La Réunion, encore et toujours.

Encore un survol de mon île .
Dans la vidéo vous pourrez voir :
– des champs de canne à sucre, puis le Cirque de Salazie.
– les cascades de l’Est de l’île.
– le « Trou de fer ».
– le Piton des Neiges et le Cirque de Mafate.
– les « Trois Salazes » et le Cirque de Cilaos.
– le Piton des Neiges.
– les côtes volcaniques du Sud Est.
– le cratère Dolomieu du Piton de La Fournaise.
reunion-vue-du-ciel
@Vue du ciel – CREDIT IRT – Photo de Serge gelabert.
 

Mon île est belle, n’est ce pas?
 


 

Et si le vendeur était une application?

Depuis que j’ai un nouveau smartphone, j’ai installé quelques applications.
J’en utilise très peu d’ailleurs, une petite douzaine.

Ces quelques applications, pour que je puisse les utiliser me demande ma position géographique, l’accès à mes photos, mes vidéos, le réseau wifi que j’utilise……..

Pour le GPS, normal qu’on puisse me localiser 🙂
Par exemple, j’utilise Viber pour téléphoner gratuitement à des amis qui se trouvent à l’étranger.
Cette application une fois installée, a accès à ma caméra, ma liste de contacts, l’historique de mes appels, ma position………, et apparemment peut même lire mes SMS!!!!!!!!
Je me rends compte que la gratuité à un véritable coût!!!!!

Mon smartphone utilise le système Androïd.
J’ai voulu savoir quelles applications respectent le moins mes données personnelles.

Pour le savoir il y a PrivacyGrade, un site qui classe les applications de Google Play pour mesurer leur politique en matière d’accès à nos données.
A voir ici : http://privacygrade.org/

Ci dessous une vidéo qui montre l’intrusion des applications pour smartphone dans notre vie privée.
On se demande si nous accepterions, dans la vraie vie, ce que nous acceptons pour nos applications.

application-donnees


 
Je ne joue pas sur mon smartphone, mais même certains jeux apparemment demandent aussi l’accès à certaines données personnelles.
C’est dingue non, vous ne trouvez pas?
 

Ma chanson du dimanche : « Supplique pour être enterré à la plage de Sète » de Georges Brassens.

A l’adolescence, j’écoutais énormément Renaud, Cabrel, Marley……….. et j’écoutais aussi énormément Brassens.
J’aurai pu choisir des dizaines de ses chansons en ce dimanche.
Aujourd’hui, c’est celle là que je vous propose.



La Camarde qui ne m’a jamais pardonné,
D’avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d’un zèle imbécile.
Alors, cerné de près par les enterrements,
J’ai cru bon de remettre à jour mon testament,
De me payer un codicille.

Trempe dans l’encre bleue du Golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et de ta plus belle écriture,
Note ce qu’il faudrait qu’il advint de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d’accord,
Que sur un seul point : la rupture.


Quand mon âme aura pris son vol à l’horizon,
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson,
Celles des titis, des grisettes.
Que vers le sol natal mon corps soit ramené,
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée,
Terminus en gare de Sète.

Mon caveau de famille, hélas ! n’est pas tout neuf,
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf
Et d’ici que quelqu’un n’en sorte,
Il risque de se faire tard et je ne peux,
Dire à ces braves gens : poussez-vous donc un peu,
Place aux jeunes en quelque sorte
.

Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus,
Creusez si c’est possible un petit trou moelleux,
Une bonne petite niche.
Auprès de mes amis d’enfance, les dauphins,
Le long de cette grève où le sable est si fin,
Sur la plage de la corniche.

C’est une plage où même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : « Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut, le vin et le pastis d’abord,
Chacun sa bonbonne et courage

brassens
Et c’est là que jadis à quinze ans révolus,
A l’âge où s’amuser tout seul ne suffit plus,
Je connu la prime amourette.
Auprès d’une sirène, une femme-poisson,
Je reçu de l’amour la première leçon,
Avalai la première arête.

Déférence gardée envers Paul Valéry,
Moi l’humble troubadour sur lui je renchéris,
Le bon maître me le pardonne.
Et qu’au moins si ses vers valent mieux que les miens,
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
Et n’en déplaise aux autochtones.
 
 
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l’eau,
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
Mais un charme indéfinissable.
Les baigneuses s’en serviront de paravent,
Pour changer de tenue et les petits enfants,
Diront : chouette, un château de sable !

Est-ce trop demander : sur mon petit lopin,
Planter, je vous en prie une espèce de pin,
Pin parasol de préférence.
Qui saura prémunir contre l’insolation,
Les bons amis venus faire sur ma concession,
D’affectueuses révérences.

Tantôt venant d’Espagne et tantôt d’Italie,
Tous chargés de parfums, de musiques jolies,
Le Mistral et la Tramontane,
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle, un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane.

Et quand prenant ma butte en guise d’oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller,
Avec moins que rien de costume,
J’en demande pardon par avance à Jésus,
Si l’ombre de ma croix s’y couche un peu dessus,
Pour un petit bonheur posthume.

Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon,
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon,
Pauvres cendres de conséquence,
Vous envierez un peu l’éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances.

Vous envierez un peu l’éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances…