Jacqueline Farreyrol : La voix et l’âme de La Réunion
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ToggleJacqueline Farreyrol, une icône de La Réunion
Jacqueline Farreyrol, née en 1948 à Saint-Denis, est l’une des figures les plus emblématiques de La Réunion. À travers sa carrière de chanteuse, de compositrice et d’actrice, elle a su marquer les esprits et incarner l’âme de son île. Son parcours reflète un profond amour pour la culture réunionnaise et un engagement sans faille pour la préservation des traditions locales.
L’héritage durable
Jacqueline Farreyrol demeure une figure incontournable de La Réunion. Sa musique, son engagement culturel et son travail d’actrice ont laissé une empreinte indélébile sur le paysage artistique et culturel de l’île. Elle est, sans doute, l’une des figures les plus influentes de la scène musicale réunionnaise, et son héritage continue de vivre à travers les artistes qui s’en inspirent.
Ses chansons, ses actions pour la culture créole, et sa présence dans le monde du cinéma et du théâtre contribuent à maintenir vivante l’identité réunionnaise. Les jeunes artistes de l’île la considèrent souvent comme une source d’inspiration, et son travail reste un modèle d’engagement artistique.
Jacqueline Farreyrol est bien plus qu’une chanteuse ou une actrice. Elle est l’incarnation de La Réunion, une terre de métissage, de résistance et de beauté, où les voix du passé et du présent se mêlent pour façonner l’avenir.
Une artiste que j’admire depuis très longtemps
Jacqueline Farreyrol est une artiste que j’admire profondément. Depuis que j’ai découvert sa musique, elle a toujours eu une place particulière dans mon cœur. Son talent exceptionnel et son amour pour La Réunion transparaissent dans chacune de ses chansons.
Si je devais créer une playlist des morceaux qui me touchent le plus, voici mon « Top 6 » des chansons de Jacqueline Farreyrol :
1-Mon île
2-Zéro calebasse la fumée Grand Bois
3-Roule ton maloya
4-les vieux de mon île
5-Lady maloya
6-Guise ton larloir
Ces chansons, chacune à leur manière, illustrent la richesse de son répertoire et l’impact qu’elle a eu sur la scène musicale réunionnaise. Jacqueline Farreyrol est une artiste qui a su transmettre l’âme de son île à travers sa musique, et je suis ravi de pouvoir partager un peu de cette magie à travers cette playlist.
Dans un monde où l’on assiste parfois à une dilution des identités culturelles, Jacqueline Farreyrol rappelle l’importance de l’authenticité. Grâce à elle, La Réunion continue de résonner dans le cœur de ceux qui l’aiment et de ceux qui découvrent son riche patrimoine à travers la musique, le cinéma et la scène. Grâce à son œuvre, l’île et sa culture créole sont plus vivantes que jamais.
Le p’tit coin anecdotes : 3 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur Jacqueline Farreyrol
- Elle a été institutrice avant de devenir star du maloya !
Eh oui ! Avant de faire chalouper le maloya sous les filaos, Jacqueline Farreyrol enseignait dans les écoles de La Réunion. Une maîtresse pleine de malice et de talent qui a ensuite troqué la craie pour le micro… pour notre plus grand bonheur ! - Sa chanson « La Réunion, mon île » a été écrite… dans un avion !
Entre deux nuages et trois turbulences, la nostalgie de son île l’a rattrapée à 10 000 mètres d’altitude. Résultat : ce morceau devenu un hymne officieux de La Réunion. - Elle a joué dans une saga télévisée tournée à La Réunion
En 2006, Jacqueline Farreyrol a incarné le personnage de Joséphine dans Les Secrets du volcan, une mini-série diffusée sur France 2. Tournée sur son île natale, cette saga de l’été mettait en valeur les paysages réunionnais. Sa chanson Mon île a également été choisie comme générique de fin du dernier épisode, soulignant son attachement profond à La Réunion.

Et vous, vous la connaissez Jacqueline Farreyrol ?
Si ce n’est pas encore le cas, il est grand temps de vous laisser porter par sa voix et ses chansons péi.
Et si vous êtes déjà fan, dites-moi donc en commentaire votre morceau préféré… Qu’on compare nos playlists !
