
Eh oui ! Avant de faire chalouper le maloya sous les filaos, Jacqueline Farreyrol enseignait dans les écoles de La Réunion. Une maîtresse pleine de malice et de talent qui a ensuite troqué la craie pour le micro… pour notre plus grand bonheur ! - Sa chanson « La Réunion, mon île » a été écrite… dans un avion !
Entre deux nuages et trois turbulences, la nostalgie de son île l’a rattrapée à 10 000 mètres d’altitude. Résultat : ce morceau devenu un hymne officieux de La Réunion. - Elle a joué dans une saga télévisée tournée à La Réunion
En 2006, Jacqueline Farreyrol a incarné le personnage de Joséphine dans Les Secrets du volcan, une mini-série diffusée sur France 2. Tournée sur son île natale, cette saga de l’été mettait en valeur les paysages réunionnais. Sa chanson Mon île a également été choisie comme générique de fin du dernier épisode, soulignant son attachement profond à La Réunion.
Et vous, vous la connaissez Jacqueline Farreyrol ?
Si ce n’est pas encore le cas, il est grand temps de vous laisser porter par sa voix et ses chansons péi.
Et si vous êtes déjà fan, dites-moi donc en commentaire votre morceau préféré… Qu’on compare nos playlists !
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De Ti Barbe au Flamboyant : les nuits lontan finissaient toujours dans la mer
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Toggle« Té, y a bal ce soir ! » et hop, on mettait la plus belle chemise…
Les filles leurs plus belles robes. Direction Saint-Pierre, et pour les bringueurs du Sud, le temple s’appelait Ti Barbe. Pas un petit bal péi non, une vraie grande boîte, avec un bar et une sono qui crachait fort !
C’est chez Ti Barbe que j’ai vu les premiers clips vidéo. La piste de danse chauffait dès les premiers morceaux : collé-serré, séga piqué, reggae et slows assassins. Les gars brillaient sous les néons avec leurs chemises satinées, et les filles faisaient tourner leurs robes fleuries.
Et quand enfin, vers 3 ou 4 heures du matin, le patron éteignait les spots, personne n’avait envie de rentrer. Le signal était clair : direction la plage de Saint-Pierre, au débarcadère.
Le sable encore chaud sous les pieds, la mer tranquille qui miroitait sous la lune. Les plus téméraires plongeaient tout habillés, d’autres s’installaient sur les galets à papoter et rigoler. On ressortait de là trempés, sablés et le cœur léger.
À l’Étang-Salé, c’était le Flamboyant
De l’autre côté, du côté d’Étang-Salé, c’était Le Flamboyant qui attirait la foule. Pas une boîte de nuit, mais un grand salon dansant où les orchestres péi tenaient la scène toute la nuit.
Et là encore, quand les instruments se taisaient vers 3-4 heures du matin, ça criait dans la cour : « Allons la mer ! »
Direction la plage de l’Étang-Salé-les-Bains. Les filaos qui grinçaient sous le vent, et cette grande étendue de sable noir qu’on croyait rien que pour nous. On courait, on rigolait, et on plongeait dans l’eau tiède. Les vagues un peu traîtresses emportaient la fatigue et les promesses du soir. Et quand le jour pointait, on rentrait chez nous en silence, les vêtements humides, les pieds pleins de sable et le cœur content.
Deux lieux, une même habitude : finir la nuit dans la mer
Aujourd’hui, les soirées y en a toujours, les décibels montent encore, et certains boivent leur rhum arrangé en terrasse branchée. Mais fini le temps où on poussait les watts jusqu’au petit matin sans que personne vienne râler. Plus beaucoup osent plonger dans la mer à 4 heures du matin sans selfie à la clé.
Moi, dans un coin de ma mémoire, Ti Barbe fait encore chauffer la piste, Le Flamboyant balance son dernier séga lent, et la mer attend patiemment sous la lune, prête à accueillir les bringueurs d’un soir ou les souvenirs lontan.
Et toi ?
T’as connu ça ou tu vis encore des nuits comme ça ?
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Le saviez-vous N° 21-Spécial miel
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ToggleAujourd’hui, zoom sur ces petites bestioles rayées qui nous sauvent la mise en douce depuis la nuit des temps : les abeilles.
