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Cueillette de champignons

 

Chaque année, l’automne marque pour moi le début de la saison des champignons, une tradition que je ne manque jamais.
Il fut un temps où cette saison ne me plaisait guère, mais aujourd’hui, mon regard a bien changé… et je dois avouer que les champignons ont certainement joué un rôle dans cette transformation !

Ces dernières semaines, j’ai eu le plaisir d’aller ramasser des champignons à trois reprises. Deux samedis sous un soleil éclatant, et un dimanche sous une pluie battante (les conditions étaient un peu plus extrêmes, mais cela fait aussi partie du charme de l’aventure !).

Je ne suis pas un expert en champignons, mais j’ai appris à reconnaître avec certitude une petite sélection de six variétés comestibles : les bolets, les vesses de loup, les girolles, les pieds de mouton, les trompettes de la mort, et le coprin.
C’est tout un art d’identifier les bons, mais une fois qu’on a acquis ce savoir-faire, la cueillette devient un véritable plaisir.

En général, mes sorties durent environ deux heures. Parfois un peu plus, quand je me laisse emporter dans la beauté de la forêt… et quelques fois, j’ai même un peu de mal à retrouver mon chemin (surtout quand il n’y a pas de soleil pour m’orienter !
Il faut dire que la forêt a son propre langage et, au milieu de la nature, il est facile de se perdre un peu.

Mes lieux de prédilection pour ces escapades sont situés dans la région des Yvelines, notamment dans la forêt de Rambouillet, autour de Saint-Forget dans la vallée de Chevreuse, et la forêt de Saint-Germain.
Ces trois endroits sont idéals pour une balade tranquille et une cueillette des plus savoureuses.

Et bien sûr, aucune sortie n’est complète sans un bon casse-croûte à la fin de la matinée, accompagné d’une bonne bouteille.
Après tout, c’est ça, la véritable vie, n’est-ce pas ?

Ma chanson du dimanche : « Dommage » de Bigflo & Oli

Rien d’autres à dire….!!!
J’adore.

Louis prend son bus, comme tous les matins
Il croisait cette même fille, avec son doux parfum
Qu’elle vienne lui parler, il espère tous les jours
Ce qu’il ressent au fond d’lui, c’est ce qu’on appelle l’amour
Mais Louis, il est timide
Et elle, elle est si belle
Il ne veut pas y aller, il est collé au fond d’son siège
Une fois elle lui a souri quand elle est descendu
Et depuis ce jour là, il ne là jamais revu

Ah il aurait du y aller, il aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : “Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois”

Yasmine a une belle voix, elle sait qu’elle est douée
Dans la tempête de sa vie, la musique est sa bouée
Face à ses mélodies, le monde est à ses pieds
Mais son père lui répétait, “trouve toi un vrai métier”
Parfois elle s’imagine sous la lumière des projecteurs
Sur la scène à recevoir les compliments et les jets de fleurs
Mais Yasmine est rouillée, coincée dans la routine
Ça lui arrive de chanter quand elle travaille à l’usine

Ah elle aurait du y aller, elle aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : “Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois”
Ah elle aurait du y aller, elle aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : “Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois”

Diego est affalé au fond du canapé
Il engueule son p’tit frère quand il passe devant la télé
Ses amis sont sortis, il ne les a pas suivi
Comme souvent seule la Lune viendra lui tenir compagnie

Diego est triste il ne veut rien faire de sa nuit
Il déprime de ne pas trouver la femme de sa vie
Mais mon pauvre Diego, tu t’es tellement trompé
C’était à cette soirée que t’allais la rencontrer

Ah il aurait du y aller, il aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : “Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois”

Pauline elle est discrète, elle oublie qu’elle est belle
Elle a sur tout le corps des tâches de la couleur du ciel
Son mari rentre bientôt, elle veut même pas y penser
Quand il lui prend le bras, c’est pas pour la faire danser
Elle repense à la mairie, cette décision qu’elle a prise
A cet après midi où elle avait fait sa valise
Elle avait un avenir, un fils à élever
Après la dernière danse, elle s’est pas relevée