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Ma chanson du dimanche : « Plus rien ne m’étonne » (Le Grand Choral 2024) de Tiken Jah Fakoly
Lors du festival Nuits de Champagne 2024 à Troyes, Tiken Jah Fakoly a offert un moment inoubliable. Pour la première fois, un artiste ivoirien participait au Grand Choral, et pas des moindres. Entouré de près de 850 choristes et de nombreux collégiens, il a interprété son titre emblématique “Plus rien ne m’étonne”.
Ce morceau, que je connaissais déjà bien, a pris une toute autre dimension avec toutes ces voix.
La chanson, qui dénonce les dérives politiques, la corruption et l’injustice sociale, est devenue un véritable cri collectif, puissant et émouvant.
Ce qui m’a touché, c’est cette fusion entre l’énergie de Tiken Jah Fakoly et celle des choristes.
Une harmonie parfaite, un message fort, une émotion palpable.
Plus qu’un concert, c’était un manifeste, un moment de partage et de réflexion.
Franchement… un grand bravo à tous les participants, et respect à Tiken Jah Fakoly pour son engagement sans faille depuis toutes ces années.
Génialissime, cette vidéo!!!!!!!

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Supprimer deux jours fériés ? Le leurre à boucliers !
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ToggleY a des phrases qu’on entend, et qui font lever un sourcil plus haut que l’autre.
Là, c’est François Bayrou qui nous sort :
“Et si on supprimait deux jours fériés pour relancer l’économie ?”
Excusez-moi, mais on parle bien de ces jours qui permettent de souffler, de voir ses proches, de recharger un peu les batteries ? Pas juste de journées sans réveil, mais de temps volé au stress quotidien ?
Eh bien moi, je suis totalement contre. Et pas qu’un peu. Je suis contre cette proposition, et contre tout ce qu’elle cache.
Réaction immédiate : personne n’en veut
C’est non.
On touche pas à nos jours fériés. Surtout pas en ce moment.
Et surtout pas comme ça.
Et franchement… on a déjà donné.

Déjà qu’on travaille plus…
la réforme des retraites de 2023 est déjà passée par là. On bosse plus longtemps, on recule l’âge de départ, on sacrifie encore un peu de santé, de loisirs, de moments pour soi.
Et pendant ce temps, nos acquis fondent comme neige au soleil :
-
Congés rognés
-
Droits grignotés
-
Pouvoir d’achat écrabouillé
-
Services publics asphyxiés
Et maintenant ? On entend déjà que les malades aussi vont devoir faire un effort. Oui oui, vous avez bien lu : on parle de revoir les arrêts maladie, de contrôler, de réduire, de “rationaliser”.
Comme si la maladie était un luxe. Comme si guérir coûtait trop cher à l’État, mais pas à ceux qui souffrent.
Et si on regardait plutôt du côté des vrais leviers ?
Franchement, la suppression de deux jours fériés, ça rapporte combien ? Pas grand-chose.
“La suppression de deux jours fériés rapportera moins que le rétablissement de l’ISF et de la Flat Taxe,”
“et je ne parle même pas de la taxe Zucman sur les ultrariches qui, à elle seule, pourrait rapporter 20 milliards.”
Et encore mieux :
“L’année blanche, qui impactera directement les plus pauvres, rapporte deux fois moins qu’un mois d’année blanche des aides aux multinationales.”
Voilà. Tout est dit.
Mais bizarrement, ces pistes-là, on ne les entend jamais à la radio…
L’art de la diversion bien rodée
Et si, au fond, c’était ça, le vrai plan ?
On lance une idée tellement impopulaire qu’elle provoque une levée de boucliers immédiate. On recule, la bouche en cœur : “On vous a écoutés, on retire la proposition.”
Et pendant que tout le monde fête la victoire, les vraies mesures passent en douce.
Des trucs bien techniques, bien discrets :
-
Une coupe dans les budgets publics
-
Une réforme des aides sociales
-
Un recul de certains remboursements
-
Des ajustements qui coûtent cher mais font peu de bruit
La vieille technique du prestidigitateur : regardez bien ma main droite… pendant que la gauche vide votre poche.
Ce n’est pas être parano, c’est avoir de la mémoire
On a déjà vu ça. Et à force, on connaît la musique.
On ne tombera pas dans le panneau cette fois.