Non contentes de bourdonner dans les jardins et de se trémousser dans les fleurs, elles fabriquent un trésor sucré : le miel.
Allez, je te file quelques anecdotes qui vont te donner envie de leur faire une révérence la prochaine fois qu’une abeille passe sous ton nez.
La première pièce de monnaie avec une abeille dessus
Bien avant les euros et les tickets restau, nos ancêtres d’Éphèse en Turquie antique avaient déjà le swag : une pièce frappée d’une abeille, symbole de la déesse Artémis. Classe, non ?
La cuillère qui tue… ou pas
Le miel, c’est bourré de p’tites enzymes vivantes qui bossent pour ton bien-être. Le métal peut en flinguer une partie. Alors si t’as une cuillère en bois ou en plastique, c’est mieux. Mais t’affole pas non plus : ton miel ne va ni exploser ni invoquer un démon.
Le carburant du cerveau
Un coup de mou ? Oublie les sodas. Une cuillère de miel et hop : du sucre naturel qui booste le cerveau sans te coller une descente deux heures après. Et en prime, ça file la banane.
Quand le miel sauve des vies
Pendant certaines grandes famines en Afrique, le miel a fait office de trésor. Facile à conserver, nourrissant et blindé d’énergie. Et grâce aux abeilles et à leur pollinisation, beaucoup de cultures ont tenu bon. Ces petites ouvrières nous sauvent la mise sans jamais se la péter.
Propolis : le p’tit antibiotique de Mère Nature
La propolis, c’est la colle naturelle des abeilles pour boucher les trous de la ruche. Mais c’est aussi un antibiotique naturel qui apaise et soigne. À l’époque, nos grands-mères en faisaient des potions de sorcière maison.
Pas de date limite
Du miel vieux de 3000 ans retrouvé dans des tombeaux égyptiens ? Toujours comestible. Le seul aliment au monde qui ne périme pas. Respect.
Les empereurs au miel
Certains rois et empereurs étaient enterrés dans du miel pour éviter qu’ils ne pourrissent. Version sucrée de la cryogénisation.
Pourquoi on dit « Lune de Miel » ?
Parce qu’à l’époque, les jeunes mariés consommaient du miel pour stimuler la fertilité pendant un cycle lunaire après le mariage. Voilà, maintenant tu sais.
Le miel existe en plusieurs couleurs
Du blanc crémeux au noir profond en passant par le doré. La couleur dépend des fleurs butinées. Plus c’est sombre, plus c’est riche en antioxydants. À La Réunion, le miel de letchis, c’est un petit bijou sucré à tomber.
L’abeille : seul insecte à produire de la bouffe pour l’homme
Sur les millions d’insectes qui grouillent sur cette planète, seule l’abeille fabrique un aliment qu’on consomme tel quel : le miel.
Le miel n’aime pas la chaleur
Si tu chauffes trop ton miel, il perd ses vertus et son parfum. Alors dans le thé ou le lait, attends qu’il soit tiède. Sinon, c’est du miel gâché.
Pas de miel pour les bébés
Avant un an, pas de miel pour les petits bouts. Risque de botulisme infantile à cause de spores naturelles.
Le miel dans les boissons
Avant le sucre raffiné, on adoucissait tisanes et hydromels avec du miel. Les Vikings en buvaient pour devenir balèzes. Chez nous, un bon rhum arrangé miel-citron-gingembre, et c’est le remède miracle du péi.
Les abeilles dansent pour communiquer
Pour indiquer une bonne source de nectar, une abeille fait la « danse frétillante » dans la ruche. Selon l’angle et la durée, elle donne la direction et la distance. Pas de GPS, mais ça fonctionne.
Le miel éternel
Des jarres de miel vieilles de 5000 ans retrouvées en Géorgie ? Toujours comestibles. Y’a pas plus increvable.
Le miel de Manuka : le caviar du miel
Produit en Nouvelle-Zélande, c’est un antibactérien ultra-puissant. On s’en sert pour cicatriser des plaies et booster l’immunité. Compte jusqu’à 150 balles le pot… Faut vraiment l’aimer.
