Vieux articles

Sur notre ti péi, le maloya n’est pas qu’un rythme : c’est une respiration, un écho de l’âme, un battement de cœur collectif.
Et s’il y a un homme qui a su lui redonner souffle, sens et fierté, c’est bien Danyèl Waro.
Poète, artisan des mots, il chante le peuple, la terre, la langue, l’amour…

Je l’ai vu 4 fois déjà sur scène et je peux vous garantir que c’est quelque chose!!!!
Alors voilà, pour aujourd’hui, je vous ai préparé mon top 10 de Danyèl.

1-Madlinn

Un maloya d’amour et de mémoire. Quand Danyèl entonne Madlinn, c’est comme si le temps s’arrêtait.
Le titre de la chanson, « Madlinn », fait référence à une femme qui incarne à la fois la souffrance et la résilience. On sent dans ses paroles qu’elle représente toutes ces femmes, et plus largement, tous ceux qui ont traversé des moments difficiles, mais qui ont toujours trouvé le moyen de se relever.

2-Monmon

Momon, c’est le maloya des entrailles. Celui qu’on chante le soir, le regard perdu vers le ciel, en pensant à sa mère.
Une ode à toutes les mamans.

3-Lo Kèr Konié

Cette chanson raconte la persistance de la vie et de la mémoire malgré la douleur.
Le cœur “cogne” parce qu’il a souffert, mais aussi parce qu’il refuse de mourir.
Souffrance, dignité, un cri d’âme.

4-Mandela

Un hommage poignant à Nelson Mandela, figure emblématique de la lutte contre l’apartheid et symbole de la résistance et de la dignité humaine.

5-Nout Lang

“Nout Lang” est un hymne au créole et à la Réunion. Ici avec Zanmari Baré
C’est à la fois un cri d’amour, une revendication et une célébration de l’identité réunionnaise et sa langue.

6-Batarsité

Un texte magistral. Waro y parle d’identité, de mélange, de cette fierté d’être “ni tout blanc, ni tout noir, mais tout humain”.
Sa voix porte une sagesse rare — celle du cœur ouvert.

7-Tinn Tout

Un appel à la prise de conscience, à « lever le pied pour prendre du recul ».

8-Dédé

La chanson « Dédé » est un hommage poignant à Dédé Lansor, un ami proche de Danyèl Waro, disparu en 2013. Dédé Lansor était un poète et défenseur de la langue créole, et cette chanson reflète la profonde amitié et l’admiration que Waro lui portait.

9-Oté La Rényon

Un cri d’amour pour La Réunion, un hymne à la langue créole, à l’histoire, à la culture et à la vie sur l’île. Elle célèbre la fierté, la mémoire et la résistance du peuple réunionnais.

10-Banm kalou banm

C’est une prière en musique, une demande de force et de courage dans les épreuves, tout en célébrant l’identité réunionnaise et la langue créole.
Donne-moi la force pour tenir debout, cœur levé, La Réunion vivante !

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Ces derniers jours, j’ai vu passer pas mal de messages, de commentaires, et même de petites blagues sur le fait que Nicolas Sarkozy pourrait aller en prison. Certains s’en réjouissent presque, comme si c’était une victoire, une revanche, un juste retour des choses.

Franchement, je ne partage pas cette joie.
Qu’il ait fauté, qu’il ait à répondre de ses actes, c’est normal. La justice est là pour ça, et elle doit s’appliquer à tous, sans exception. Mais entre demander justice et se réjouir du malheur d’un autre, il y a un pas que je ne franchirai pas.

La prison, ce n’est pas un trophée. C’est une sanction, une épreuve, une humiliation parfois. Et voir quelqu’un y entrer, même un ancien président, ne devrait pas susciter d’applaudissements. La justice, ce n’est pas un spectacle.

Je comprends la colère, la lassitude de ceux qui ont l’impression que certains ont longtemps échappé aux règles communes. Mais la véritable égalité devant la loi, ce n’est pas de se réjouir quand “les puissants tombent”. C’est simplement d’accepter que la loi fasse son travail — calmement, sans haine, sans jubilation.