On ne doit pas seulement défendre nos jours fériés.
On doit aussi ouvrir les yeux sur tout ce qui se joue en coulisses.
En résumé
Non, on ne supprimera pas deux jours fériés.
Non, on ne va pas faire semblant d’être surpris par la méthode.
Et non, on ne va pas rester silencieux pendant que le reste passe sous le tapis.
On travaille déjà plus.
On perd déjà assez.
Et maintenant on voudrait culpabiliser les malades ?
Alors stop. Vraiment.
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Le lave-linge, la douche et moi
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ToggleTranche de vie…………..
Je m’en souviens comme si c’était hier.
Je devais avoir 7 ou 8 ans.
C’était le premier lave-linge de ma mère. Une machine toute neuve. La fierté de la maison.
Il faut savoir qu’avant ce lave linge, ma mère avait toujours fait la lessive à la main, et qu’on était à la Réunion dans les années 70.
Donc, j’allais tranquillement prendre ma douche.
Serviette sur l’épaule, claquettes aux pieds, prêt à passer un bon moment sous l’eau chaude.
Et là, depuis la cuisine, ma mère me dit :
— Je vais lancer une machine avant, ça te dérange pas ?
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La machine se réveille
Au début, tout va bien.
L’eau est bonne, je commence à me savonner tranquille.
Puis, au loin, j’entends la machine qui commence à tourner…
Et quand elle arrive à l’essorage, elle se met à vibrer.
Elle se met à tourner super vite, à faire un bruit terrible, et surtout…
elle commence à se déplacer, millimètre par millimètre.
Le sol était pas très plat, alors la machine glissait doucement vers moi.
Panique à bord
J’ai eu peur.
Je me suis enroulé une serviette autour de la taille, j’ai quitté la salle de bain en courant :
— Maman !! Maman !! La machine, elle marche toute seule !
Et ma mère, super tranquille, me dit :
— Normal, elle est neuve.
Mais ça bougeait vraiment beaucoup. Trop.
Ma mère, mon frère et moi, on s’est mis autour de la machine et on l’a bloquée avec nos mains, nos bras, nos jambes.
Chacun d’un côté, on l’a tenue comme on pouvait pour qu’elle arrête de bouger.
On a attendu comme ça jusqu’à la fin du cycle!!!!

Depuis ce jour…
Aujourd’hui encore, quand une machine vibre un peu trop fort, je repense à ce moment-là…
À moi, en serviette, courant dans le couloir.
À ma mère qui trouvait ça normal.
Et à nous trois, en train de bloquer cette machine infernale!!!
Marion Roch – « La bête au ventre »
Marion Roch revient avec « La bête au ventre », un single puissant accompagné d’un clip réalisé par Yoann Gillouzouic. Cette vidéo raconte avec émotion le combat d’une jeune fille face à la maltraitance, illustrant cette douleur silencieuse qu’est « la bête au ventre ».
Portée par une voix profonde et des paroles signées Marion Roch et Yoann Gillouzouic, la chanson est produite par Renaud, mêlant douceur et intensité.

Suivez Marion Roch sur ses réseaux sociaux :
Retour sur le piratage de radiblog.fr : ce que j’ai vécu et ce que j’en retiens
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ToggleMon blog piraté : le récit d’une mésaventure numérique
Depuis la mi-juin, mon blog se comportait bizarrement. Des petits bugs qu’on ignore au début, puis des signes plus inquiétants. En fouinant un peu, j’ai fini par découvrir le pot aux roses : le site avait été piraté.
Ce qui s’est passé
Un individu malveillant avait réussi à s’infiltrer sur le site et à y glisser du contenu indésirable, dont une vilaine redirection vers un site de paris en ligne. Autant dire qu’on n’était pas loin du naufrage numérique.
Les actions prises
Heureusement, j’avais une sauvegarde propre datant d’avril 2025 (je me suis béni ce jour-là). J’ai donc :
- Mis le site en maintenance.
- Nettoyé les fichiers et supprimé les intrus.
- Réinstallé WordPress tout neuf.
- Restauré la base de données sauvegardée.
- Changé tous les mots de passe.
- Supprimé les comptes admin suspects.
Il m’a fallu 15 jours pour remettre le site en ligne, vérifier chaque dossier et rétablir un environnement sain.