La leçon de vie de l’abeille
40 jours de vie, des milliers de fleurs visitées, et à peine une cuillère de miel. Mais pour elle, c’est un chef-d’œuvre. Comme quoi, même les petites choses comptent.
Moralité
La prochaine fois que tu tartines du miel sur ta tartine ou dans ton rhum arrangé citron-gingembre, pense à ces ouvrières à rayures.
Elles bossent dur pour ce petit bonheur sucré. Alors, levons notre cuillère (en bois) à ces sacrées abeilles !
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Le bruit de l’enfance à la Réunion : tracteurs, pneus et vélos qui font du bruit
À La Réunion, l’enfance, ça s’entend avant tout !
Pas besoin de consoles ou de gadgets dernier cri : nos jouets faisaient déjà un sacré vacarme.
Entre le tracteur fabriqué avec des boîtes de pâté et de sardines, les pneus qu’on transformait en bolides éclaboussants, et ce vélo sans pneus ni freins qui hurlait à chaque coup de pédale, le bruit était notre bande-son préférée.
Retour sur ces souvenirs bruyants, joyeux et débrouillards qui font vibrer nos mémoires.
Le tracteur en boîte de pâté et sa remorque en boîte de sardines
Ah, le bon vieux temps des jeux d’enfants, quand l’imagination faisait tout le boulot ! Le tracteur en boîte de pâté de foie, avec sa remorque en boîte de sardines ou de pilchards, c’était vraiment du lourd.
On prenait une boîte vide de pâté, ça faisait la cabine du tracteur, et derrière, la boîte de sardines ou pilchards, c’était la remorque.
Dedans, on fourrait des bouts de bois de café, bien cassés, pour faire le chargement de cannes à sucre.
Après, on poussait tout ça dans la cour, direction « l’usine imaginaire » — souvent planquée derrière le pied de mangue.
On faisait les livraisons, les allers-retours… Et y’en avait même qui se donnaient du mal à peindre leur boîte pour que ça ressemble à un vrai tracteur!!!!!!
Le pneu, roi incontesté du bitume
Mais le vrai boss du quartier, c’était le pneu de voiture.
Si t’en avais un, t’étais le patron, point barre.
Deux bâtons solides plantés dedans, un peu d’eau pour tenir le tout, et voilà le bolide prêt à dévaler le chemin en terre. Le pneu roulait, éclaboussait partout, et ne s’arrêtait que quand il se coinçait dans trou.
Y’en avait qui rajoutaient des petits cailloux ou des bouchons de limonade pour faire un bruit qui déchirait.
Quand deux marmailles se croisaient avec leurs pneus, c’était le face-à-face de la mort : « pneu contre pneu » direct ! Le gagnant repartait triomphant, le perdant retournait bricoler son bâton, prêt pour la revanche.
Apprendre à faire du vélo… sans pneus et freins!!!
Moi, j’ai appris à faire du vélo avec un vieux vélo sans pneus et sans freins.
Je roulais direct sur les jantes cabossées, ce qui faisait un boucan d’enfer à chaque coup de pédale.
Pas de freins ? On utilisait les pieds pour ralentir et s’arrêter.
C’était pas du tout confortable, mais qu’est-ce qu’on s’amusait ! Chaque arrêt était un petit spectacle, entre le crissement des jantes et la poussière soulevée sur le chemin.
Et voilà, c’était ça notre enfance à La Réunion : bruyante, pleine de vie et de créativité débordante.
Pas besoin de grands moyens quand on a des boîtes vides, un pneu ou un vieux vélo sans pneus — juste l’envie de jouer et de faire du bruit.
Ces souvenirs-là résonnent encore dans nos têtes, comme un écho du passé qui nous rappelle que la vraie richesse, c’est la joie simple d’être ensemble et de s’inventer des mondes.
Article inspiré par : https://bloc-note.ac-reunion.fr/petite-ile-le-vetyver/2018/12/04/jeu-lontan/
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Une conversation volée au temps qui passe
Sur l’écran, son visage.
Sa voix, presque la même.
