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« Aimons nous les uns les autres » d’Anne ROUMANOFF

Le 28 avril dernier, je suis allé au spectacle d’Anne Roumanoff.
Une petite salle à Bagneux dans le 92, département des Hauts de Seine.
Roumanoff, je l’avais entendu il y a plus de vingt ans sur France inter, 22 ans exactement.

Je devais aller la voir il y 4 ou 5 ans déjà, mais sa tournée avait été annulée, je ne sais plus trop pourquoi.
Cette année le billet m’avait été offert par mon fils et ma belle fille.
Depuis le temps que je leur disais que j’adore l’humour de cette femme et que je la trouvais plutôt jolie.

C’était un vendredi soir.
J’y suis allé en transport en commun après le taf, mon fils venant me chercher en voiture à la fin du spectacle.
Je ne voulais pas prendre ma voiture à cause des embouteillages et pour se garer dans cette ville, c’est un peu galère.

En transport en commun, il m’a fallu 1 heure pour m’y rendre.
J’ai trainassé un peu dans la ville, un bistrot………..

19h30, ouverture de la salle.
Une vingtaine de personnes devant moi.
Je m’installe au quatrième rang à 4 ou 5 mètres de la scène.
Une dame d’un certain âge s’assoie à côté de moi.
Henriette qu’elle s’appelle.
Elle connait bien cette salle. Elle était venue voir Titi Robin, un chanteur que j’aime bien aussi, du coup on discute un peu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20h10, la salle est comble. La salle compte d’un peu plus de 400 places
20h30. Roumanoff déboule sur scène.
Il était temps !
Henriette était un peu trop bavarde !!!

Au bout d’une demi-heure, Anne Roumanoff cherche un homme pour le faire monter sur scène.
Elle scrute des yeux les premiers rangs plusieurs fois.
Elle dit chercher un homme avec un physique particulier.
J’ai l’impression quelle me regarde.
Je m’enfonce dans mon fauteuil. Je ne me vois pas monter sur scène. Une bouffée de chaleur m’envahit. Je m’enfonce encore plus dans mon fauteuil….. Elle regarde dans ma direction…..Elle désigne un homme assis juste devant moi. Ouf !!!!!!!!!!!!
« Aimons nous les uns les autres » était le titre de son spectacle.
Drôle, très drôle.
Emouvant aussi, lorsqu’à un moment elle évoque son père.
Je l’aimais déjà, je l’adore maintenant.
Je la trouvais jolie, je la trouve belle désormais.

« Rions donc de tout ce qui va mal plutôt que d’en pleurer ».

Mots d’enfants – N° 8

Ah, ces petits mots d’enfants!!!
Souvent drôles et émouvants!!
Je les publie pour ne pas les oublier, et aussi pour les partager avec vous 🙂

 

Malou, 5 ans.

– Papi, moi aussi je serai un papa et ensuite un papi.
– Tu auras une femme alors?
– Oui
– Elle sera jolie ta femme?
– Toutes les femmes sont jolies papi.


Malou, 5 ans.

– Tu as appris quoi à l’école aujourd’hui Malou?
Aujourd’hui à l’école j’ai appris des choses que je ne savais pas faire.


Aydan 7 ans et demi.

– Papi, mon amoureuse à l’école, elle s’appelle Lola.
– Ah bon? Comment tu sais qu’elle est amoureuse de toi?
– Ben, parce que je l’ai draguée.
– Ah. Et comment tu l’as draguée?
– Ben, je lui ai dit qu’elle était belle et qu’elle avait un joli prénom.
– C’est facile alors. Dés que je verrai une femme passée près de moi, je ferai comme toi.
– Oui, mais ne donne pas ton vrai prénom.
– Ah, et pourquoi?????
– Si tu donnes ton vrai prénom, tu vas te faire jeter direct.
?????????
Faudra que tu dises que tu t’appelles Diégo. Tu verras, ça marchera mieux.

Ma chanson du dimanche : « Roule » de Soprano

à Maxime, Patrick, Michel, Christian, Paul, Geneviève, Thérèse, Jean, Claude et tous les autres……
 

 
Le jour se lève
La vie reprend
Faut remplir la gamelle
Mais tout en souriant
Les proches appellent
Ils prennent des nouvelles
Mon sourire leur ment
Rien n’est plus comme avant
Je fais semblant
Au milieu des gens
Je chante, je danse mais quand arrive la nuit
Ton absence et ton fou rire
Font trop de bruit impossible de dormir

Donc je roule, roule, roule, roule, roule
Dans les rues de ma ville
L’arme à l’œil, la boule au ventre
Je refais le monde avec des si
Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Jusqu’au bout de la nuit
J’accélère
Majeur en l’air
En insultant ta foutue maladie


On pense à toi
On pleure parfois
On s’demande pourquoi
Mais ainsi va la vie
Oh moins cette fois ta douleur n’est plus là
Tu reposes en paix, on croit au paradis
Tu nous voulais fort
Tu nous voulais heureux
Donc j’ai repris le sport
Je fais de mon mieux
Mais la nuit ton souvenir
Fais trop de bruit
Impossible de dormir

Donc je roule, roule, roule, roule, roule
Dans les rues de ma ville
L’arme à l’œil, la boule au ventre
Je refais le monde avec des si
Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Jusqu’au bout de la nuit
J’accélère
Majeur en l’air
En insultant ta foutue maladie

Rien n’sera plus comme avant
Il est tant d’aller de l’avant
Il est tant de dire au revoir
Mais sur le quai de l’insomnie
Tout les train me mène à lui
Donc comme tout les soirs

Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Dans les rues de ma ville
L’arme à l’œil, la boule au ventre
Je refais le monde avec des si
Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Jusqu’au bout de la nuit
J’accélère
Majeur en l’air
En insultant ta foutue maladie

Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Dans les rues de ma ville
L’arme à l’œil, la boule au ventre
Je refais le monde avec des si
Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Jusqu’au bout de la nuit
J’accélère
Majeur en l’air
En insultant ta foutue maladie

 

Ile de la Réunion : vacances 2017 #1 – Le groupe Mangalor

Une semaine que je suis dans l’île en vacances.
Premier concert à la Rondavelle de Saint Leu ce dimanche 23 juillet 2017.
Concert en plein air entre 19h30 et 21h00.
Ça commence doucement avec Pascal Bret, le chanteur du groupe.
Il explique le nom du groupe. Mangalor, un vieux riz qu’on appelle aussi « brizure » qu’on importait d’Inde après la guerre.
Un riz très bon marché et pas très bon.
Après ces quelques explications, le son du roulèr se met à résonner puis le kayamb ainsi que les congas.
Du maloya, du bon maloya traditionnel avec ce groupe qui sillonne l’île depuis plusieurs années.
Une belle découverte pour moi.

Ci dessous, deux petits extraits lors du concert de dimanche dernier.
 

Ci dessous le clip « MARIA », extrait de leur 1er l’album « Pilé Milé » sorti en 2013.

Ce soir là, y avait aussi Gramoun Sello et Eno.
 

Leur Facebook : https://www.facebook.com/MANGALOR-110829900960/

N’oubliez pas aussi l’émission Kiltir maloya le samedi matin ente 11h00 et 12h00 sur : https://radiblog.fr/la-radio-de-radiblog/

Ile de la Réunion : vacances 2017 # 2 – Hell Bourg ; la maison Folio

Villa typique de la Réunion, la maison Folio se situe à Hell Bourg dans la commune de Salazie, juste en face de l’église.
Un beau voyage à travers le temps avec les parfums des plantes : une visite à faire du lundi au dimanche de 9h à 11h30 et de 14h à 17h.
La maison Folio est classée monument historique depuis le 06 avril 1989.

Ile de la Réunion : vacances 2017 # 3 – Saint Leu ; le souffleur

Le souffleur dans tous ses états.

Ile de la Réunion : vacances 2017 # 4 – Etang Salé ; le gouffre

Jour de houle au gouffre de l’Etang Salé Les Bains.



L’arnaque de la société SFR.

J’avais un abonnement mobile RED by SFR depuis plusieurs années.
Un abonnement sans engagement et de 20.00€ par mois.
En février 2017, SFR m’envoie une note explicative me disant qu’à compter de mars 2017, les nouvelles conditions pour mon abonnement.
A savoir, que je pourrai passer des appels de la Réunion vers la métropole pendant 35 jours et cela gratuitement et d’autres avantages……….

Début juillet, avant mon séjour à la Réunion, j’appelle SFR afin qu’une personne me confirme bien les appels gratuits de la Réunion vers la métropole.
Sauf que pendant mon séjour, je reçois une facture de 63.56€ au lieu de 20.00€.

Je contacte donc depuis la Réunion le chat de SFR.

Team RED
Bonjour !
Ravi d’être connecté avec vous.
En quoi puis-je vous aider ?

Moi
Bonjour.
C’est au sujet de ma facture. Elle a triplée ce mois-ci

Team RED
Est-ce que votre réclamation concerne la ligne : 06………….. ?

Moi
Oui.

Team RED
Merci de patienter un instant, le temps de consulter votre dossier.

Team RED
Merci d’avoir patienté.

Team RED
Suite à la vérification, vous avez un hors forfait de 43,56 € suite à des appels émis depuis la zone Europe-DOM.

Moi
Avant de quitter la métropole, on m’avait précisé que de la Réunion vers la métropole je pourrai appeler gratuitement. Il va sans dire que dès mon retour en métropole, je résilierai mon abonnement chez vous.

Team RED
Oui je confirme que votre forfait vous donne droit à appeler depuis la Réunion vers la France en illimité.
Accordez-moi encore un instant, s’il vous plaît.
J’ai besoin de faire plus de vérification.

La conversation est coupée.

Deuxième relance de ma part.

Team RED
Bonjour !
Ravi d’être connecté avec vous.
En quoi puis-je vous aider ?

Moi
Ma facture a triplée ce mois-ci. Avant de quitter la métropole, on m’avait précisé que de la Réunion vers la métropole je pourrai appeler gratuitement. Il va sans dire que dès mon retour en métropole, je résilierai mon abonnement chez vous.
On m’a coupé il y a 30 minutes avec le chat.

Team RED
Bonjour, je suis en train de vérifier votre dossier.
Merci de votre patience.
Après vérifications, je constate que les appels émis depuis l’Union Européenne sont inclus dans votre offre, raison pour laquelle je vais faire une remontée au support facturation afin de vérifier cela.
La demande sera traitée dans 5 jours ouvrés maximum.

Moi
Merci pour votre réponse.
C’est SFR qui me contactera pour cette méprise?

Team RED
Vous allez recevoir une notification une fois la demande traitée.

Moi
D’accord. Bonne journée.

Sauf que je n’ai jamais reçu de notification de leur part, mais par contre la facture donc d’un montant de 63.56€
Pour SFR, j’ai appelé les Philippines, alors que c’est bien un numéro de métropole que j’ai appelé, sauf que SFR le considère comme une communication (Voix roaming sortante : voir document ci-dessous)


Voilà.
Je voulais que cela se sache.
C’est une question de principe.
Je n’aime pas me faire arnaquer!!!!!!!!!!!!

Depuis le mardi 19 septembre 2017, j’ai quitté RED by SFR!!!!!!!!!!

Et vous, avez vous eu vous aussi ce genre de problèmes avec SFR?