Et puisque j’y étais…
J’ai profité de cette remise à zéro forcée pour changer de thème. Exit l’ancien, place à une nouvelle mise en page plus épurée et agréable à naviguer. Comme quoi, même les galères peuvent avoir du bon.

Ce que j’ai appris
- Aucun site n’est à l’abri des pirates.
- Les sauvegardes régulières et hors serveur sont vitales.
- Il faut surveiller les comptes administrateurs et limiter les accès.
- Google Search Console est un allié précieux pour détecter des anomalies.
- Un plugin de sécurité fiable peut éviter bien des soucis.
Mes conseils pour les blogueurs
- Sauvegardez vos sites régulièrement.
- Mettez à jour vos plugins, thèmes et WordPress dès que possible.
- Changez vos mots de passe souvent.
- Supprimez les comptes inutiles.
- Activez l’authentification à deux facteurs.
- Surveillez votre référencement pour repérer des comportements suspects.
- Installez un bon plugin de sécurité.
En conclusion
Cette mésaventure m’aura coûté du temps et de l’énergie, mais m’a rappelé que la sécurité d’un site web, c’est comme une alarme pour sa maison : mieux vaut l’avoir avant qu’il ne soit trop tard.
Tout est rentré dans l’ordre et Radiblog est de retour, plus propre et plus solide que jamais. Merci à vous pour votre patience et votre fidélité !
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Jean-Charles Pitou — Zenfan Déraciné : un hommage poignant aux enfants de la Creuse
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ToggleSur Radiblog, j’aime mettre en avant des histoires, des souvenirs et des artistes qui font battre le cœur de La Réunion.
Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un clip qui m’a particulièrement touché.
Il s’agit de la chanson « Zenfan Déraciné » de Jean-Charles Pitou.
Une page méconnue de l’histoire réunionnaise
Dans ce titre chargé d’émotion, l’artiste réunionnais revient sur un épisode sombre de notre histoire et de la sienne : celui des enfants de la Creuse.
Entre les années 60 et 80, des milliers d’enfants réunionnais ont été envoyés en métropole, souvent sans que leurs parents ne puissent réellement s’y opposer.
Déracinés, loin de leur île, ils ont grandi dans l’oubli et la nostalgie de leur pays natal.
Jean-Charles Pitou, avec des mots simples et sincères, raconte cette douleur et ce manque d’identité, cette envie de retrouver ses racines et ce besoin de reconnaissance.
Coécrit et réalisé en clip par David Louisin, ce titre est un véritable hommage à ces « zenfan déraciné ».
Lavé promet anou, in lavénir meilleur Biensure sa té mentèr, nou té esclave ban dominèr
Un clip sobre et touchant
Le clip est émouvant, mêlant images d’archives et séquences actuelles pour faire vivre cette mémoire et rappeler que cette histoire fait aussi partie de la nôtre.
Une mémoire qu’il faut préserver
Bravo à Jean-Charles Pitou et David Louisin pour ce bel hommage
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Comment est produite la fumée blanche ou noire lors de l’élection d’un nouveau pape ?
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La fameuse fumée blanche ou noire du conclave : qu’est-ce que ça veut dire ?
Vous l’avez sûrement déjà vue à la télé ou dans les films : cette fumée qui s’échappe de la cheminée de la Chapelle Sixtine lors de l’élection d’un nouveau pape. Mais que cache vraiment cette tradition ? J’ai creusé un peu et voilà ce que j’ai trouvé.
Le conclave : une tradition vieille de plusieurs siècles
Lorsqu’un pape quitte ses fonctions, que ce soit par décès ou renonciation, le Vatican convoque un conclave. Ce rassemblement strictement réservé aux cardinaux a pour mission de désigner le successeur du souverain pontife.
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Et l’un des éléments les plus marquants de ce processus ancestral, c’est ce fameux signal de fumée qui informe le monde entier du résultat du vote.
Fumée noire ou blanche : un code bien précis
- Fumée noire : elle signifie qu’aucun candidat n’a obtenu la majorité requise (au moins deux tiers des voix). Pour produire cette fumée dense et sombre, on ajoute un mélange spécial aux bulletins brûlés : du perchlorate de potassium, de l’anthracène et du soufre.