Ah elle aurait du y aller, elle aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : “Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois”
On a tous dit : “Ah c’est dommage, ah c’est dommage, ah c’est dommage, ah c’est dommage”
On a tous dit : “Ah c’est dommage, ah c’est dommage, ah c’est dommage, ah c’est dommage”

Ah elle aurait du y aller, elle aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : “Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois”
Ah elle aurait du y aller, elle aurait du le faire
Crois moi
On a tous dit : “Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois”

Vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets
Vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets
Vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets
Vaut mieux vivre avec des remords c’est ça le secret

Ma chanson du dimanche : « Si t’étais là » de Louane.

Ça me touche, alors je partage.
Ceux et celles qui me suivent savent mon admiration pour cette jeune femme.
Vous n’avez qu’à taper « Louane » dans la barre de recherche de mon blog 🙂

 



Parfois je pense à toi dans les voitures
Le pire, c’est les voyages, c’est d’aventure
Une chanson fait revivre un souvenir
Les questions sans réponse ça c’est le pire

Est-ce que tu m’entends? Est-ce que tu me vois?
Qu’est-ce que tu dirais, toi, si t’étais là ?
Est-ce que ce sont des signes que tu m’envoies ?
Qu’est-ce que tu ferais, toi, si t’étais là ?

Je me raconte des histoires pour m’endormir
Pour endormir ma peine et pour sourire
J’ai des conversations imaginaires
Avec des gens qui ne sont pas sur la Terre

Est-ce que tu m’entends? Est-ce que tu me vois?
Qu’est-ce que tu dirais, toi, si t’étais là ?
Est-ce que ce sont des signes que tu m’envoies ?
Qu’est-ce que tu ferais, toi, si t’étais là ?

Je m’en fous si on a peur que je tienne pas le coup
Je sais que t’es là pas loin, même si c’est fou
Les fous c’est fait pour faire fondre les armures
Pour faire pleurer les gens dans les voitures

Est-ce que tu m’entends? Est-ce que tu me vois?
Qu’est-ce que tu dirais, toi, si t’étais là ?
Est-ce que ce sont des signes que tu m’envoies ?
Qu’est-ce que tu ferais, toi, si t’étais là ?

 

C’est simple, c’est touchant, j’ai pensé à toi Françoise.

PPS pour Noël 2017 & Bonne Année 2018.

Les fêtes arrivent à grands pas.
Comme chaque année, je vous propose quelques PPS de Noël ou de la Saint Sylvestre pour les envoyer à vos proches.

Ce sont les mêmes que ceux des années passées mais bien sûr réactualisés 🙂

Allez y!!!!!!
Téléchargez les en cliquant sur les images ci dessous et envoyez les au moment voulu aux gens que vous aimez.

Le carnet d’Alec

Je viens de le terminer.
Le carnet d’Alec.
Des histoires, des vers alignés, de la poésie comme j’aime.
Mais on va commencer par le début!!

Il y a d’abord eu Fakir.
Fakir, une tempête tropicale qui s’était abattue sur l’île le 24 avril 2018.
Il y a eu beaucoup de dégâts et 2 morts.
Deux personnes dans le sud de l’île, qui louaient un bungalow de vacances, ont été surprises dans leur sommeil par une coulée de boue. Toujours très triste la disparition de personnes….
Il y a eu aussi des arbres déracinés, un flamboyant à Saint Leu et deux banians dont un à Sainte Rose et l’autre à Saint Benoit étaient de ceux là..
Trois arbres que de nombreux réunionnais connaissent bien.
Un texte sur ces 3 arbres déracinés m’ont ému.
Un texte de Romain Nativel, ” Mémoires végétales de notre société…. “, que je vous invite à lire :

Puis, il y a eu aussi la fête des pères. Un texte hommage d’un jeune homme pour le père de sa mère.
Un hommage bouleversant à son grand-père.