Ma chanson du dimanche : « il pleut sur Nantes » de Barbara.

C’est ma chanson de ce dimanche.

On me la fait connaitre il y a à peu près 7 mois.
Une ancienne collègue devenue amie.

Elle avait bien sûr su pour ma mère.
Cette chanson m’avait donnée une force.
Cette semaine, elle m’a rendue très triste.
Au moment où j’écris ce billet je suis en train de l’écouter.
Ça y est!!!!!!!
Je me suis mis dans mon petit crâne que maintenant, elle me redonnera une sacrée force!!!!!!!
Même si c’est une triste chanson!!!!!!!!!!!

 
Il a plu sur Nantes
Donne-moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare
Nantes m´était alors inconnue
Je n´y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage:

« Madame soyez au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Faites vite, il y a peu d´espoir
Il a demandé à vous voir. »

A l´heure de sa dernière heure
Après bien des années d´errance
Il me revenait en plein cœur
Son cri déchirait le silence
Depuis qu´il s´en était allé
Longtemps je l´avais espéré
Ce vagabond, ce disparu
Voilà qu´il m´était revenu

Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Je m´en souviens du rendez-vous
Et j´ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d´un couloir

Assis près d´une cheminée
J´ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l´habit du dimanche
Je n´ai pas posé de questions
A ces étranges compagnons
J´ai rien dit, mais à leurs regards
J´ai compris qu´il était trop tard

Pourtant j´étais au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Mais il ne m´a jamais revue
Il avait déjà disparu

Voilà, tu la connais l´histoire
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir
Se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même
Sans un adieu, sans un « je t´aime »

Au chemin qui longe la mer
Couché dans un jardin de pierres
Je veux que tranquille il repose
A l’ombre d’une rose rose
Mon père, mon père

Il pleut sur Nantes
Et je me souviens……

Cueillette de champignons

 

Chaque année, l’automne marque pour moi le début de la saison des champignons, une tradition que je ne manque jamais.
Il fut un temps où cette saison ne me plaisait guère, mais aujourd’hui, mon regard a bien changé… et je dois avouer que les champignons ont certainement joué un rôle dans cette transformation !

Ces dernières semaines, j’ai eu le plaisir d’aller ramasser des champignons à trois reprises. Deux samedis sous un soleil éclatant, et un dimanche sous une pluie battante (les conditions étaient un peu plus extrêmes, mais cela fait aussi partie du charme de l’aventure !).

Je ne suis pas un expert en champignons, mais j’ai appris à reconnaître avec certitude une petite sélection de six variétés comestibles : les bolets, les vesses de loup, les girolles, les pieds de mouton, les trompettes de la mort, et le coprin.
C’est tout un art d’identifier les bons, mais une fois qu’on a acquis ce savoir-faire, la cueillette devient un véritable plaisir.

En général, mes sorties durent environ deux heures. Parfois un peu plus, quand je me laisse emporter dans la beauté de la forêt… et quelques fois, j’ai même un peu de mal à retrouver mon chemin (surtout quand il n’y a pas de soleil pour m’orienter !
Il faut dire que la forêt a son propre langage et, au milieu de la nature, il est facile de se perdre un peu.

Mes lieux de prédilection pour ces escapades sont situés dans la région des Yvelines, notamment dans la forêt de Rambouillet, autour de Saint-Forget dans la vallée de Chevreuse, et la forêt de Saint-Germain.
Ces trois endroits sont idéals pour une balade tranquille et une cueillette des plus savoureuses.

Et bien sûr, aucune sortie n’est complète sans un bon casse-croûte à la fin de la matinée, accompagné d’une bonne bouteille.
Après tout, c’est ça, la véritable vie, n’est-ce pas ?

Ma chanson du dimanche : « Dommage » de Bigflo & Oli

Rien d’autres à dire….!!!
J’adore.

Louis prend son bus, comme tous les matins
Il croisait cette même fille, avec son doux parfum
Qu’elle vienne lui parler, il espère tous les jours
Ce qu’il ressent au fond d’lui, c’est ce qu’on appelle l’amour
Mais Louis, il est timide
Et elle, elle est si belle
Il ne veut pas y aller, il est collé au fond d’son siège
Une fois elle lui a souri quand elle est descendu
Et depuis ce jour là, il ne là jamais revu

Ah il aurait du y aller, il aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : « Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois »

Yasmine a une belle voix, elle sait qu’elle est douée
Dans la tempête de sa vie, la musique est sa bouée
Face à ses mélodies, le monde est à ses pieds
Mais son père lui répétait, « trouve toi un vrai métier »
Parfois elle s’imagine sous la lumière des projecteurs
Sur la scène à recevoir les compliments et les jets de fleurs
Mais Yasmine est rouillée, coincée dans la routine
Ça lui arrive de chanter quand elle travaille à l’usine

Ah elle aurait du y aller, elle aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : « Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois »
Ah elle aurait du y aller, elle aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : « Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois »

Diego est affalé au fond du canapé
Il engueule son p’tit frère quand il passe devant la télé
Ses amis sont sortis, il ne les a pas suivi
Comme souvent seule la Lune viendra lui tenir compagnie

Diego est triste il ne veut rien faire de sa nuit
Il déprime de ne pas trouver la femme de sa vie
Mais mon pauvre Diego, tu t’es tellement trompé
C’était à cette soirée que t’allais la rencontrer

Ah il aurait du y aller, il aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : « Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois »

Pauline elle est discrète, elle oublie qu’elle est belle
Elle a sur tout le corps des tâches de la couleur du ciel
Son mari rentre bientôt, elle veut même pas y penser
Quand il lui prend le bras, c’est pas pour la faire danser
Elle repense à la mairie, cette décision qu’elle a prise
A cet après midi où elle avait fait sa valise
Elle avait un avenir, un fils à élever
Après la dernière danse, elle s’est pas relevée

Ah elle aurait du y aller, elle aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : « Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois »
On a tous dit : « Ah c’est dommage, ah c’est dommage, ah c’est dommage, ah c’est dommage »
On a tous dit : « Ah c’est dommage, ah c’est dommage, ah c’est dommage, ah c’est dommage »

Ah elle aurait du y aller, elle aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : « Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois »
Ah elle aurait du y aller, elle aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : « Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois »

Vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets
Vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets
Vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets
Vaut mieux vivre avec des remords c’est ça le secret

Mots d’enfants – N° 9

Je bois du café sans sucre depuis de nombreuses années.
Ma fille, mes petits fils et des amis doivent venir à la maison un après midi.
Je n’ai plus de sucre pour le café.
Je demande un peu de sucre à ma voisine. Elle me donne du sucre en poudre.

Ils arrivent. Un de mes petits fils ouvre le sucrier:
– Papi, pourquoi tu as écrasé tous les morceaux de sucre?
 


 
Mon plus petits fil me raconte :
– Papi, tu sais que je fais du judo?
– Oui, ta mère me l’a dit. Tu en fais le mardi, je crois.

– Oui moi, je fais le mardi, mon frère le jeudi et mon père le vendredi.
– Bin, c’est bien de faire du sport. Ça fait une semaine bien remplie.
– Même le dimanche aussi on fait du sport.
– Eh bin!!!!!! Vous faîtes quoi le dimanche?
– On joue à la Playstation.
 


 
Il y a quelques semaines, j’ai donné une de mes petites photos d’identité à mon petit fils de 5 ans et demi.
C’est lui qui me l’avait réclamée.
Je l’ai revu quelques temps après.
– Tiens papi, tu peux reprendre ta photo, j’en ai plus besoin.
 


 

Ma chanson du dimanche : « Si t’étais là » de Louane.

Ça me touche, alors je partage.
Ceux et celles qui me suivent savent mon admiration pour cette jeune femme.
Vous n’avez qu’à taper « Louane » dans la barre de recherche de mon blog 🙂

 



Parfois je pense à toi dans les voitures
Le pire, c’est les voyages, c’est d’aventure
Une chanson fait revivre un souvenir
Les questions sans réponse ça c’est le pire

Est-ce que tu m’entends? Est-ce que tu me vois?
Qu’est-ce que tu dirais, toi, si t’étais là ?
Est-ce que ce sont des signes que tu m’envoies ?
Qu’est-ce que tu ferais, toi, si t’étais là ?

Je me raconte des histoires pour m’endormir
Pour endormir ma peine et pour sourire
J’ai des conversations imaginaires
Avec des gens qui ne sont pas sur la Terre

Est-ce que tu m’entends? Est-ce que tu me vois?
Qu’est-ce que tu dirais, toi, si t’étais là ?
Est-ce que ce sont des signes que tu m’envoies ?
Qu’est-ce que tu ferais, toi, si t’étais là ?

Je m’en fous si on a peur que je tienne pas le coup
Je sais que t’es là pas loin, même si c’est fou
Les fous c’est fait pour faire fondre les armures
Pour faire pleurer les gens dans les voitures

Est-ce que tu m’entends? Est-ce que tu me vois?
Qu’est-ce que tu dirais, toi, si t’étais là ?
Est-ce que ce sont des signes que tu m’envoies ?
Qu’est-ce que tu ferais, toi, si t’étais là ?

 

C’est simple, c’est touchant, j’ai pensé à toi Françoise.

PPS pour Noël 2017 & Bonne Année 2018.

Les fêtes arrivent à grands pas.
Comme chaque année, je vous propose quelques PPS de Noël ou de la Saint Sylvestre pour les envoyer à vos proches.

Ce sont les mêmes que ceux des années passées mais bien sûr réactualisés 🙂

Allez y!!!!!!
Téléchargez les en cliquant sur les images ci dessous et envoyez les au moment voulu aux gens que vous aimez.

Images et vidéos en vrac N° 39.


 

 

Ma chanson du dimanche : « L’élue d’mon kèr » d’Alix Bazin

Alix Bazin je le suis depuis l’album « Abracadabra » sorti en 2012.
Il y avait pas de mal de chansons que j’adorais sur cet album ; adoucir la vie, abracadabra, zambrocal, na chante séga……..Vous pouvez les écouter via ce lien : https://www.musicme.com/Alix-Bazin/albums/Abracadabra-3610151211704.html

En 2017, il m’a fait le plaisir de m’envoyer son titre « L’élue d’mon kèr » pour la diffuser sur ma radio.
Il y a des chansons comme ça, à la première écoute, vous aimez, ensuite vous adorez.
Cette chanson d’Alix Bazin en fait partie. Je le lui ai dit d’ailleurs, que c’était une de mes chansons préférées de ces derniers mois.

Puis, après, il y a eu le clip.
Déjà, il y a les belles images de mon île et puis tout est beau dans ce mini film : les gens, la simplicité…….
Merci Alix et bonne continuation

 

Son Facebook : https://www.facebook.com/Alix-Bazin-Officiel-574162359371582/

Ma chanson du dimanche ; « Nout Lang » Zanmari Baré & Danyèl Waro

C’est la deuxième fois que je partage cette chanson.
Cette fois ci, c’est une nouvelle vidéo filmée au théâtre plein air de Saint Gilles, et en plus il y a les paroles.
Rappelez vous, je les cherchais depuis quelques temps ces jolies paroles.
Zanmari-Bare1
Waro-Cabaret-sauvage

Pokwé nout lang sou pié mang i dor, pokwé pokwé mèm
Kissa i plèr la pré kri la mor, anou anou mèm
Pokwé mon lang konm an tang i dor, pokwé pokwé mèm
Dann gro lardèr li akokiy lo kor, koz ou koz ou mèm