Ses expressions, ses silences, ce petit sourire en coin qu’il avait quand il voulait me taquiner.
Ce n’était pas un rêve.
C’était une application.
Une intelligence artificielle à qui j’ai confié quelques photos, des souvenirs, et des phrases qu’il avait l’habitude de dire.
J’ai ri. J’ai eu les larmes aux yeux aussi.
C’était beau. Et terrifiant.
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Raccourcis clavier et astuces web : les fondamentaux à connaître
L’ordinateur et le navigateur sont des outils essentiels au quotidien, mais on n’y pense pas toujours, il existe pourtant des raccourcis et des astuces simples qui peuvent vraiment faire la différence.
Que ce soit pour gagner du temps ou éviter des erreurs, voici 10 conseils pratiques que tu peux appliquer dès maintenant.
Ce sont des gestes simples, mais qui, au fil du temps, peuvent vraiment améliorer ton efficacité au quotidien.
Astuce #1 : Récupérer un onglet fermé par erreur
Ça arrive à tout le monde : on clique trop vite, et l’onglet qu’on voulait garder disparaît. Pas de panique !
Appuie sur Ctrl + Maj + T (ou Cmd + Maj + T sur Mac), et l’onglet revient comme par magie.
Tu peux même répéter l’action pour rouvrir les onglets précédents.
Astuce #2 : Tu as fermé un onglet par erreur ? Pas de panique !
Ça arrive à tout le monde : on clique trop vite, et hop, l’onglet qu’on voulait garder disparaît.
Appuie sur Ctrl + Maj + T (ou Cmd + Maj + T sur Mac), et il revient comme par magie.
Tu peux même appuyer plusieurs fois pour rouvrir les onglets précédents.
Astuce #3 : Une capture d’écran rapide
Tu veux garder une image, un message ou un bout de site ? Fais une capture d’écran !
Sur Windows : Windows + Maj + S
Sur Mac : Cmd + Maj + 4
Tu choisis la zone, et tu peux coller l’image tout de suite avec Ctrl + V.
Astuce #4 : Zoomer ou dézoomer une page web
Tu trouves que le texte est trop petit ou trop grand ?
Appuie sur Ctrl + + pour zoomer, Ctrl + – pour dézoomer, et Ctrl + 0 pour revenir à la taille normale.
(Sur Mac, c’est avec Cmd à la place de Ctrl.Astuce #5 : Copier, coller, tout sélectionner…
Les raccourcis clavier, c’est la base pour aller plus vite :
Ctrl + C : copier
Ctrl + V : coller
Ctrl + X : couper
Ctrl + A : tout sélectionner
Astuce #6 : Nettoyer son navigateur
Ton navigateur rame ? Il est peut-être temps de faire un peu de ménage.
Va dans les paramètres > Confidentialité > Effacer les données de navigation.
Supprime le cache, les cookies, l’historique… et ça repart !
Astuce #7 : Retrouver une image sur Internet
Tu veux savoir d’où vient une photo ou trouver des infos dessus ?
Va sur Google Images, clique sur l’appareil photo et importe l’image.
Tu verras où elle apparaît sur le web. Très pratique !
Astuce #8 : Retrouver un mot de passe oublié
Ton navigateur garde souvent tes identifiants.
Sur Chrome : Paramètres > Mots de passe
Tu y trouveras tous les mots de passe enregistrés. Pratique quand la mémoire flanche !
Astuce #9 : Voir l’historique de copier-coller
Tu copies plusieurs choses à la suite ?
Sur Windows, appuie sur Windows + V
Tu verras une liste de tout ce que tu as copié récemment.
Il faut l’activer une première fois dans les paramètres, mais après, c’est magique.
Astuce #10 : Créer un raccourci vers un site
Tu as un site que tu visites tous les jours ?
Clique sur l’icône à gauche de la barre d’adresse (le cadenas ou le globe), et glisse-la sur ton bureau.
Un double-clic et hop, le site s’ouvre directement.
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Retour sur le piratage de radiblog.fr : ce que j’ai vécu et ce que j’en retiens
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ToggleMon blog piraté : le récit d’une mésaventure numérique
Depuis la mi-juin, mon blog se comportait bizarrement. Des petits bugs qu’on ignore au début, puis des signes plus inquiétants. En fouinant un peu, j’ai fini par découvrir le pot aux roses : le site avait été piraté.
Ce qui s’est passé
Un individu malveillant avait réussi à s’infiltrer sur le site et à y glisser du contenu indésirable, dont une vilaine redirection vers un site de paris en ligne. Autant dire qu’on n’était pas loin du naufrage numérique.
Les actions prises
Heureusement, j’avais une sauvegarde propre datant d’avril 2025 (je me suis béni ce jour-là). J’ai donc :
- Mis le site en maintenance.
- Nettoyé les fichiers et supprimé les intrus.
- Réinstallé WordPress tout neuf.
- Restauré la base de données sauvegardée.
- Changé tous les mots de passe.
- Supprimé les comptes admin suspects.
Il m’a fallu 15 jours pour remettre le site en ligne, vérifier chaque dossier et rétablir un environnement sain.
Et puisque j’y étais…
J’ai profité de cette remise à zéro forcée pour changer de thème. Exit l’ancien, place à une nouvelle mise en page plus épurée et agréable à naviguer. Comme quoi, même les galères peuvent avoir du bon.
Ce que j’ai appris
- Aucun site n’est à l’abri des pirates.
- Les sauvegardes régulières et hors serveur sont vitales.
- Il faut surveiller les comptes administrateurs et limiter les accès.
- Google Search Console est un allié précieux pour détecter des anomalies.
- Un plugin de sécurité fiable peut éviter bien des soucis.
Mes conseils pour les blogueurs
- Sauvegardez vos sites régulièrement.
- Mettez à jour vos plugins, thèmes et WordPress dès que possible.
- Changez vos mots de passe souvent.
- Supprimez les comptes inutiles.
- Activez l’authentification à deux facteurs.
- Surveillez votre référencement pour repérer des comportements suspects.
- Installez un bon plugin de sécurité.
En conclusion
Cette mésaventure m’aura coûté du temps et de l’énergie, mais m’a rappelé que la sécurité d’un site web, c’est comme une alarme pour sa maison : mieux vaut l’avoir avant qu’il ne soit trop tard.
Tout est rentré dans l’ordre et Radiblog est de retour, plus propre et plus solide que jamais. Merci à vous pour votre patience et votre fidélité !
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Ma chanson du dimanche : « La kaz mémé » de Séverine Barège
Aujourd’hui, je vous embarque dans un souvenir en musique, une émotion brute et sucrée comme un bonbon miel lontan. Dès les premières notes de « La Kaz mémé », j’ai eu l’impression de retomber en enfance à La Réunion.
Ce maloya-là, tout en douceur et en mélancolie, c’est un vrai retour aux sources. C’est le genre de chanson qui te ramène direct dans la cour arrière, entre les pieds de cafés et la vieille kaz en tôle et en bardeaux, où ma grand-mère triait son riz dans une grande vanne, en papotant avec les voisins.
La voix, l’accordéon, la guitare… tout sent le vécu, les souvenirs partagés et ce parfum d’antan qu’on garde précieusement dans un coin du cœur.
C’est un hommage tendre et nostalgique à une grand-mère, à sa maison, et à ce temps où l’on grandissait entouré de chaleur, de simplicité et de musique. Le maloya qui accompagne ce texte, tout en retenue et en émotion, vient caresser ma mémoire et ranimer ces images que je croyais bien rangées. C’est doux, un peu triste parfois, mais ça console et ça fait du bien.
Ce p’tit maloya-là, c’est comme un bonbon miel lontan : ça colle au cœur et ça réchauffe l’âme.
Un bel hommage à nos racines, à nos mémés, et à ces petits riens qui faisaient tout.
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Chapitre 3 : L’âge des virages
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ToggleAprès les chapitres 1 et 2, voici le chapitre 3.
L’adolescence.
Ce moment étrange où l’on n’est plus tout à fait un enfant, mais pas encore vraiment un adulte.
Où le corps change, les envies aussi.
Où les repères bougent, parfois même disparaissent.
Chez moi, ça ne s’est pas fait en douceur.