Puis, il y a quelques semaines sur mon bureau je trouve un livre avec une petite dédicace. L’auteur me l’a bien gentiment fait parvenir.
Le titre, « Le carnet d’Alec » un  livre de poésie.

« Elle était belle
Elle était simple
Elle aimait les fleurs et les prés……»

« Je reviens souvent marcher
Sur cette australe terre d’asile,
Même si l’on ne peut pleurer
Dans les décors de mon idylle….. »

« Réunion, douce île de l’Afrique
Jette parfois, mélancolique,
Les sonorités colériques
Des nuages de son émoi…..»

Le carnet d’Alec

Le carnet d’Alec, vous pouvez vous le procurer via ce lien : https://www.publibook.com/le-carnet-d-alec.html/

J’ai aimé, j’ai été ému.
Merci Marie Jo
Merci Romain

Mots d’enfants – N° 10

Le moment ou j’ai appris que j’allais être papi pour la troisième fois.
Mon petit fils de 6 ans.
– Papi, j’ai un secret à te dire, mais je n’ai pas le droit de te le dire.
– Vas y, dis le moi ton secret!!! Si tu me le dis, moi aussi je te dirai un secret.

Il s’approche de mon oreille et il recule.

– J’ai envie de te le dire mais je n’ai pas le droit, alors je te ne le dirai pas, mais j’ai trop envie!!!

Une heure plus tard, avec l’accord de sa mère, il me dira son secret :
– Papi, maman elle attend un bébé
 


 
Je vais voir ma petite fille qui a 4 mois.
Je ne l’avais pas vu depuis le réveillon de Noël.
En me voyant, elle fait un peu la moue et se met à pleurer.
Mon petit fils qui a 7 ans me dit:
– C’est normal papi : Elle est de nous mais pas de toi.

 
 

Ma chanson du dimanche : « L’élue d’mon kèr » d’Alix Bazin

Alix Bazin je le suis depuis l’album « Abracadabra » sorti en 2012.
Il y avait pas de mal de chansons que j’adorais sur cet album ; adoucir la vie, abracadabra, zambrocal, na chante séga……..Vous pouvez les écouter via ce lien : https://music.apple.com/fr/artist/alix-bazin/546978787

En 2017, il m’a fait le plaisir de m’envoyer son titre « L’élue d’mon kèr » pour la diffuser sur ma radio.
Il y a des chansons comme ça, à la première écoute, vous aimez, ensuite vous adorez.
Cette chanson d’Alix Bazin en fait partie. Je le lui ai dit d’ailleurs, que c’était une de mes chansons préférées de ces derniers mois.

Puis, après, il y a eu le clip.
Déjà, il y a les belles images de mon île et puis tout est beau dans ce mini film : les gens, la simplicité…….

 

 

 

 

 

Son Facebook : https://www.facebook.com/Alix-Bazin-Officiel-574162359371582/



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Ma chanson du dimanche ; « Nout Lang » Zanmari Baré & Danyèl Waro

C’est la deuxième fois que je partage cette chanson.
Cette fois ci, c’est une nouvelle vidéo filmée au théâtre plein air de Saint Gilles, et en plus il y a les paroles.
Rappelez vous, je les cherchais depuis quelques temps ces jolies paroles.

Zanmari-Bare1

 

 

 

 

 

 

 

 

Pokwé nout lang sou pié mang i dor, pokwé pokwé mèm
Kissa i plèr la pré kri la mor, anou anou mèm
Pokwé mon lang konm an tang i dor, pokwé pokwé mèm
Dann gro lardèr li akokiy lo kor, koz ou koz ou mèm

Si wi vé tap a li, kony a li, touf a li
Si wi vé kraz a li, zèt a li, bli a li

Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma dans a li, kit ma sant a li
Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma manz a li, kit ma vanz a li

Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr wi sa malèr li filout an zangiy
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangiy

Kissa gran min invizib i prétan pa mon kozé
A mwin kréol la la gèl la lé lib mwin la pa pou largé
Kissa gran min invizib fane mon rèv dann van mové

A mwin kréol kan mèm koko d’tèt vid na ankor lo gou kozé

Mwin mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr wi sa malèr li filout an zangi
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangi

Ki kalité lang wi di pi ma lang, bekali kalité mèm
Biny dann lo la mèr tir gro lodèr moussang, santi santi mèm
Ki lang i vol i vol an zèl papang, i ronde i ronde mèm
Kan pié langylang vétyvèr moulang, lodèr ral a li ral a li mèm

Si wi vé tap a li, kony a li, touf a li
Si wi vé kraz a li, zèt a li, obli a li
Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma dans a li, kit ma sant a li
Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma manz a li, kit ma vanz a li

Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr sa malèr li filout an zangi
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangi

Kissa gran min invizib prétan pa mon kozé
A mwin kréol la la gèl la lé lib mwin la pa pou largé
Kissa gran min invizib fann mon rèv dann van mové
A mwin kréol kan mèm koko d’tèt vid na ankor lo gou kozé

Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr sa malèr li filout an zangi
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangi

Ti di sa lang sal donn manzé koson, i oz i oz mèm
Dann marmit do ri rant pa an graton, onzèr midi mèm
Boug déor dédan nana lang en firang, i désikot sikot mèm
Kit ma bour d’fé sanm in paké zangzang, tangolé tangolé mèm

Si wi vé tap a li, kony a li, touf a li
Si wi vé kraz a li, zèt a li, bli a li
Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma dans a li, kit ma sant a li
Kit ma yèm a li, kit ma mour a li
Kit ma manz a li, kit ma vanz a li

Mwin mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr wi sa malèr li filout an zangi
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangi

Kissa gran min invizib i prétan pa mon kozé
A mwin kréol la la gèl la lé lib mwin la pa pou largé
Kissa gran min invizib fann mon rèv dann van mové
A mwin kréol kan mèm koko d’tèt vid na ankor lo gou kozé

Mwin mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr wi sa malèr li filout an zangi
Mon lang konm an kanot si la tèr malizé débouz a li
Dék li tous la mèr kit ta mèr li filout an zangi

Pokwé nout lang sou pié mang i dor, pokwé pokwé mèm
Kissa i plèr la pré kri la mor, anou anou mèm
Pokwé mon lang konm an tang i dor, pokwé pokwé mèm
Dann gro lardèr li akokiy lo kor, gramoun gramoun mèm, gramoun gramoun mèm, gramoun gramoun mèm, gramoun gramoun mèm, gramoun gramoun mèm.

Les paroles en français sont dans les commentaires.
Pour acheter les albums de Danyèl Waro, c’est par ici.



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Des Kilomètres en brouette contre la maladie de Charcot

Vincent Monnerie, un jeune de la ville de Loches s’est donné un joli défi en ce mois de juillet.
Le projet est de parcourir 700 kilomètres dans les Alpes…avec une brouette.
Le but est de récolter des fonds contre la maladie de Charcot et de faire connaitre l’association « Momone », créée par son père Phillippe Monnerie.


@crédit photo

Je l’ai suivi depuis le 15 juillet 2018 lorsque j’ai lu les quelques mots prononcés par ce jeune homme au départ de Thonon-les-Bains :

« Je voudrais faire connaître la maladie de Charcot et récolter des fonds qui serviront la recherche. Cette maladie a causé la mort de mon père le 25 mai dernier, moins d’un an après avoir été diagnostiquée. »

« Pousser une brouette, c’est très physique.
Mais je me plais dans cet effort !
Chaque col franchi, c’est comme une petite victoire contre la maladie, pour tous ceux qui en sont atteint. »

« J’ai choisi cet objet parce que c’est original et que ça interpelle les gens. Il y a aussi une symbolique, je porte ce fardeau comme certains portent la maladie.»

Beaucoup de journaux locaux comme les télévisions ont relayé le défi de Vincent.
Beaucoup de personnes l’ont croisé sur la route.
Beaucoup ont discuté, filmé, hébergé et aidé ce jeune Vincent.

Je relaie aussi ce joli exploit.
Partageons, aidons.
Pour que la recherche avance!!!!!!!!

