Arrêter de fumer : le laser auriculaire
Arrêter de fumer n’est pas facile, mais il existe aujourd’hui plusieurs méthodes pour y parvenir.
Mon fils, qui a 34 ans cette année, a décidé de dire adieu à la cigarette.
Il a choisi une méthode qui semble prometteuse : le laser auriculaire. Sa première séance est prévue ce 22 mars 2025.
Mon expérience personnelle
Pour ma part, j’ai arrêté de fumer il y a un peu plus de 30 ans, et je l’ai fait seul, sans aucune aide. À l’époque, il n’y avait pas autant de solutions disponibles, mais avec de la volonté, j’ai réussi à m’en débarrasser définitivement. Aujourd’hui, je suis heureux de le voir prendre cette décision et tester une approche moderne qui pourrait l’aider.
Le laser auriculaire, comment ça marche ?
Le laser agit sur des points précis de l’oreille, un peu comme l’acupuncture, mais sans les aiguilles. Il permettrait de libérer des endorphines, ces fameuses hormones du bien-être, qui aident à réduire le manque et l’envie de fumer. C’est une technique indolore.
Pourquoi ce choix ?
Il a déjà essayé plusieurs fois d’arrêter avec des patchs, des gommes à la nicotine et même la cigarette électronique, mais rien n’a vraiment fonctionné sur le long terme.
Après en avoir discuté avec son médecin et des amis, il a entendu parler du laser auriculaire et a décidé de tenter sa chance.
Une séance, ça se passe comment ?
En général, une séance dure entre 30 et 45 minutes. Le praticien applique le laser sur différents points de l’oreille, en fonction du profil du fumeur et de son degré de dépendance. Le but est de stimuler la production d’endorphines pour mieux gérer le sevrage.
Son état d’esprit?
Il est motivé et espère que cette méthode l’aidera à passer le cap plus sereinement.
Bien sûr, chaque personne réagit différemment. Certains arrêtent dès la première séance, d’autres ont besoin d’un suivi supplémentaire. Ce qui compte, c’est la volonté et l’engagement et sa sœur et moi nous saurons l’encourager dans cette démarche.
Et après ?
Le laser auriculaire n’est pas une solution miracle, mais il peut être un bon coup de pouce.
Je vous tiendrai régulièrement informés de son parcours et des effets de cette méthode sur son arrêt du tabac.
Et vous, avez-vous arrêter de fumer avec cette méthode, ou une autre?
Le saviez-vous N°18
Une pluie d’animaux ?
En 1877, il a plu des grenouilles à Memphis, aux États-Unis ! Ce phénomène, appelé « pluie d’animaux », se produit lorsque des trombes marines ou des tornades aspirent des créatures aquatiques et les relâchent plus loin.
La plus longue sieste du monde
Un escargot nommé George a été retrouvé dans un musée en Égypte… après plusieurs années de sommeil ! Il s’était scellé dans sa coquille et les chercheurs pensaient qu’il était mort. En réalité, il dormait depuis 4 ans !
L’horloge la plus précise du monde
Les scientifiques ont créé une horloge si précise qu’elle ne perdrait qu’une seconde en 33 milliards d’années ! Autant dire qu’elle survivra à l’humanité…
Une rivière qui bout ️
En Amazonie, il existe une rivière dont l’eau atteint plus de 90°C ! Elle est si chaude qu’elle peut littéralement cuire des animaux tombant dedans.
Une ville qui interdit la mort
À Longyearbyen, en Norvège, mourir est illégal ! Le sol étant trop gelé pour permettre la décomposition, il est interdit d’y enterrer des morts. Les malades doivent quitter la ville pour finir leurs jours ailleurs.
Une pluie de météorites sur une personne
En 1954, une Américaine, Ann Hodges, a été frappée par une météorite alors qu’elle dormait sur son canapé. Elle est la seule personne connue à avoir survécu à un tel impact !
Une guerre contre des oiseaux
L’Australie a déclaré la guerre aux émeus en 1932, ces grands oiseaux qui ravageaient les cultures. Mais les soldats armés de mitrailleuses ont perdu face aux volatiles, devenus invincibles grâce à leur vitesse et leur intelligence.
Les carottes n’ont pas toujours été oranges
Les premières carottes cultivées étaient violettes, jaunes ou blanches. L’orange n’est apparue qu’au 17ᵉ siècle, grâce aux Néerlandais, qui ont sélectionné cette couleur en hommage à la maison royale d’Orange-Nassau.