Je crois que j’ai pris la vague de plein fouet, sans trop savoir comment garder l’équilibre.
Entre rêves et réalités
J’avais la tête ailleurs.
Des rêves plein le cœur, mais les pieds encore dans les poussières de l’enfance.
Je voulais comprendre le monde, me faire une place, être libre…
Mais je ne savais pas encore comment faire.
Il y avait l’école, bien sûr, avec ses règles, ses horaires, ses devoirs…
Mais ce n’était pas là que je me sentais le plus vivant.
Moi, je vivais dans les moments entre deux.
Les discussions entre copains sous un abribus.
Les trajets à pied jusqu’à l’école, où tout se disait… sauf l’essentiel.
Les silences remplis de regards.
Les premiers flirts maladroits, les lettres pliées en quatre, passées en cachette.
La Réunion, encore et toujours
L’île était mon terrain de jeu, mais aussi mon terrain d’apprentissage.
Je découvrais que tout n’était pas simple.
Les différences sociales, les injustices, les regards parfois lourds.
Mais je découvrais aussi la musique, les copains, les chansons qui collaient à la peau.
Je me souviens de la radio toujours allumée dans ma chambre.
Des slows du samedi soir dans les bals, qu’on attendait avec un mélange d’impatience et de trac.
Et puis, il y avait la famille.
Toujours là, parfois trop présente, parfois pas assez.
Les attentes, les conseils, les reproches, les encouragements.
On voulait devenir grand, mais sans quitter complètement le cocon.
Voler de ses propres ailes… tout en restant à portée du nid.
Premiers chocs, premières leçons
L’adolescence, c’est aussi ça :
Comprendre que le monde n’est pas toujours tendre.
Qu’on ne contrôle pas tout.
Qu’il y a des coups qu’on prend de plein fouet, sans prévenir.
Je me rappelle encore la première fois où j’ai été déçu par une amie.
On pensait être soudés, inséparables.
Et puis un jour, elle te tourne le dos, comme si tu n’avais jamais compté.
Ça fait mal, surtout quand t’es jeune et que tu crois encore à l’amitié éternelle.
Il y a eu aussi mes premières confrontations avec l’injustice.
Un prof qui ne m’aimait pas et qui me rabaissait sans cesse.
Des remarques blessantes, balancées par des adultes qui pensaient avoir tous les droits.
Et là, tu comprends qu’il va falloir te battre.
Pas avec les poings, mais avec ta tête.
Ton calme.
Ta force intérieure.
Je me rappelle aussi les premières fois où j’ai dû dire non.
Dire non à des amis.
Dire non à des envies.
Dire non à la facilité.
Et crois-moi, à cet âge-là, c’est loin d’être simple.
Parce qu’on veut plaire.
On veut être accepté.
Mais parfois, il faut choisir : être aimé ou être soi-même.
Et puis…
Il y a eu des échecs.
Des chagrins d’amour.
Des silences, des absences qui te mangent de l’intérieur.
Mais avec le recul, je me dis que tout ça…
C’était des leçons.
Des étapes.
Des cailloux sur le chemin, qui m’ont appris à marcher autrement.
Parce que c’est ça, grandir :
Apprendre à encaisser.
À comprendre.
À avancer…
Même quand ça fait mal.
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Les spams que je reçois – N°8
Ah, les spams…
Ces messages indésirables qui envahissent ma boîte mail comme comme des mouches affamées autour d’un carry camarons.
Chaque jour, je découvre une nouvelle cargaison de spams plus farfelus que les précédents.
Petit florilège…
« Bravo, vous êtes l’heureux gagnant ! »
Le grand classique. Selon ces messages, j’ai déjà remporté un iPhone 15 Pro Max Extra Gold, une Tesla, un séjour à la Réunion et un bon d’achat de 50 000 € !!!!!!
Les héritages tombés du ciel
« Bonjour cher Monsieur Radiblog, je suis la princesse N’Domboulélé du Bénin et je désire vous léguer 25 millions de dollars. Merci de m’envoyer vos coordonnées bancaires. »
Franchement, avec tout ce que j’ai virtuellement hérité depuis l’ouverture de ma boîte mail, je pourrais acheter la moitié du Bénin!!!!!