Et quand je vois, par exemple, Manon Aubry et autres personnes se réjouir publiquement de cette affaire, je me dis que quelquefois, j’ai un peu honte d’être de gauche. Parce que pour moi, être de gauche, ce n’est pas se réjouir de voir quelqu’un tomber. C’est espérer qu’on puisse tous se relever, un jour, un peu meilleurs.

La justice, quand elle est juste, ne devrait réjouir ni attrister personne.
Elle devrait seulement rassurer.

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Les Cirques et les Hauts

Cirque de Cilaos

• Ilet à Cordes : vue vertigineuse sur les lacets de la route de Cilaos.

• La Roche Merveilleuse : belvédère classique mais toujours magique.

• Bras Sec : les couchers de soleil y sont splendides.

Cirque de Mafate

• Roche Verre Bouteille (Dos d’Âne) : un balcon naturel sur Mafate, avec le vertige offert par la maison.

• Aurère et Ilet des Lataniers : points de vue à couper le souffle depuis les sentiers.

• Col des Bœufs : accès principal au cirque, avec une vue panoramique sur la cuvette et les remparts.

Cirque de Salazie

• Hell-Bourg : le village entier est une carte postale.

• Cascade du Voile de la Mariée : vue sublime depuis la route.

• Col de Bélouve : forêt primaire et vue dégagée sur la vallée.

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Côte Ouest

La Possession

• Ravine à Malheur et Ravine à Marquet : panoramas sur les gorges et la côte.

Saint-Paul / Saint-Gilles

• Piton Maïdo (encore lui, mais on ne s’en lasse pas)

• Plateau Kerveguen : vue sur Mafate et la mer, moins fréquenté.

• Colimaçons (Saint-Leu) : au-dessus du musée Stella Matutina, superbe point de vue sur le lagon.

• Plateau de l’Etang Saint-Paul : vue sur l’étang, classé réserve naturelle.

• Route Hubert Delisle (Ravine Trois Bassins) : panoramas sublimes sur le littoral.

Saint-Leu

• Kélonia (depuis la falaise) : vue sur l’océan et les tortues.

• Plateau des Makes : à la fois vue montagne et mer.

 

Sud et Sud Sauvage

Entre Saint-Pierre et Saint-Philippe

• Cap Méchant : falaises noires et océan furieux.

• Pointe de Langevin : vue magique sur la mer et les coulées de lave anciennes.

• Manapany-les-Bains : bassin naturel et panorama tropical.

• Cap Jaune : falaise ocre unique, contraste volcan + océan.

• Belvédère de Bois Court (Plaine des Cafres) : sur Grand Bassin, spectaculaire.

• Plaine des Sables : ambiance martienne avant d’atteindre le volcan.

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Côte Est

Saint-Benoît / Sainte-Rose

• Belvédère de Takamaka : probablement l’un des plus beaux de l’île, avec ses cascades et son canyon.

• Bassin Bleu (Sainte-Anne) : panorama tropical, ambiance carte postale.

• Notre-Dame-des-Laves : paysage à la fois religieux et géologique.

• Anse des Cascades : douceur et cocotiers à gogo.

• Bois Blanc : vue sur la côte battue par les vagues, sauvage et grandiose.

• Route des Laves (Grand Brûlé) : panoramas lunaires à chaque virage.

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Nord

Sainte-Marie / Sainte-Suzanne / Saint-Denis

• Colorado (La Montagne) : vue plongeante sur Saint-Denis et l’océan Indien.

• Ravine à Jacques : joli point de vue sur la ville et les pentes.

• Chemin du Cap Bernard : spot photo au-dessus de la capitale.

• Belvédère du Brûlé : sur les hauteurs, vue panoramique sur la côte nord.

• Sentier du Pic Adam : la marche vaut le coup d’œil.