Un village où les habitants dorment… pendant des jours
Dans un village du Kazakhstan, des gens s’endorment sans raison et ne se réveillent que plusieurs jours plus tard ! Les scientifiques pensent que c’est dû à des émanations de monoxyde de carbone provenant d’une ancienne mine d’uranium.
Franchement, entre des carottes qui changent de couleur, une rivière qui fait jacuzzi gratuit pour les poissons et une ville où il est illégal de mourir… on se demande si la planète n’a pas un petit bug ! Et puis, qui aurait cru que des oiseaux pouvaient battre une armée ou qu’un escargot pouvait gagner le record de la plus longue sieste ? Bref, le monde est un vrai spectacle, pas besoin de Netflix ! Alors ouvrez l’œil, on ne sait jamais… une pluie de grenouilles est peut-être en route !
Mon trio du dimanche : « The winner takes it all » avec Mentissa, Emma Peters et November Ultra
Mentissa, Emma Peters et November Ultra ont uni leurs talents pour interpréter ensemble « The Winner Takes It All » d’ABBA.
« Braconniers » : Une plongée au cœur de l’Afrique
Le théâtre a cette capacité unique de nous faire voyager, de nous confronter à des réalités éloignées et de nous toucher en plein cœur.
Braconniers, une pièce d’Éric Bouvron et Benjamin Penamaria, nous emmène en Afrique, sur les traces d’un homme déchiré entre justice et vengeance, au cœur d’une terre marquée par les conflits et la beauté sauvage.
Une histoire poignante
L’intrigue suit Paul Wright, un aventurier blanc d’Afrique et fervent défenseur des animaux.
Lorsque son rhinocéros adopté, Humba, est abattu par des braconniers, son monde bascule.
Sa quête de justice le met face à James Ngobo, un homme noir africain en quête de vérité après le meurtre de son propre fils.
Cette confrontation met en lumière des thématiques puissantes telles que la vengeance, la rédemption et la cohabitation interculturelle.
Sur scène, les comédiens ne se contentent pas d’interpréter des rôles : ils incarnent la savane africaine elle-même, imitant les animaux et les sons de la nature.
La musique, omniprésente, amplifie l’émotion et m’a transportésur les pistes d’Afrique.
C’ est aussi une réflexion sur notre rapport à la nature et à l’autre.
Elle interroge sur la notion de frontière, de transmission et d’héritage.
La pièce nous rappelle que la justice n’est pas toujours synonyme de vengeance et que la compréhension mutuelle est souvent le seul chemin vers la paix.
Présentée au Festival d’Avignon en 2023, la pièce continue sa tournée en 2025.
Je l’ai vu samedi soir. Un spectacle à voir absolument !
Tour de l’île de la Réunion en voiture ou car : une tradition créole
Faire le tour de l’île de La Réunion en voiture ou en car est une expérience inoubliable.
Que ce soit en famille ou entre amis, cette escapade permet de redécouvrir les paysages variés et époustouflants de l’île tout en profitant de moments sympathiques autour d’un bon casse-croûte et d’un déjeuner.
Je me rappelle bien de ces tours de l’île lorsque j’étais petit et adolescent.
Le départ matinal
L’aventure commence tôt le matin, avec un départ généralement vers 6h dans la ville ou on résidait. On charge les voitures ou le car, et on prend la route en direction du premier point d’arrêt, souvent un lieu emblématique de l’île, Grands-Bois ou Basse-Vallée par exemple.
La pause casse-croûte
Vers 10h, après avoir déjà parcouru une partie du littoral ou des routes sinueuses des hauts, il est temps de faire une pause casse-croûte.
Traditionnellement, on déballe les baguettes achetées le matin même, le boudin noir, autres charcuteries et de fromage. Certains préfèrent les bouchons ou les samoussas.
D’autres, plus authentiques, sortent le pâté de foie, la limonade bien fraîche et quelques bières Dodo, la bière locale pour trinquer à cette belle journée. C’est un moment de partage et de convivialité, où chacun raconte ses souvenirs et impressions du trajet.
La route continue
On reprend la route en longeant les magnifiques côtes de l’île. Les falaises abruptes du Sud Sauvage, ma côte préférée, les plages de sable de Saint-Pierre ou de Basse-Terre, ou encore les étendues de canne à sucre de l’Est offrent un spectacle grandiose.
De Terre-Sainte à Saint-Benoît, la côte Est dévoile son charme unique avec ses longues étendues sauvages, ses rivières impétueuses et ses forêts luxuriantes.
Le déjeuner bien mérité
Aux alentours de midi, l’heure est venue de s’arrêter pour le déjeuner.