Si vous souhaitez suivre, faire connaitre cette association contre la maladie de Charcot :
– Le site de l’association : https://associationmomoneextreme.wordpress.com/a-propos/
– Le Facebook de « Des kilomètres en brouette » : https://www.facebook.com/elviajeroencarretilla/
– Faire un don à l’association « Momone. » : https://www.leetchi.com/c/des-kilometres-en-brouette

Aldebert – La vie c’est quoi ?

Un peu de douceur dans ce monde de brut.
 

C’est quoi la musique?
C’est du son qui se parfume.
C’est quoi l’émotion?
C’est l’âme qui s’allume.
C’est quoi un compliment?
Un baiser invisble.
Et la nostalgie?
Du passé comestible.
C’est quoi l’insouciance?
C’est du temps que l’on sème.
C’est quoi le bon temps?
C’est ta main dans la mienne.

C’est quoi l’enthousiasme?
C’est des rêves qui militent.
Et la bienveillance?
Des anges qui s’invitent.
Et c’est quoi l’espoir?
Du bonheur qui attend.
Et un arc-en-ciel?
Un monument au vivant.
C’est quoi grandir?
C’est fabriquer des premières fois.
Et c’est quoi l’enfance?
De la tendresse en pyjama.
 

 
Mais dis, papa,
La vie c’est quoi?
Petite, tu vois,
La vie, c’est un peu de tout ça, mais surtout c’est toi.
C’est toi.

C’est quoi le remord?
C’est un fantôme qui flâne.
Et la routine?
Les envies qui se fânent.
C’est quoi l’essentiel?
C’est de toujours y croire.
Et un souvenir?
Un dessin sur la mémoire.
C’est quoi un sourire?
C’est du vent dans les voiles.
Et la poésie?
Une épuisette à étoiles.

C’est quoi l’indifférence?
C’est la vie sans les couleurs.
Et c’est quoi le racisme?
Une infirmité du cœur.
C’est quoi l’amitié?
C’est une île au trésor.
Et l’école buissonnière?
Un croche patte à Pythagore.
C’est quoi la sagesse?
C’est Tintin au Tibet.
Et c’est quoi le bonheur?
C’est maintenant ou jamais.

Mais dis, papa,
La vie c’est quoi?
Petite, tu vois,
La vie, c’est un peu de tout ça, mais surtout c’est toi.
C’est toi

Dans tes histoires, dans tes délires, dans la fanfare de tes fous rire,
La vie est là, la vie est là
Dans notre armoire à souvenirs, dans l’espoir de te voir vieillir,
La vie est là, la vie est là

Aldebert
– La vie c’est quoi ?

Mon live du dimanche : « On » de Joyce Jonathan

On est tant, on est tout, on est si peu de choses
Et tellement tout qu’on ne sait plus très bien pourquoi on joue
On se laisse, on se lasse, on abandonne vite à la surface
Et quand tout dégringole (quand tout dégringole) on se carapace

J’tape plus fort
Et je passe à tabac tous mes remords
Je me battrais sans abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On
J’tape plus fort
Quand au fond de la poitrine ça cogne
Je prendrai soin de n’abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On

On se pare, on se marre, on s’égare en chemin, on redémarre
On se met mal pour un soir juste pour voir
On s’éteint, on s’épaule, on repousse les trains, on tient des rôles
Et ma main dans la tienne me fait du bien

J’tape plus fort
Et je passe à tabac tous mes remords
Je me battrais sans abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On
J’tape plus fort
Quand au fond de la poitrine ça cogne

Je prendrai soin de n’abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On

On est je, on est tu
Et puis on devient nous
C’est le jeu
Et puis il y a vous, il y a eux

J’tape plus fort
Et je passe à tabac tous mes remords
Je me battrais sans abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On
J’tape plus fort
Quand au fond de la poitrine ça cogne
Je prendrai soin de n’abîmer personne
Et je branche tout sur On and On and On and On and On

On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On

On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On and On
On and On and On and On and On and