- Fumée blanche : elle annonce l’élection d’un nouveau pape. Cette fois, un autre mélange est utilisé : du perchlorate de potassium, du lactose et de la colophane (une résine végétale). Résultat : une fumée claire, facile à distinguer.
Une tradition qui a évolué avec le temps
Avant le XXe siècle, la distinction entre les deux fumées n’était pas si évidente. Il arrivait même que les fidèles, massés sur la place Saint-Pierre, se retrouvent un peu paumés, ne sachant pas si un pape avait été élu ou pas. Ambiance !
Depuis 1914, et surtout depuis le conclave de 2005, le Vatican utilise des mélanges chimiques bien précis pour éviter toute confusion. Résultat : aujourd’hui, on ne peut plus se tromper.
Un symbole fort et universel
Au-delà de son côté pratique, ce rituel de la fumée est devenu un véritable symbole. Dans un monde où les infos fusent à la seconde, cette tradition vieille de plusieurs siècles conserve un charme solennel et spectaculaire. Elle continue de captiver croyants et curieux du monde entier.
Voilà, vous savez tout !
La prochaine fois que vous verrez cette fameuse fumée s’élever au-dessus du Vatican à la télé, vous pourrez briller en société en expliquant ce qu’il y a dedans…
Et si elle est blanche, vous pourrez fièrement lancer : « Habemus Papam ! » – Nous avons un Pape !
Ce 21 avril 2025, le Pape François nous a quittés à l’âge de 88 ans
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ToggleUn événement marquant tant pour l’Église catholique que pour le monde entier.
Mais qu’advient-il après la disparition d’un Pape ?
Après une petite recherche sur Internet, voici un résumé de ce que j’ai trouvé :
L’annonce du décès
Dès le décès d’un pape, l’annonce officielle est faite, et les préparatifs pour ses funérailles commencent. Celles-ci se dérouleront dans un cadre solennel, permettant à des croyants du monde entier de lui rendre hommage.
La période de la Sede Vacante
Après le décès, l’Église entre en période de Sede Vacante, signifiant que le siège papal est vacant. Durant cette phase, le Collège des cardinaux prend en charge la gestion des affaires courantes, mais aucune décision majeure ne peut être prise avant l’élection d’un nouveau pape.
Le Conclave
Le Collège des cardinaux se réunit ensuite en conclave pour élire le successeur. Ce processus est strictement secret et peut durer plusieurs jours. Pour qu’un pape soit élu, deux tiers des cardinaux doivent s’entendre sur un candidat. Une fois ce consensus atteint, un nouveau pape est choisi.
L’annonce du nouveau pape
Une fois l’élection terminée, le nouveau pape est annoncé au monde. Le cardinal doyen se rend sur le balcon de la basilique Saint-Pierre et déclare : « Habemus Papam », signifiant « Nous avons un pape ».
Le début du pontificat
Le nouveau pape commence immédiatement ses fonctions, prenant la tête de l’Église catholique et guidant les croyants du monde entier.
Un souvenir au musée Grévin : un geste de tendresse
Je me rappelle, c’était probablement en 2010, quand j’avais emmené ma mère au musée Grévin.
On se promenait parmi les statues de cire, découvrant les figures célèbres, quand on est tombées sur celle de Benoît XVI ou de Jean-Paul II.
Dès qu’elle l’a vue, ma mère s’est approchée et lui a caressé la tête, tout doucement, avec une grande tendresse.
C’était un geste simple, mais tellement émouvant.
Il y avait un profond respect dans ce geste, comme si elle voulait lui rendre hommage, sans un mot, juste par cette attention pleine de douceur.
Ce moment me reste gravé parce qu’il symbolisait bien plus que ce qu’on aurait pu imaginer à première vue. Ma mère, catholique, qui n’avait jamais rencontré le pape, exprimait à travers ce geste une forme de gratitude et de respect qui allait bien au-delà de la simple statue.
C’était un de ces moments simples mais puissants, où un geste peut dire plus que mille mots.
Et maintenant ?
Aujourd’hui, avec le décès du Pape François, l’Église entre dans une nouvelle phase.
Le conclave pour élire son successeur est prévu pour le 6 mai 2025.