Les endroits sont souvent aménagés pour permettre d’installer les marmites de riz, le carri et les grains, offrant ainsi une véritable expérience réunionnaise en pleine nature. Sous les kiosques ou à proximité des aires de pique-nique, on retrouve les grandes tablées où chacun partage son repas dans une ambiance chaleureuse.
Le retour et les souvenirs
L’après-midi se poursuit avec d’autres découvertes : un arrêt à Sainte-Rose, une visite de Saint-Benoit ou un dernier bain à Saint-Gilles.
En fin de journée, après avoir fait le tour complet de l’île, on rentre chez soi vers 18h, fatigué mais ravi de cette belle journée.
Faire le tour de La Réunion en voiture ou en car, c’est bien plus qu’un simple trajet : c’est une occasion de se perdre dans les paysages magnifiques de notre île, de savourer les saveurs locales et de partager de bons moments avec ceux qu’on aime. Chaque virée est unique, pleine de découvertes et de rires, et c’est dans ces petits instants qu’on retrouve toute la beauté de La Réunion.
Alors, prêts pour la prochaine escapade ? On parie que vous en reviendrez avec plein de souvenirs !
Vers une indemnisation des enfants réunionnais de la Creuse
Le 26 mars dernier, une trentaine de réunionnais se sont rassemblés devant l’Assemblée Nationale pour y porter avec la députée Karine Lebon, une proposition de loi historique, qui vise à instaurer « l’attribution d’une allocation spécifique valant réparation pour les ex-mineurs transplantés« .
Dans ce blog, j’ai relayé plusieurs fois ce sujet des enfants de la Creuse.
La cicatrice des «Réunionnais de la Creuse» , La «Génération brisée» des enfants de la Creuse, Les réunionnais de la Creuse, L’histoire des enfants de la Creuse par Brigitte Peskine, Les enfants de la Creuse, L’enfance volée de Lydie Cazanove, «Arrachée à son île» de Marie-Thérèse GASP réalisé par Patrice Dutertre.
Un pas de plus vers la reconnaissance de ce qu’ont vécu ces 2015 mineurs réunionnais, enlevés à leur famille par l’administration française pour être placés dans des départements ruraux en proie au déclin démographique comme la Creuse, qui a accueilli, à elle seule, 10% des mineurs transplantés entre 1962 et 1984.
Prochaine étape, l’examen du texte par les députés
Aboutissement d’un long combat, ce texte est déposé à l’Assemblée nationale onze ans après celui adopté en février 2014, reconnaissant la responsabilité de l’État Français dans l’exil forcé des Réunionnais, à l’initiative de la députée de La Réunion Ericka Bareigts. « Ce qu’elle a fait en 2014 a permis mon travail en 2025. Elle a obtenu une reconnaissance mémorielle, mais il nous fallait une reconnaissance financière« , souligne Karine Lebon.
RSA : sanctions, précarité et injustice
Depuis le 1er janvier, les bénéficiaires du RSA doivent obligatoirement effectuer 15 heures d’activité par semaine, sous peine de sanctions. Une mesure qui, au lieu d’aider, complique encore plus la vie des personnes en difficulté.
Avec 636 euros par mois, on ne vit pas, on survit.
Et pourtant, l’État préfère imposer des obligations floues et des sanctions sévères, parfois même sans que l’allocataire comprenne pourquoi.
Certains perdent leur RSA juste parce qu’ils ont manqué un rendez-vous qu’ils n’avaient même pas reçu !
Cette politique ne fait qu’aggraver la pauvreté et l’exclusion.
Sans ressources, comment payer son loyer, se soigner, ou simplement manger ?
Plutôt que de punir, il serait plus efficace d’accompagner réellement les bénéficiaires, leur proposer des formations adaptées et des solutions pour retrouver un emploi sans les pénaliser.
La pauvreté ne se combat pas avec des sanctions, mais avec de la solidarité et du bon sens.
Pétition à signer ici : https://www.atd-quartmonde.fr/petitions/petition-non-aux-sanctions-sur-le-rsa/?fbclid=IwY2xjawJUmLpleHRuA2FlbQIxMQABHVNwaSDeYfuI9aqm4kEGKFoqU_u9nm_4C2gf0szA8-mT2nVl7EgVrrg6tA_aem_atQQrvPISjfEjw6p8BRfuQ
Ma chanson du dimanche : « Je pardonne » de Zaz
Dans « Je pardonne », Zaz parle du pardon et de la résilience face aux blessures du passé.
La chanson évoque une relation compliquée mais où l’on choisit malgré tout de pardonner pour avancer.
Le texte met en avant l’idée que la rancune et la colère emprisonnent, tandis que le pardon libère et permet de se reconstruire.