Les remèdes miracles
Des pilules pour agrandir ceci, des tisanes pour le cholestérol et contre le cancer à base de bave de crapauds et des lotions qui font repousser les cheveux même sur un galet poli par la mer.
Les investissements magiques
On me propose aussi souvent de placer mon argent dans une cryptomonnaie ultra-secrète qui fera de moi un millionnaire d’ici dès demain matin, ou encore d’acheter un lopin de terre sur la lune!!!!!!!
Les tentatives de phishing
« Votre compte bancaire a été désactivé. Cliquez ici pour le réactiver. »
Le message est souvent truffé de fautes et de phrases traduites à la va-vite genre « Chère Client, bien faire de vous contacter urgentement ». Ces banques où je n’ai pas même pas de compte.
Finalement, entre les héritages imaginaires, les promesses d’iPhone et les offres de placement sur la Lune, ma boîte mail est devenue une vraie jungle urbaine… pleine de surprises, mais aussi de pièges à éviter. : « Mais qui, au juste, tombe dans ces pièges ? »
Alors, à tous les spammers, je vous dis : continuez à envoyer vos messages farfelus, vous ne savez pas à quel point vous me faites rire. Mais, si jamais vous cherchez vraiment à m’impressionner un jour, envoyez-moi plutôt un ticket pour un concert de Bob Marley à Paris, je serai plus réceptif !
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Ces moments où j’aurais dû me taire : 3 gaffes mémorables
Sommaire
ToggleIl y a des moments où, malgré toutes les bonnes intentions, je ferais mieux de garder ma bouche fermée ou de m’enfoncer dans un trou de souris.
Voilà trois de ces moments gênants qui, aujourd’hui, me font rire (enfin, après coup).
Mais sur le moment, croyez-moi, je vous garantis que j’aurais voulu disparaître.
1. Le bébé imaginaire au parc
Un mecredi, je me balade tranquillement dans le parc.
Tout d’un coup, un petit garçon, accompagné de sa maman, vient vers moi, et là, il me regarde fixement, puis pointe son doigt vers mon ventre et me sort avec une innocence désarmante :
« Bébé ? »
Silence.
Tout le monde autour se fige. Je suis là, pris au piège dans ma propre réponse :
« Non non, c’est pas un bébé… c’est juste un peu trop de samoussas et de carri poulet ! »
La maman s’excuse mille fois.
Moi, je n’aspire plus qu’à disparaître.
Mais voilà, il est trop tard, le mal est fait.
2. Joséphine au taf : la fameuse question
Après les vacances, je reviens au bureau et je croise Joséphine.
Elle est rayonnante, un petit ventre rond.
Alors, je ne réfléchis pas une seconde et je lui lance avec enthousiasme :
« Dis donc, Joséphine, on attend un heureux événement ? »
Elle me regarde, toute calme, et me répond avec un sourire léger :
« Non.Pas du tout. »
Le silence.
Je me fige. L’instant où tu te dis « Qu’est-ce que j’ai fait ? ». Je bafouille :
« Ah… je suis… vraiment désolé. »
3. Audrey, la voisine : encore une question mal placée
Cela faisait quelques semaines que je n’avais pas croisé ma voisine, Audrey.
Un jour, je l’aperçois enfin dans le hall de l’immeuble.
Elle est là, toute souriante, radieuse comme d’habitude.
Je la vois, et c’est immédiatement que la question fuse :
« Dis donc Audrey, c’est pour quand l’heureux événement ? »
Audrey, avec un petit sourire en coin, me répond calmement :
« L’heureux événement a 5 mois aujourd’hui. »
Gros blanc. Je me fige sur place.:
« Oh… heu… je voulais dire… je suis vraiment désolé… je ne savais pas… Déjà»
Moralité ?
Là, on se dit qu’il faut vraiment éviter certaines questions.
Même si l’intention est bonne, ne jamais présumer qu’une femme attend un bébé.
Et vous ? Vous avez déjà vécu des situations aussi gênantes ? Allez, racontez-moi vos pires moments de solitude en commentaire, qu’on rigole ensemble !
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