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Quand l’envie divise : le piège du nivellement par le bas
Il y a, dans nos sociétés, une vieille habitude tenace : au lieu de se battre pour obtenir les mêmes avantages que celui d’à côté, on préfère parfois qu’il les perde.
C’est ce qu’on appelle souvent la jalousie horizontale, et qui consiste non pas à réclamer mieux pour soi et pour les autres, mais à vouloir que personne n’ait rien de plus.
Ce réflexe, on le retrouve partout : dans les entreprises, dans la fonction publique, dans les familles même. Un collègue obtient une prime, un voisin bénéficie d’un avantage, un salarié garde un acquis ?
Au lieu de s’en inspirer et de se mobiliser pour en faire un droit collectif, certains préfèrent exiger qu’on le lui retire.
Et c’est ainsi qu’on alimente ce qu’on appelle le nivellement par le bas.
Plutôt que d’élever le débat et de réclamer plus d’équité, on rabaisse, et on se rassure en se disant que l’autre n’a pas plus que nous.
Mais à ce petit jeu, personne n’y gagne.
Car en attaquant les acquis des autres, on fragilise aussi les siens.
Le syndicaliste et homme politique Olivier Besancenot avait parfaitement résumé ce mécanisme dans une de ses interventions :
« Le poison de la division, ça marche mais mortel. […] Si en tant que travailleur, salarié, chômeur ou retraité, tu commences à penser qu’un autre travailleur, simplement parce qu’il a un acquis social que tu n’as pas, tu penses que c’est un privilégié, alors n’oublie jamais qu’en retour, tu vas avoir le même discours qui va te concerner dans pas longtemps. »
C’est une réalité qu’on observe depuis longtemps : la jalousie horizontale empêche les solidarités de se construire et les droits de progresser.
Au lieu d’agir collectivement pour réclamer de meilleures conditions pour tous, certains préfèrent s’assurer que personne n’aura plus qu’eux.
Le véritable progrès social ne viendra jamais de cette envie punitive. Il naîtra de notre capacité à se rassembler pour exiger des droits communs, non pas en supprimant les avantages des uns, mais en les élargissant au plus grand nombre.
Alors, plutôt que de passer son temps à surveiller ce que possède le voisin, il serait peut-être temps de se demander comment obtenir le même — et pourquoi pas, mieux encore — ensemble.
Votre avis compte !
Ce sujet vous parle ?
Vous avez déjà vécu cette jalousie ou au contraire, une belle solidarité qui a changé la donne ?
N’hésitez pas à raconter votre histoire ou à partager vos idées en commentaires.
Ici, chaque voix compte, et c’est ensemble qu’on avance !
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L’amour c’est surcoté : et franchement, j’ai aimé ce film
Si toi aussi t’as déjà soupiré en voyant des couples s’embrasser sous la pluie dans les films, en te disant « Mouais… en vrai, t’as surtout la goutte au nez et les pieds trempés », ce film est pour toi !
Dans cette comédie signée Mourad Winter, on suit Anis, un trentenaire aussi paumé en amour qu’un touriste sans GPS dans Mafate. Trois ans après la perte de son meilleur pote, il décide de tenter à nouveau sa chance côté cœur. C’est là qu’il croise la route de Madeleine, incarnée par l’excellente Laura Felpin — une nana nature, sans filtre et attachiante comme je les aime.
Et alors là, laisse-moi te dire un truc : je suis allé le voir samedi dernier et j’ai adoré. Le film est une pépite. Les dialogues sont ciselés, les vannes tombent juste et le jeu des acteurs est un vrai régal. On rit, on s’attendrit, on se reconnaît dans les petites galères sentimentales et les rendez-vous foireux.
Entre rencontres bancales, quiproquos et confidences gênantes, L’Amour c’est surcoté démonte gentiment les clichés des comédies romantiques et nous rappelle qu’au fond, les plus belles histoires, c’est celles où on n’attend rien… et où on se marre beaucoup.
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Netflix : Trop de choix, trop peu de plaisir
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TogglePourquoi j’ai dit au revoir à Netflix
J’avais pris un abonnement Netflix en janvier 2020, un peu par curiosité, un peu pour voir ce que tout le monde regardait… sans me douter que quelques semaines plus tard, on serait tous enfermés à la maison à cause du confinement.