Paroles et musique : Noé Preszow, Zaz
Les paroles sont par là : https://enviedenparler.blogspot.com/2025/03/zaz-je-pardonne.html
Handicap : rire, performer, exister
L’humour, les exploits sportifs et le handicap : une force incroyable !
L’humour, c’est un outil puissant.
Il permet de détendre l’atmosphère, de casser les préjugés et de rendre les choses moins lourdes.
Quand une personne en situation de handicap fait preuve d’autodérision, elle montre qu’elle ne se résume pas à son handicap et qu’elle a du recul sur sa propre situation.
Mais au-delà de l’humour, certains réalisent aussi de véritables exploits sportifs ou artistiques, prouvant que la détermination est sans limites.
L’autodérision, un moyen de s’affirmer
Se moquer de soi-même, c’est une façon de reprendre le contrôle et de ne pas laisser les autres définir qui l’on est. Certains humoristes en situation de handicap, comme Guillaume Bats, en ont fait leur marque de fabrique.
En riant de leur propre condition, ils désamorcent les malaises et montrent que le handicap n’empêche pas d’avoir du second degré.
Un bel exemple de cette autodérision est Matthieu Nina ayant marqué l’émission Incroyable Talent avec son sketch percutant.
L’autodérision aide aussi à détendre les autres. Face au handicap, certaines personnes ne savent pas trop comment se comporter, de peur de dire une bêtise ou d’être maladroites. Une blague bien placée peut casser cette gêne et rendre les échanges plus naturels.
Le sport et la performance au-delà du handicap
Le handicap n’empêche pas de repousser ses limites, et de nombreux sportifs en sont la preuve.
Ces athlètes l’été dernier pour les jeux paralympiques en France ont prouvé que le handicap ne définissait pas la performance.
Le sport devient alors un moyen de dépasser les barrières et de prouver que le handicap n’est pas un frein à la réussite. C’est aussi un moyen de changer le regard du grand public sur les capacités des personnes en situation de handicap.
La musique et la scène : des talents hors normes
Certains artistes handicapés ont marqué l’histoire de la musique et du spectacle. Ray Charles et Stevie Wonder, tous deux aveugles, ont révolutionné la musique avec leur talent. Grand Corps Malade, avec son slam poignant, a transformé son accident en source d’inspiration.
Ces artistes montrent que la créativité et la passion ne connaissent aucune limite.
Un exemple marquant est Stan qui, dans l’émission Le Popotin, a repris une chanson d’Alain Bashung avec une intensité bouleversante.
Jusqu’où peut-on aller avec l’humour ?
Mais attention, tout dépend du contexte et de la personne. Tout le monde n’a pas envie de rire de son handicap, et c’est tout à fait compréhensible. Si une personne en fait une blague sur elle-même, ça passe souvent bien. Mais si la blague vient de quelqu’un d’autre, ça peut vite devenir gênant, voire blessant.
Un bon exemple de la manière dont l’humour peut être utilisé intelligemment est cet échange dans l’émission de Caverivière, où Olivier Goy en situation de handicap démontre avec finesse et autodérision comment on peut en rire.
Un message d’espoir et de force
Au final, l’humour, le sport et la musique sont autant de moyens de montrer que le handicap ne définit pas une personne.
Pour certains, se moquer d’eux-mêmes est une façon de montrer qu’ils vont de l’avant, qu’ils ne sont pas définis par leur handicap.
Pour d’autres, ce n’est pas leur manière de faire, et c’est tout aussi respectable.
L’essentiel, c’est que chacun puisse s’exprimer comme il l’entend, avec ou sans humour, dans un stade, sur une scène ou ailleurs. Après tout, le plus important, c’est de vivre pleinement, sans se laisser enfermer dans une case.
Une pause, un tournant… ou la fin de Radiblog ?
Depuis plusieurs années, Radiblog a été mon petit coin sur internet.
Un espace où j’ai partagé mes souvenirs, mes réflexions, mes coups de cœur et parfois même mes coups de gueule.
J’y ai écrit sur des sujets qui me tenaient à cœur, j’ai raconté des anecdotes personnelles, j’ai échangé avec vous, lecteurs fidèles ou de passage.
Mais voilà, les choses évoluent.
Aujourd’hui, une autre aventure m’appelle.
Un projet différent, prenant, qui occupe tout mon temps.
Petit à petit, l’envie d’écrire ici s’est faite moins pressante, non pas par lassitude, mais parce que mon énergie est absorbée ailleurs.
Alors plutôt que de publier à moitié, de me forcer à entretenir une régularité qui n’a plus vraiment de sens, j’ai décidé de suspendre Radiblog.