Si wi vé tap a li, kony a li, touf a li
Si wi vé kraz a li, zèt a li, bli a li

Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma dans a li, kit ma sant a li
Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma manz a li, kit ma vanz a li

Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr wi sa malèr li filout an zangiy
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangiy

Kissa gran min invizib i prétan pa mon kozé
A mwin kréol la la gèl la lé lib mwin la pa pou largé
Kissa gran min invizib fane mon rèv dann van mové

A mwin kréol kan mèm koko d’tèt vid na ankor lo gou kozé

Mwin mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr wi sa malèr li filout an zangi
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangi

Ki kalité lang wi di pi ma lang, bekali kalité mèm
Biny dann lo la mèr tir gro lodèr moussang, santi santi mèm
Ki lang i vol i vol an zèl papang, i ronde i ronde mèm
Kan pié langylang vétyvèr moulang, lodèr ral a li ral a li mèm

Si wi vé tap a li, kony a li, touf a li
Si wi vé kraz a li, zèt a li, obli a li
Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma dans a li, kit ma sant a li
Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma manz a li, kit ma vanz a li

Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr sa malèr li filout an zangi
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangi

Kissa gran min invizib prétan pa mon kozé
A mwin kréol la la gèl la lé lib mwin la pa pou largé
Kissa gran min invizib fann mon rèv dann van mové
A mwin kréol kan mèm koko d’tèt vid na ankor lo gou kozé

Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr sa malèr li filout an zangi
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangi

Ti di sa lang sal donn manzé koson, i oz i oz mèm
Dann marmit do ri rant pa an graton, onzèr midi mèm
Boug déor dédan nana lang en firang, i désikot sikot mèm
Kit ma bour d’fé sanm in paké zangzang, tangolé tangolé mèm

Si wi vé tap a li, kony a li, touf a li
Si wi vé kraz a li, zèt a li, bli a li
Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma dans a li, kit ma sant a li
Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma manz a li, kit ma vanz a li

Mwin mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr wi sa malèr li filout an zangi
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangi

Kissa gran min invizib i prétan pa mon kozé
A mwin kréol la la gèl la lé lib mwin la pa pou largé
Kissa gran min invizib fann mon rèv dann van mové
A mwin kréol kan mèm koko d’tèt vid na ankor lo gou kozé

Mwin mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr wi sa malèr li filout an zangi
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangi

Pokwé nout lang sou pié mang i dor, pokwé pokwé mèm
Kissa i plèr la pré kri la mor, anou anou mèm
Pokwé mon lang konm an tang i dor, pokwé pokwé mèm
Dann gro lardèr li akokiy lo kor, gramoun gramoun mèm, gramoun gramoun mèm, gramoun gramoun mèm, gramoun gramoun mèm, gramoun gramoun mèm.

Les paroles en français sont les commentaires.
Pour acheter les albums de Danyèl Waro, c’est par ici.

Le carnet d’Alec

Je viens de le terminer.
Le carnet d’Alec.
Des histoires, des vers alignés, de la poésie comme j’aime.
Mais on va commencer par le début!!

Il y a d’abord eu Fakir.
Fakir, une tempête tropicale qui s’était abattue sur l’île le 24 avril 2018.
Il y a eu beaucoup de dégâts et 2 morts.
Deux personnes dans le sud de l’île, qui louaient un bungalow de vacances, ont été surprises dans leur sommeil par une coulée de boue. Toujours très triste la disparition de personnes….
Il y a eu aussi des arbres déracinés, un flamboyant à Saint Leu et deux banians dont un à Sainte Rose et l’autre à Saint Benoit étaient de ceux là..
Trois arbres que de nombreux réunionnais connaissent bien.
Un texte sur ces 3 arbres déracinés m’ont ému.
Un texte de Romain Nativel,  » Mémoires végétales de notre société…. « , que je vous invite à lire :
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=596964363991585&id=100010340793079

Puis, il y a eu aussi la fête des pères. Un texte hommage d’un jeune homme pour le père de sa mère.
Un hommage bouleversant à son grand-père.

https://www.facebook.com/notes/romain-nativel/a-ce-grand-homme/624026611285360/

Puis, il y a quelques semaines sur mon bureau je trouve un livre avec une petite dédicace. L’auteur me l’a bien gentiment fait parvenir.
Le titre, « Le carnet d’Alec » un  livre de poésie.

« Elle était belle
Elle était simple
Elle aimait les fleurs et les prés……»

« Je reviens souvent marcher
Sur cette australe terre d’asile,
Même si l’on ne peut pleurer
Dans les décors de mon idylle….. »

« Réunion, douce île de l’Afrique
Jette parfois, mélancolique,
Les sonorités colériques
Des nuages de son émoi…..»

Le carnet d’Alec

Le carnet d’Alec, vous pouvez vous le procurer via ce lien : https://www.publibook.com/le-carnet-d-alec.html/

J’ai aimé, j’ai été ému.
Merci Marie Jo
Merci Romain

Des Kilomètres en brouette contre la maladie de Charcot

Vincent Monnerie, un jeune de la ville de Loches s’est donné un joli défi en ce mois de juillet.
Le projet est de parcourir 700 kilomètres dans les Alpes…avec une brouette.
Le but est de récolter des fonds contre la maladie de Charcot et de faire connaitre l’association « Momone », créée par son père Phillippe Monnerie.