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️ Petits trésors cachés (les POV que seuls les locaux connaissent)

• Piton Rouge (entre la Plaine des Palmistes et Bébour) : vue sur les forêts primaires.

• Sentier Scout (Mafate) : panoramas changeants tout au long du parcours.

• Belvédère de Palmiste Rouge (Saint-Joseph) : vue sur la rivière Langevin.

• Plateau de Bélouve, sentier Trou de Fer : pour les amoureux du vert profond.

• Route forestière du Hauts de l’Est (Bébour – Bélouve) : panoramas sur la canopée.

• Col du Taïbit (entre Cilaos et Mafate) : l’un des plus beaux points de bascule de l’île !

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Il fut un temps où les journées prenaient leur temps.
Un temps où les oiseaux chantaient, où les vaches ruminaient sans stress et où les humains savaient encore regarder le ciel sans lever le nez vers un écran.

Dans cette vidéo, on retrouve un peu de tout ça :
la nature tranquille, les animaux libres, les silences pleins de vie.
Une parenthèse de douceur, un retour à l’essentiel.

Elle m’a été envoyée par un lecteur fidèle.
— un amoureux du temps d’avant, comme moi, comme toi peut-être.

Alors, pose ton portable, prends une grande respiration, et laisse-toi bercer par les images du temps d’avant……

Regarde la vidéo ci-dessous et laisse ton cœur voyager.

Peut-être que la vraie modernité, c’est justement de savoir s’arrêter.
De laisser un peu de place au vent, au chant des oiseaux, aux souvenirs simples.
Parce qu’en fin de compte, la vie d’autrefois n’a pas disparu…
Elle attend juste qu’on prenne le temps de la regarder à nouveau.

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Une reprise puissante et sensible du classique I Will Survive de Gloria Gaynor.
C’est une interprétation intime.

 

Hoshi y chante les blessures, la solitude et les amours qui laissent des traces, mais aussi cette force intérieure qui refuse de s’éteindre. Son « Je survivrai » n’est pas un cri de victoire flamboyant, mais un souffle calme, celui de quelqu’un qui a tout traversé et qui reste debout.

Ainsi, cette reprise devient un hymne à la survie émotionnelle, une version française habitée, fragile et fière à la fois!!!

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J’ai fait une petite synthèse de tout ce que j’ai lu ou entendu dans les médias à propos de la fameuse “suspension” de la réforme des retraites. Parce qu’entre les annonces, les démentis et les nuances politiques, difficile d’y voir clair!!!

Suspension ne veut pas dire annulation

En politique, “suspendre” une réforme, c’est mettre son application en pause, pas la supprimer.
Tant qu’aucune nouvelle loi n’a été votée pour remplacer ou abroger la réforme actuelle, les règles en vigueur continuent de s’appliquer.

Autrement dit :

• L’âge légal de départ reste fixé à 64 ans sauf pour les carrières longues

• La durée de cotisation pour une retraite à taux plein reste à 43 années

• Les régimes spéciaux supprimés ou modifiés le restent.

La réforme est donc toujours en place, malgré la suspension annoncée.

Pourquoi parler de “suspension” alors ?

Cette décision est avant tout politique.
Elle permet au gouvernement de :

• calmer les tensions sociales,

• montrer une volonté de dialogue,

• ou encore gagner du temps avant d’éventuelles discussions ou élections.

Mais sur le plan juridique, rien ne change : les textes de loi votés en 2023 sont toujours en vigueur.

Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ?

• La retraite à 62 ans n’existe plus, sauf pour ceux qui y avaient déjà droit avant la réforme ou pour certaines carrières longues.

• Le départ à 64 ans reste la règle générale.

• On travaille donc plus longtemps qu’avant la réforme.

En résumé

La réforme des retraites n’a pas été abrogée.
Le gouvernement n’a pas perdu : il a simplement mis le sujet en suspens.
Pour l’instant, les Français doivent toujours travailler deux ans de plus avant de pouvoir partir à la retraite.