Pour combien de temps ?
Aucune idée. Peut-être quelques semaines, quelques mois… peut-être définitivement. Peut-être que le blog restera en ligne, accessible à ceux qui voudraient s’y replonger.
Peut-être qu’un jour, je déciderai de tout effacer, de tourner la page pour de bon.
Pour l’instant, je n’en sais rien.
Ce que je sais, en revanche, c’est que j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire ici.
Et surtout, que j’ai apprécié les échanges, les commentaires, les discussions que mes articles ont pu susciter. Alors, avant de refermer cette parenthèse, que ce soit pour un temps ou pour toujours, je voulais simplement vous dire merci.
Et maintenant ? Maintenant, je me consacre à ce nouveau projet.
Une ébauche de mon nouveau projet en page 2
À chacun ses goûts : ces plats réunionnais que je n’apprécie pas
La cuisine réunionnaise est riche, variée et savoureuse.
Entre les caris, les rougails, les bonbons piments et autres délices, il y a de quoi régaler les papilles.
Mais comme tout le monde, j’ai mes préférences… et aussi quelques plats que je n’aime pas du tout !
Le tangue : merci, mais non merci
Le tangue, ce petit animal qui ressemble à un hérisson sans piquant, est un met très prisé à La Réunion. Cuisiné en cari ou en civet, il a une chair forte en goût. Justement, trop forte pour moi ! Impossible d’en apprécier la saveur, sans parler du fait que l’idée de manger ce petit animal me rebute un peu.
J’en ai goûté la première fois en 2017, à l’âge de 51 ans.
Les guêpes : des insectes dans mon assiette ? Non merci !
Certains adorent les larves de guêpes, préparées avec de l’ail, du gingembre et du curcuma. Étant jeune, j’en mangeais et j’aimais beaucoup ça, mais plus maintenant.
Aujourd’hui, rien que l’idée me coupe l’appétit.
Autant j’aime la cuisine réunionnaise pour ses saveurs uniques, autant manger des insectes, ce n’est pas pour moi !
Les bichiques : le caviar réunionnais que je laisse aux autres
Ah, les bichiques ! Ces petits alevins sont très recherchés et considérés comme un mets d’exception. Pourtant, leur texture et leur goût ne me conviennent plus. Et dire que j’en raffolais!!!!
Le zourite : trop caoutchouteux pour moi
Le zourite, c’est le nom qu’on donne au poulpe à La Réunion.
En cari, en salade ou en sauce, il fait le bonheur de nombreux gourmets.
Malheureusement, sa texture un peu caoutchouteuse me dérange trop pour que je l’apprécie vraiment.
Le zembrocal pommes de terre : trop lourd pour mon estomac
Le zembrocal, ce mélange de riz ou de pommes de terre avec du curcuma et des grains, est un accompagnement typique.
Mais lorsqu’il est fait avec des pommes de terre, mon estomac a du mal à le digérer. Dommage, car j’aime bien le zembrocal de riz, mais ça me retourne l’estomac.
Les sarcives : trop sucrées à mon goût
Ces morceaux de porc marinés et grillés, sont souvent présents dans les barbecues réunionnais.
Leur aspect caramélisé et leur goût sucré ne me plaisent pas vraiment.
Je préfère largement un bon rougail saucisse ou un cari bien relevé !
Les chevaquines : trop petites, trop de travail
Ces toutes petites crevettes que l’on trouve dans les rivières de l’île, sont souvent cuisinées en cari.
Mais leur petite taille rend leur consommation fastidieuse, et leur goût me convenais bien étant jeune mais l’odeur me saoule un peu, beaucoup, énormément!!!!!
Je préfère passer mon tour !
Les brèdes mourongue : un goût trop particulier
Les brèdes mouroum sont appréciées pour leurs bienfaits et leur goût légèrement amer.
Pourtant, cette amertume ne me plaît pas du tout, et je préfère largement d’autres variétés de brèdes.
Le sosso maïs liquide : trop fade pour moi
Le sosso maïs, surtout dans sa version liquide, ne me convient pas.
Sa texture trop fluide et son goût assez neutre ne m’attirent pas.
Je préfère des plats plus consistants et savoureux.
Le bouillon Larson : une saveur qui ne me convainc pas
Le bouillon Larson, bien que très apprécié par certains, n’a jamais trouvé grâce à mes papilles.
Son goût et sa texture ne sont tout simplement pas à mon goût.
Pour la petite histoire, quand je suis arrivé en métropole en février 1985, j’étais catégorique : personne ne me ferait goûter des huîtres, des escargots, des plats à la crème fraîche, de la purée et bien d’autres choses encore !