@crédit photo

Je l’ai suivi depuis le 15 juillet 2018 lorsque j’ai lu les quelques mots prononcés par ce jeune homme au départ de Thonon-les-Bains :

« Je voudrais faire connaître la maladie de Charcot et récolter des fonds qui serviront la recherche. Cette maladie a causé la mort de mon père le 25 mai dernier, moins d’un an après avoir été diagnostiquée. »

« Pousser une brouette, c’est très physique.
Mais je me plais dans cet effort !
Chaque col franchi, c’est comme une petite victoire contre la maladie, pour tous ceux qui en sont atteint. »

« J’ai choisi cet objet parce que c’est original et que ça interpelle les gens. Il y a aussi une symbolique, je porte ce fardeau comme certains portent la maladie.»

Beaucoup de journaux locaux comme les télévisions ont relayé le défi de Vincent.
Beaucoup de personnes l’ont croisé sur la route.
Beaucoup ont discuté, filmé, hébergé et aidé ce jeune Vincent.

Je relaie aussi ce joli exploit.
Partageons, aidons.
Pour que la recherche avance!!!!!!!!

Si vous souhaitez suivre, faire connaitre cette association contre la maladie de Charcot :
– Le site de l’association : https://associationmomoneextreme.wordpress.com/a-propos/
– Le Facebook de « Des kilomètres en brouette » : https://www.facebook.com/elviajeroencarretilla/
– Faire un don à l’association « Momone. » : https://www.leetchi.com/c/des-kilometres-en-brouette

Aldebert – La vie c’est quoi ?

Un peu de douceur dans ce monde de brut.
 

C’est quoi la musique?
C’est du son qui se parfume.
C’est quoi l’émotion?
C’est l’âme qui s’allume.
C’est quoi un compliment?
Un baiser invisble.
Et la nostalgie?
Du passé comestible.
C’est quoi l’insouciance?
C’est du temps que l’on sème.
C’est quoi le bon temps?
C’est ta main dans la mienne.

C’est quoi l’enthousiasme?
C’est des rêves qui militent.
Et la bienveillance?
Des anges qui s’invitent.
Et c’est quoi l’espoir?
Du bonheur qui attend.
Et un arc-en-ciel?
Un monument au vivant.
C’est quoi grandir?
C’est fabriquer des premières fois.
Et c’est quoi l’enfance?
De la tendresse en pyjama.
 

 
Mais dis, papa,
La vie c’est quoi?
Petite, tu vois,
La vie, c’est un peu de tout ça, mais surtout c’est toi.
C’est toi.

C’est quoi le remord?
C’est un fantôme qui flâne.
Et la routine?
Les envies qui se fânent.
C’est quoi l’essentiel?
C’est de toujours y croire.
Et un souvenir?
Un dessin sur la mémoire.
C’est quoi un sourire?
C’est du vent dans les voiles.
Et la poésie?
Une épuisette à étoiles.

C’est quoi l’indifférence?
C’est la vie sans les couleurs.
Et c’est quoi le racisme?
Une infirmité du cœur.
C’est quoi l’amitié?
C’est une île au trésor.
Et l’école buissonnière?
Un croche patte à Pythagore.
C’est quoi la sagesse?
C’est Tintin au Tibet.
Et c’est quoi le bonheur?
C’est maintenant ou jamais.

Mais dis, papa,
La vie c’est quoi?
Petite, tu vois,
La vie, c’est un peu de tout ça, mais surtout c’est toi.
C’est toi

Dans tes histoires, dans tes délires, dans la fanfare de tes fous rire,
La vie est là, la vie est là
Dans notre armoire à souvenirs, dans l’espoir de te voir vieillir,
La vie est là, la vie est là

Aldebert
– La vie c’est quoi ?

Mon live du dimanche : « On » de Joyce Jonathan

On est tant, on est tout, on est si peu de choses
Et tellement tout qu’on ne sait plus très bien pourquoi on joue
On se laisse, on se lasse, on abandonne vite à la surface
Et quand tout dégringole (quand tout dégringole) on se carapace

J’tape plus fort
Et je passe à tabac tous mes remords
Je me battrais sans abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On
J’tape plus fort
Quand au fond de la poitrine ça cogne
Je prendrai soin de n’abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On

On se pare, on se marre, on s’égare en chemin, on redémarre
On se met mal pour un soir juste pour voir
On s’éteint, on s’épaule, on repousse les trains, on tient des rôles
Et ma main dans la tienne me fait du bien

J’tape plus fort
Et je passe à tabac tous mes remords
Je me battrais sans abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On
J’tape plus fort
Quand au fond de la poitrine ça cogne

Je prendrai soin de n’abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On

On est je, on est tu
Et puis on devient nous
C’est le jeu
Et puis il y a vous, il y a eux

J’tape plus fort
Et je passe à tabac tous mes remords
Je me battrais sans abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On
J’tape plus fort
Quand au fond de la poitrine ça cogne
Je prendrai soin de n’abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On

On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On

On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On and

Francine et un morceau de chocolat

Seconde guerre mondiale.
Un bébé naît dans le camp de concentration de Bergen-Belsen.
Et si on vous disait que ceci est la partie la moins extraordinaire de cette histoire ?
Extrait du film « Human » de Yann Arthus-Bertrand
 


 

 

 

 
Source : https://www.facebook.com/franceinfo

Images et vidéos en vrac N° 41


 

 

 

Mots d’enfants – N° 10

Le moment ou j’ai appris que j’allais être papi pour la troisième fois.
Mon petit fils de 6 ans.
– Papi, j’ai un secret à te dire, mais je n’ai pas le droit de te le dire.
– Vas y, dis le moi ton secret!!! Si tu me le dis, moi aussi je te dirai un secret.

Il s’approche de mon oreille et il recule.

– J’ai envie de te le dire mais je n’ai pas le droit, alors je te ne le dirai pas, mais j’ai trop envie!!!