Comme beaucoup, je me suis retrouvé à chercher une échappatoire à travers un écran.
Et pendant un bon moment, Netflix a joué son rôle.
Ça m’a occupé, diverti, fait oublier le silence dehors.
Mais au bout de deux ans, j’ai décroché.
Trop de choix, pas assez de coups de cœur
Sur Netflix, il y a de tout.
Trop, même.
On passe plus de temps à faire défiler les titres qu’à vraiment regarder quelque chose.
Et au final, rien ne me tentait vraiment.
Et puis, soyons honnêtes : les séries, ce n’est pas mon truc.
Je n’arrive pas à accrocher.
Trop long, trop découpé, trop “faut attendre la suite”.
Moi, j’aime qu’on me raconte une histoire en une fois, de A à Z.
Un début, une fin!!!!.
Même Lupin, pourtant très populaire, ne m’a pas embarqué.
Trois épisodes, et puis j’ai décroché. Je n’étais pas dedans, tout simplement.
Trop américain, pas assez français
Ce qui m’a aussi refroidi, c’est le manque de films français.
Et moi, c’est ce que je préfère : des histoires qui me parlent, des dialogues vrais, qui ont ce petit côté « à la française ».
Ces échanges spontanés, ces réparties qui sonnent juste, ces personnages qui se racontent sans fioritures.
Sur Netflix, c’est l’Amérique en boucle.
Des blockbusters, des super-héros, des comédies qui se ressemblent toutes… et moi, ce n’est pas ce que je cherche.
Le prix monte, le plaisir descend
Au bout d’un moment, je n’ouvrais même plus l’appli.
Et pendant ce temps, le prix grimpait.
On ne pouvait plus partager son compte comme avant, les restrictions s’accumulaient…
Et puis la pub qui allait débarquer ! Là, ça a été la goutte de trop.
J’ai su que c’était le bon moment pour couper.
Et maintenant ?
Je choisis mes films ailleurs, en les enregistrant.
Et surtout, je vais plus souvent au cinéma.
Rien de tel que l’expérience d’une bonne salle, avec l’immersion totale, les rires ou les larmes partagés.
Je redécouvre le cinéma français, des histoires plus simples, plus vraies.
Par exemple, je me suis récemment régalé avec « Un pt’tit truc en plus », une comédie douce-amère qui m’a touché.
Il y a aussi « En fanfare », plus récemment, un film léger mais plein de charme, qui m’a vraiment plu.
Ces films-là, avec leurs dialogues à la française, leurs personnages bien ancrés dans notre culture, ça me parle bien plus que tous ces super-héros à la sauce hollywoodienne.
Adieu Netflix.
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Le « Pisse en l’air » de Salazie
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ToggleY a des noms comme ça, à La Réunion, qui vous collent le sourire rien qu’en les prononçant. Et parmi eux, figure fièrement le fameux Pisse en l’air. Non, ce n’est pas une insulte, ni une expression oubliée du Grand Boucan, mais bel et bien une cascade.
Une vraie, avec de l’eau qui tombe et des passants qui s’arrêtent pour la regarder.

Où ça s’arrose ?
Située sur la route de Salazie, juste avant d’arriver à Hell-Bourg, cette fine chute d’eau descend gracieusement depuis la falaise. C’est un peu le petit pipi de la montagne, un jet léger, discret, mais qui sait se faire remarquer.
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Les anciens l’ont baptisée Pisse en l’air parce que, vu d’en bas, ça ressemble vraiment à ça : un filet d’eau qui tombe en hauteur sans prévenir, comme si un géant là-haut s’était soulagé au bord du précipice.
Un classique du folklore routier réunionnais
Ce n’est pas la plus impressionnante des cascades — loin de là. Le Voile de la Mariée, à quelques kilomètres, en impose un peu plus. Mais le Pisse en l’air, c’est la madeleine de Proust des routes de l’Est : on passe dessous, on tend la main ou on sort la tête par la vitre pour sentir la fraîcheur, et on rigole toujours en lisant le panneau ou en entendant le cousin qui balance :
« Attention, Pisse en l’air droit devant ! »
Le mot de la fin
À La Réunion, même une cascade peut avoir de l’humour. Et c’est ça qui rend l’île aussi attachante. Des noms pittoresques, des endroits simples qui deviennent cultes et des souvenirs qu’on garde toute sa vie.