Rien que d’y penser, ça ne me disait rien du tout. Et pourtant, avec le temps, j’ai fini par y goûter… et maintenant, j’adore ça ! Comme quoi, il ne faut jamais dire « jamais » !
Et vous, quels sont les plats réunionnais que vous n’aimez pas ?
Tout le monde a ses préférences et ses petits dégoûts culinaires.
Et vous, y a-t-il des spécialités locales que vous évitez ? Ou au contraire, aimez-vous ceux que je n’apprécie pas ? Partagez vos avis en commentaire !
« Mon Sang » de Kent1 et MC Box
Une fois n’est pas coutume, je vous présente aujourd’hui le clip « Mon Sang » de Kent1 et MC Box.
Une belle ballade mêlant séga et maloya est une déclaration d’amour sincère qui a su toucher le public.
Kent1, déjà porté par le succès de son album « Incroyab », s’est associé à MC Box, le crooner de Saint-Joseph, pour offrir un duo intense et émouvant.
La chanson parle d’amour inconditionnel et de soutien dans les épreuves, ce qui explique pourquoi elle résonne autant dans le cœur des auditeurs.
Kent1 et MC Box ont réussi à marquer la fin de 2024 avec un titre 100 % péi qui restera sans doute dans les mémoires.
Le saviez-vous N°1 – Spécial La Réunion
Le Piton des Neiges est le point culminant de l’océan Indien.
Avec ses 3 070 mètres d’altitude, il est aussi un volcan éteint… contrairement à son petit frère, le Piton de la Fournaise !
Avant de s’appeler La Réunion, l’île a eu plusieurs noms.
Elle s’est appelée “Mascareignes”, “Île Bourbon”, “Île Bonaparte”… Elle devient “La Réunion” en 1793, en hommage à la réunion des révolutionnaires et des gardes nationaux.
Le “cari” réunionnais n’est pas un curry !
Même si le mot vient du tamoul, le cari péi est unique : oignons, ail, curcuma, tomates… Et surtout, jamais de lait de coco comme dans les currys asiatiques.
Le maloya était autrefois interdit.
Considéré comme un chant de révolte, il a été banni jusqu’en 1981. Aujourd’hui, il est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO !
L’eau de pluie est encore très utilisée dans les Hauts.
De nombreuses maisons sont équipées de citernes pour récupérer et filtrer l’eau. Une ressource précieuse, surtout en saison sèche.
On trouve des crevettes “bichiques” dans les rivières réunionnaises.
Très prisées, elles sont minuscules et migrent de la mer vers la rivière pour se reproduire. Leur pêche est une vraie tradition locale !
Le peuplement de La Réunion a commencé au XVIIe siècle… sans population autochtone.
Contrairement à d’autres îles, La Réunion n’avait pas d’habitants avant l’arrivée des Européens. Le peuplement s’est fait par vagues successives : Français, Malgaches, Africains, Indiens, Chinois…
Le “bois de senteur blanc” est une plante endémique en voie de disparition.
Très parfumé, ce petit arbre était utilisé en parfumerie, mais il est aujourd’hui protégé. On le trouve surtout dans les forêts des Hauts.
Le port de Saint-Paul est considéré comme le lieu d’arrivée des premiers colons.
C’est là que les Français se sont installés en 1665. Aujourd’hui, la ville garde un fort héritage historique.
Le “kabaré” était autrefois une réunion clandestine d’esclaves.
On y chantait le maloya, on dansait, on partageait les douleurs et les résistances. Aujourd’hui, le mot “kabar” désigne une scène culturelle très populaire.
Le “cabri massalé” est un plat traditionnel d’origine indienne.
Importé par les engagés indiens, le massalé est un mélange d’épices grillées typique qui accompagne la viande de cabri (chèvre). Un incontournable des grandes occasions !
“Domoun” veut dire “les gens” en créole.
C’est la contraction de “d’autres moun”, avec “moun” venant du mot français “monde”. Exemple : “domoun i aim ali” = les gens l’aiment bien !
L’esclavage a été aboli à La Réunion le 20 décembre 1848.
Ce jour est célébré chaque année comme la Fèt Kaf, avec des kabars, des chants, du maloya et de la mémoire vivante.
La tradition du “cari cochon” tué le samedi matin existe encore dans certaines familles.
Le cochon est tué très tôt, puis préparé en cari, en boudin et en rôti. Un vrai moment de partage familial dans les Hauts !
“Larg’ pas l’affaire” signifie “N’abandonne pas !”