Une heure plus tard, avec l’accord de sa mère, il me dira son secret :
– Papi, maman elle attend un bébé
 


 
Je vais voir ma petite fille qui a 4 mois.
Je ne l’avais pas vu depuis le réveillon de Noël.
En me voyant, elle fait un peu la moue et se met à pleurer.
Mon petit fils qui a 7 ans me dit:
– C’est normal papi : Elle est de nous mais pas de toi.

 
 

Ma chanson du dimanche : « Les oubliés » de Gauvain Sers

Je l’avais vu en première partie de Renaud en octobre 2016.
Je le suis depuis.
Il confirme bien son talent .
En concert, avec sa guitare, c’est encore meilleur comme on dit 🙂

Devant le portail vert de son école primaire
On l’reconnaît tout d’suite
Toujours la même dégaine avec son pull en laine
On sait qu’il est instit
Il pleure la fermeture à la rentrée future
De ses deux dernières classes
Il paraît qu’le motif c’est le manque d’effectif
Mais on sait bien c’qui s’passe

On est les oubliés
La campagne, les paumés
Les trop loin de Paris
Le cadet d’leurs soucis

À vouloir regrouper les cantons d’à côté en 30 élèves par salle
Cette même philosophie qui transforme le pays en un centre commercial
Ça leur a pas suffit qu’on ait plus d’épicerie
Que les médecins se fassent la malle
Y a plus personne en ville, y a que les banques qui brillent dans la rue principale

On est les oubliés
La campagne, les paumés
Les trop loin de Paris
Le cadet d’leurs soucis

Qu’il est triste le patelin avec tous ces ronds-points
Qui font tourner les têtes
Qu’il est triste le préau sans les cris des marmots
Les ballons dans les fenêtres
Même la p’tite boulangère se demande c’qu’elle va faire
De ses bon-becs qui collent
Même la voisine d’en face elle a peur, ça l’angoisse
Ce silence dans l’école

On est les oubliés
La campagne, les paumés
Les trop loin de Paris
Le cadet d’leurs soucis

Quand dans les plus hautes sphères couloirs du ministère
Les élèves sont des chiffres
Y a des gens sur l’terrain, de la craie plein les mains
Qu’on prend pour des sous-fifres
Ceux qui ferment les écoles, les cravatés du col
Sont bien souvent de ceux
Ceux qui n’verront jamais ni de loin ni de près
Un enfant dans les yeux

On est les oubliés
La campagne, les paumés
Les trop loin de Paris
Le cadet de leur soucis

On est troisième couteau
Dernière part du gâteau
La campagne, les paumés
On est les oubliés

Devant le portail vert de son école primaire
Y a l’instit du village
Toute sa vie, des gamins
Leur construire un lendemain
Il doit tourner la page
On est les oubliés

Escapades en Vendée

Quelques jours de vacances à Noimoutier, Les Sables d’Olonne, Saint Gervais et Saint-Jean-de-Monts.
Temps magnifique, calme et surtout sans trop de touristes!!!!!!!!!

Ma reprise du dimanche : « Je suis seul au monde » de Corneille par Bîngî

Un nouveau titre de Bîngî.
Le titre « Je suis seul au monde » de Corneille reprise avec brio en changeant l’orchestration.
Vraiment génial!!!!!
Rappelez vous de « Smooth & groove »..
C’était il y a 4 ans déjà.

J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à travailler cette chanson et j’ai choisi de participer au concours « NRJ Talent » avec elle.

En espérant que vous me soutiendrez en votant pour moi avec ce lien.

https://www.nrj.fr/…/corneille-seul-au-monde-cover-de-bingi…

Chaque voix compte !

Merci à vous. A très vite !

On dit souvent que j’ai l’air d’avoir
Tout pour moi mais c’est sans savoir
Des fantômes qui me hantent
Les réquiems que je me chante
Je joue au dur chaque jour qui passe
Et les pierres de chaque mur un jour se cassent
Je suis peut-être la roche qu’on croit
Mais je suis plus fragile que je veux qu’on voie
Maman m’a dit avant de partir :
Montre jamais tes faiblesses et dans le pire
Reste fort ravale tes larmes
Car ta fierté restera ta plus belle arme
Donc je sais rire quand il le faut
Mais ‘faut pas croire je craque dès qu’on me tourne le dos
Je marche droit pour ne pas plier
D’ailleurs je chante souvent pour ne pas crier
Quand je pense à ma vie
J’fais face à mes nuits
Chaque jour qui se lève me dit que…

Je suis seul au monde
Y’a rien à faire, je suis seul au monde
Je peux plus me taire, je suis seul au monde
Je me sens seul au monde

J’hais Noël et toutes ses bêtes fêtes
De famille et tout ce qui rappelle ma plus belle vie
Je suis jaloux de vous les chanceux
Qui prenez votre chair et votre sang pour acquis
J’ai horreur de votre pitié
Je prends très mal votre générosité
Ça fait déjà un bout que je me suffis
C’est pas vrai mais pour être fort c’est ça que je me dis
Quoi qu’il arrive il faut que je reste dans mon rôle
Quoi qu’il arrive il faut pas que je perde mon contrôle
Je pense à moi et avoir le reste do monde
Car avec les années je me suis rendu compte
Que si c’est pas moi ce sera personne
Pas moi ni toi ni personne
Ici-bas c’est chacun pour soi
Pour les pauvres et fiers solitaires comme moi
Quand je pense à ma vie
Seul face à mes nuits
Chaque jour qui se lève me dit que…

Je suis seul au monde
Y’a rien à faire, je suis seul au monde
Je peux plus me taire, je suis seul au monde
Je me sens seul au monde

Des fois je trouve l’amour dans les yeux de l’une
Des fois je trouve le jour dans les bras de l’autre
Et à toutes celles qui m’aiment encore,
Qui m’aiment à tort, qui m’aiment trop fort
Je vous dois ma survie, merci encore
Cela n’empêche

Je suis seul au monde
Y’a rien à faire, je suis seul au monde
Je peux plus me taire, je suis seul au monde
Je me sens seul au monde

Ma reprise du dimanche : « Hiro » de Soprano par Caroline Biau

Une belle découverte ce samedi 22 juin 2019 pour la fête de la musique.
Une jeune femme sur la scène à Rambouillet, Caroline Biau.
Elle avait chanté ses propres compositions ce soir là et ainsi que cette reprise de Soprano, avec un arrangement différent et adapté le texte de Soprano avec sa propre histoire personnelle.
J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette jeune artiste.