Alors la prochaine fois que vous montez à Salazie, pensez au Pisse en l’air, la cascade la plus facétieuse de l’île.
Pâques à ma façon : Le Week-end de Pascal
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ToggleLe week-end de Pâques, pour moi, c’est quelque chose d’un peu spécial.
Non pas parce que c’est une grande fête religieuse (bien que j’aie du respect pour cet aspect), mais parce que, tout simplement, c’est mon week-end.
Je m’appelle Pascal, et chaque année, je prends ce week-end comme une occasion de me poser, de profiter des petites choses simples, et de passer du temps avec les gens que j’aime.
Que l’on soit croyant ou non, Pâques nous rappelle que chaque jour est une nouvelle chance.
C’est cette idée de recommencement, de se réinventer, de redémarrer.
Et même si ce n’est pas une fête que je célèbre de manière religieuse, ce sentiment de renaissance me parle à chaque fois.
Les traditions
La chasse aux œufs, les repas en famille comme c’est prévu ce soir avec mes enfants et petits enfants.
C’est simple, mais c’est ça qui rend ce week-end spécial.
C’est un moment pour se retrouver, échanger des souvenirs, goûter aux bons plats.
Le chocolat est toujours au rendez-vous, bien sûr, parce qu’on ne peut pas passer à côté de ce petit plaisir sucré.
C’est l’occasion de cuisiner des trucs simples et de les partager avec les proches.
L’important, c’est d’être ensemble!
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Conclusion
Le week-end Pascal, même s’il est porté par mon prénom, n’est pas qu’une histoire de tradition ou de fête religieuse.
C’est une opportunité de se ressourcer, de se retrouver, et de célébrer la vie, à ma manière.
Que ce soit autour d’un repas, d’un moment de partage ou d’un peu de tranquillité, ce week-end est avant tout pour moi un cadeau, un moment où je me rappelle que chaque jour est une nouvelle chance de savourer les petites joies de la vie.
Et vous, comment célébrez-vous Pâques ? À votre façon ou dans la tradition ?
Joyeuses Pâques à tous.

Ma chanson du dimanche : « Fanm Kouraz » de Prazil, Ti Ben ft Fredow Intel
Sommaire
ToggleDans le paysage musical réunionnais, certains noms résonnent comme des appels au respect et à la fierté créole.
C’est le cas de Prazil, Ti Ben et Fredow Intel, trois artistes engagés qui, à travers leur musique, portent haut les couleurs et les combats de leur île.
Un hymne à la force féminine
Avec Fanm Kouraz, nos trois complices signent bien plus qu’une chanson : un hommage vibrant aux femmes courageuses, ces héroïnes de l’ombre qui, chaque jour, affrontent vents et marées sans jamais baisser les bras.
Le titre, qui signifie littéralement « Femme Courage » en créole, est un cri du cœur, un hymne à toutes les mères, sœurs et filles de La Réunion et d’ailleurs.

Une fusion musicale authentique et envoûtante
Ce morceau, c’est du seggae pur jus, ce savant mélange de séga et de reggae qui donne envie de lever les bras et de bouger la tête tout en méditant sur les paroles.
Un message social qui résonne
Le clip, que tu peux retrouver ci-dessous, a déjà engrangé des milliers de vues et suscite de nombreux commentaires émus.
Car derrière cette mélodie douce-amère, c’est toute une société qui se reconnaît et rend hommage à ses femmes piliers.
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Pourquoi j’adore ?
Pour la sincérité des paroles.
Pour la qualité musicale et le groove du seggae.
Pour le message fort et universel.
Parce que j’aime les artistes qui mettent leur talent au service de leur culture et de leurs combats.
Conclusion :
Fanm Kouraz, ce n’est pas qu’une chanson à écouter, c’est un message à ressentir, à partager, à vivre.
Prazil, Ti Ben et Fredow Intel nous rappellent que derrière chaque sourire de femme, il y a souvent un combat silencieux et une force incroyable.
Avec ce titre, ils posent une pierre de plus dans le grand jardin musical réunionnais et nous invitent à célébrer ces guerrières du quotidien.
Une belle leçon de vie en musique, comme on les aime à La Réunion et sur Radiblog !
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