C’est l’une des expressions réunionnaises les plus motivantes. À utiliser sans modération dans les moments difficiles !
Le cirque de Mafate n’est accessible qu’à pied ou en hélicoptère.
Aucun accès routier ! Les habitants, appelés “Mafatais”, vivent en autonomie dans un décor montagneux spectaculaire.
Le letchi (ou litchi) de La Réunion est considéré comme l’un des meilleurs du monde.
Sucré, juteux, avec une peau rouge bien brillante… Il est attendu chaque année dès novembre comme un vrai trésor fruité.
Les premiers esclaves de l’île venaient principalement de Madagascar et de l’Afrique de l’Est.
Ils ont profondément influencé la culture réunionnaise : musique, cuisine, spiritualité, langue… Une richesse née dans la douleur.
Le cari poulet est souvent le plat du dimanche à La Réunion.
Cuit au feu de bois, avec du riz, des grains et un bon rougail tomate-piment : un classique familial indétrônable !
“Té ! mi koné pa” est une phrase typique qui veut dire “Je n’en ai aucune idée”.
Elle exprime à la fois la surprise et le doute. Et “Té !” tout seul, c’est un mot d’exclamation qui sert à tout.
La Réunion, c’est mon île, mon enfance, mes souvenirs, mes racines.
À travers tous ces “Le saviez-vous ?”, j’ai voulu partager un peu de cette richesse qu’on porte en nous quand on est né là-bas — ou qu’on a eu la chance d’y vivre.
Il y a tant à dire sur La Réunion : ses expressions créoles pleines de malice, ses plats qui mijotent longtemps, ses paysages à couper le souffle, son histoire faite de mélanges, de douleurs et de résistances…
Mais aussi cette manière bien à nous de vivre, de parler, de rigoler, de dire bonjour en pleine rue, ou de partager un carry sans chichi.
J’espère que ces petites infos t’ont fait sourire, t’ont appris quelque chose ou t’ont donné envie d’en savoir plus.
Et si toi aussi tu as des anecdotes ou des souvenirs péi, n’hésite pas à les partager avec moi.
À très vite sur radiblog.fr !
Et surtout : larg’ pa l’affaire !
Ma chanson du dimanche : « Je pense à vous » de Linh
Pour cette chanson du dimanche, j’ai choisi « Je pense à vous » de Linh.
Une belle ballade, toute en simplicité, où le piano accompagne sa voix remplie d’émotion.
Linh y parle d’éloignement, du choix de suivre ses rêves tout en laissant derrière elle ceux qu’elle aime.
On sent dans ses mots à la fois la douleur du départ et la force des souvenirs qui restent.
C’est une chanson qui me touche, qui fait écho à ces moments où l’on doit avancer tout en gardant une part de nous ancrée dans le passé.
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Réflexions sur le temps et le changement
Un feu peut naître d’un rien
Quand l’oiseau est vivant, il picore les fourmis.
Mais une fois mort, ce sont les fourmis qui le picorent.
La vie est ainsi faite. Elle tourne, elle change, elle surprend.
Ce qui semble solide aujourd’hui peut s’effondrer demain.
Ce qui paraît insignifiant peut, dans un autre contexte, tout renverser.
Le temps et les circonstances sont des maîtres capricieux.
Ils redistribuent les rôles sans prévenir.
Celui qui domine peut être renversé, celui qu’on oublie peut soudain briller.
Un arbre met des années à grandir,
à tendre ses branches vers la lumière,
à abriter les oiseaux, les fruits, les souvenirs.
Et pourtant, une seule allumette suffit à le réduire en cendres.
Un feu peut naître d’un rien.
Un mot mal placé.
Un regard de travers.
Un silence qu’on laisse trop longtemps durer.
Et tout peut s’embraser.
Alors, pourquoi blesser ? Pourquoi mépriser ? Pourquoi rabaisser ?
La vraie force ne réside pas dans la domination,
mais dans l’humilité, dans la bonté, dans la capacité à faire le bien.
Aujourd’hui tu es fort, peut-être même tout-puissant.
Mais souviens-toi : le temps, lui, est encore plus puissant que toi.
Et il veille.
Il observe.
Il attend.
Ce que tu sèmes aujourd’hui, il te le rendra demain.