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Mon ressenti

On peut bien appeler ça une “suspension”, une “pause”, ou même un “temps de réflexion” si ça rassure certains…
Mais dans la vraie vie, les gens, eux, continuent de se lever tôt et de finir tard.
Alors disons les choses simplement :

pour l’instant, le seul truc suspendu, c’est l’espoir de partir à 62 ans.

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Plongez au cœur de la plage de Grande Anse, dans le Sud sauvage de La Réunion, avec cette vidéo immersive signée Malone 974. Entre sable blanc, cocotiers, mer agitée et bassin sécurisé, laissez-vous transporter comme si vous y étiez. Tournez la tête, admirez les falaises et respirez l’air marin… le Sud réunionnais n’a jamais été aussi proche !

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Alors là, surprise ! Je connaissais déjà la chanson — elle traînait dans mes playlists depuis un moment.
Mais le clip ? Jamais vu. Eh bien… quel bijou ! Une vraie petite pépite visuelle, simple, belle, touchante. Du genre que tu découvres par hasard et qui te fait dire : « Mais comment j’ai fait pour passer à côté de ça depuis tout ce temps ? »

Christophe Maé embarque Amadou & Mariam dans une balade musicale qui sent le soleil, la douceur et le sourire.

Le clip mêle gestes simples, gens vrais, regards complices et cette vibration africaine qui te met instantanément de bonne humeur.
Un morceau qui fait du bien, un clip qui répare un peu, et une certitude : l’amour, le vrai, celui qui tient debout même quand tout fout le camp, se cache souvent dans les petites choses.

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Cette vidéo, envoyée par l’un de mes lecteurs, présente plusieurs espèces animales observées dans leur habitat naturel, au cœur d’une forêt méditerranéenne. Les différentes séquences montrent une variété de comportements caractéristiques, offrant un aperçu authentique de la vie sauvage.

Vous y verrez, entre autres, cerf, perdrix, renard, sangliers………

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La chanson, c’est “Tonton d’America” avec Tiken Jah Fakoly et Bernard Lavilliers, en version chorale 2024. Une interprétation simple, puissante, qui parle de ceux qui partent rêver ailleurs et qui découvrent que ce n’est pas toujours comme on imagine.

Le clip est sobre : des gens qui chantent, des regards, de l’émotion. Pas besoin de décor ou d’effets, tout passe par les voix et les paroles.

Au final, une chanson qui prend aux tripes et un clip qui va droit au but.

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Il y a des chansons qui ne frappent pas à la porte : elles entrent, s’installent dans un coin du cœur………et qui nous donne l’envie de la partager!!!!!
C’est exactement ce que fait “Da”, la nouvelle Live Session de Zanmari Baré èk Lantouraz. Un moment suspendu, presque chuchoté, où le maloya prend une autre couleur : plus intime, plus fragile……….

Un maloya en clair-obscur

Dans cette session, pas de grands effets, pas de paillettes : juste la voix chaude de Zanmari, les respirations, les silences, et ce maloya qui avance comme un pas fait sur la terre lontan.
On sent nos racines, on sent l’âme, on sent surtout cette façon unique de dire les choses sans jamais hausser le ton.

Zanmari, c’est un peu le poète discret du maloya moderne : celui qui qui touche juste.
C’est d’ailleurs un artiste que j’admire énormément, au même titre que Danyèl Waro, tant pour la profondeur de sa musique que pour la sincérité qu’il met dans chaque mot.

Autour de lui, Lantouraz apporte ce qu’il faut de douceur, de finesse, de présence. On est loin des roulèr endiablés ou des kayamb fougueux : ici, tout est dans la retenue, dans le frisson, dans l’attention portée à chaque note.

Et puis il y a cette façon de chanter en créole réunionnais, sans traduire, sans simplifier. Une langue qui chante autant qu’elle raconte, une langue qui porte les mémoires, les familles, les bouts de vie. Dans “Da”, tout ça s’entend : la chaleur, la douceur, l’île. La Réunion dans un souffle.

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