La musique m’a attirée toute petite. J’ai pris des cours de piano à l’âge de 10 ans.
J’ai fini par arrêter et me suis mise à la chorale.
En 2011, j’ai été sélectionnée comme soliste et c’est lors du concert de fin d’année que j’ai comprise que je ne m’arrêterai plus jamais de faire de la musique.
J’avais 14 ans, 200 choristes chantaient derrière moi.
800 spectateurs m’applaudissaient et moi j’étais là, au milieu de tout ça.
Ce que j’ai ressenti à ce moment était inexplicable : c’était comme une évidence.

Je me suis donc inscrite à un atelier chant que proposait une MJC des Yvelines.
Aujourd’hui, cela va faire 6 ans que je fais partie de cet atelier chant, 5 ans que j’écris et environ 2 ans que je compose mes propres chansons et les interprète sur scène. Lire la suite…..

REFRAIN x2
Ouh ouhouh ouhouh
J’aurais aimé voyager à travers le temps

Si j’avais eu le pouvoir de Hiro Nakamura,
Je serai partie revivre la naissance d’Elise et de Margaux
J’aurai sauvé Julien, j’aurai sauvé Lucas
Arrachés de mes bras par cette foutue muco

J’aurai été voir ma grand-mère une dernière fois
Lui dire que je m’occupe d’Alzheimer, qu’il ne faut plus qu’elle ait peur
Je serai partie voir Martin Luther King,
Après son discours, lui montrer la photo de Barack Obama

J’aurai été au Temple d’Harlem,
Pousser Malcolm de la scène avant qu’une balle l’atteigne
J’aurai été dans la cellule de Mandela
Pour lui dire : « Tiens l’coup ! Tes idées seront Président du Sud Africa »

Tenant si fort à ma meilleure amie,
J’aurai empêché sa chute dans les ténèbres de l’anorexie
J’aurai été voir Perrine, trouver un remède,
L’atrophie du cervelet, cette maladie orpheline

REFRAIN
Si j’avais eu le pouvoir de Hiro Nakamura
J’aurai filé au Bataclan, évitant à la France de baigner dans son sang
J’aurai fêté mes 8 ans et mes yeux remplis d’or,
Dans les bras de mon grand-père avant sa mort

Puis, un p’tit tour au Paris-Dakar, en pleine Savane
Pour boycotter l’hélico de Daniel Balavoine
Moi qui aime les vérités de ceux qui portent un nez rouge
J’aurai été crever les pneus d’la moto de Coluche

J’aurai été accueillir Mahomet à Mehdine
Puis aller voir la mer Rouge, laisser passer Moïse
J’aurai été à la naissance du fils de Marie
Deux heures après, faire la marche du Sel avec Gandhi

J’aurai été m’asseoir auprès de Rosa Parks,
Puis à Woodstock, pour vivre un live de Jimmy Hendrix
J’aurai été à l’anniversaire de la Motown,
Pour aller voir Mickaël nous faire le moonwalk

J’aurai été à New-York, pour déclencher à 7h
Une alerte à la bombe dans les deux tours
J’aurai été à Suresnes, en tant que chirurgienne,
J’aurai trouvé ce greffon, transplanté ces poumons

J’aurai aimé le voir chanter pour encore toute une vie
Bien-sûr vous l’avez compris ; je parle de Grégory
J’aurai été à Maurepas, là où la vie s’y fait courte
Pour aller dire à Diolaine de n’pas traverser la route

J’aurai été à Clichy-sous-Bois débrancher le transfo d’EDF
Avant que Zyed et Bouna arrivent
J’aurai été le 07 janvier à CharlieHebdo,
J’aurai bouché toutes leurs kalash’ avec tous vos stylos

J’aurai été voir les tirailleurs africains,
Pour leur dire qu’on traite leurs enfants d’sales immigrés
J’aurai été en Autriche,
J’aurai tout fait pour que les parents d’Adolf Hitler ne se rencontrent jamais

PONT :
Même si j’avais eu le pouvoir de Nakamura,
Qu’aurais-je pu pour Haïti, le tsunami ou Katerina ?
Pour la muco, pour tout ça ?
Tout c’que la vie nous a donné, la vie le reprendra

Tellement d’choses que j’aurai voulu changer ou voulu vivre,
Tellement d’choses que j’aurai voulu effacer ou revivre
Mais, tout cela est impossible, ami
Donc j’inspire un grand coup et je souffle sur ma vingtième bougie…

REFRAIN :
Ouh ouhouh ouhouh
J’aurai aimé voyager à travers le temps
Oooooh oh ohoh ohoh
Mais on n’peut vivre que le présent,
Oui on n’peut vivre que le présent…

HIRO NAKAMURA – Soprano / Caroline Biau

 

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Images et vidéos en vrac N° 42


 

Mes vidéos du dimanche : L’Art est union


L’Art est union 1 – Le Maïdo et la violoncelliste


L’Art est union 2 – Cap Noir et le « blues » de Mastane


L’Art est union 3 – Le Radeau et l’agriculteur


L’Art est union 7 – Oté Zoreil