Réflexions du soir
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« La grandeur d’un homme ne se mesure pas à sa force, mais à sa capacité à rester humble quand il est au sommet. » – Anonyme
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« Sois le changement que tu veux voir dans le monde. » – Mahatma Gandhi
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« Tout ce qui monte redescend. Mais ce qui a été élevé avec amour redescend en paix. » – Anonyme
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« Le feu ne demande qu’une étincelle. Les cœurs, eux, ne demandent qu’un peu de bonté. » – Radiblog.fr
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« L’homme est grand non par ce qu’il possède, mais par ce qu’il est. » – Antoine de Saint-Exupéry
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« Le temps révèle tout : c’est un filtre plus fin que n’importe quel jugement. » – Sophocle
Envie d’écrire ? radiblog.fr vous ouvre ses portes !
Et si tu écrivais sur radiblog.fr ?
Hello tout le monde,
Depuis quelque temps maintenant, je publie sur radiblog.fr des souvenirs, des anecdotes, des faits étonnants, des moments marquants de ma vie, des traditions de mon île, ou tout simplement des choses qui me passent par la tête.
Ce blog, c’est mon espace personnel, mais aussi un lieu de partage.
Et justement, aujourd’hui, j’ai envie de l’ouvrir un peu plus.
J’ai envie de lire vos mots. Vos histoires. Vos souvenirs. Vos passions.
Alors voilà :
Je vous invite à écrire sur radiblog.fr.
Pas besoin d’être écrivain, ni blogueur.
Il suffit d’avoir envie de partager quelque chose.
Un souvenir d’enfance, une recette de famille, une coutume, un coup de cœur, une chanson qui vous touche, un moment de vie, une réflexion personnelle… Il n’y a pas de thème imposé. Tant que ça vient du cœur, ça m’intéresse.
Vous pouvez écrire un texte court ou plus long, à votre rythme, avec vos mots à vous, c’est comme tu le sens!!!!!!!!
Pour participer, il suffit de me contacter (radiblog (at)radiblog.fr, sur les réseaux, ou via la page contact du blog).
On échange, on voit ensemble comment publier votre texte, et hop, votre article sera en ligne sur radiblog.fr !
Que vous écriviez sous votre nom, un pseudo, ou même de manière anonyme, tout est possible.
Ce serait un vrai plaisir pour moi de faire vivre ce blog avec vos contributions, vos voix, vos univers.
Alors si l’idée vous parle, n’hésitez pas une seconde.
Faites-moi signe… et à vos claviers !
Attention à l’arnaque des 50 000 € sur WhatsApp : mon expérience
Quand une mystérieuse Juliana m’a proposé 50 000 € « non remboursables »…
Un message privé, un faux air d’aide officielle, une somme mirobolante… Et si on parlait des arnaques en ligne qui pullulent aujourd’hui, même à La Réunion ?
La semaine dernière, un soir comme un autre, je reçois sur Messenger un message de Juliana M’Doihoma.
Un « Bonsoir, comment allez-vous ? » qui semble anodin. Je réponds poliment, mais je suis surpris.
— « On se connaît ? »
— « Je suis désolée si vous êtes en colère », me répond-elle. Elle dit habiter à Saint-Joseph de la Réunion et avoir trouvé mon profil par l’un de ses amis, un certain Rémi Bonnamy, que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam..
Puis, très vite, elle enchaîne avec une proposition étonnante :
Avez-vous déjà bénéficié d’une aide du Ministère de la Famille, mise en place avec le FMI et l’ONU ?
Il s’agit d’une aide financière non remboursable allant de 30 000 € à 50 000 €, accessible à toutes les familles, couples, retraités, particuliers ou même entreprises.
Une aide pour surmonter la crise et réaliser ses projets.Je pensais depuis quelques temps déjà à écrire un article sur les arnaques sur mon blog.
Cette proposition tombe à pic!!!!
« Vous souhaitez combien ? »
Intrigué par la tournure de l’échange, je décide de poursuivre.
Elle me propose de me mettre en relation avec un certain gestionnaire financier, qui gère ce programme.
Je joue le jeu, j’accepte son numéro WhatsApp.
Peu après, je reçois un message d’un certain Closson Benoît Suzanne. Il se présente comme le gestionnaire du programme. Très vite, il me demande :
« Vous souhaitez combien pour votre demande ? »
— « 50 000 € », je réponds, un brin amusé.
— « D’accord. Vous devrez juste remplir un formulaire et fournir quelques papiers. »
Et voilà qu’il m’envoie par WhatsApp une photo d’un formulaire à remplir… Rien de plus facile pour un escroc.
Ce que tout cela cache…
Soyons clairs : il s’agit d’une arnaque.
Le profil de Juliana est probablement faux.
Le « gestionnaire » n’est qu’un acteur dans un scénario bien rodé. Leur but ? Vous soutirer vos informations personnelles, voire de l’argent plus tard (sous prétexte de « frais de dossier », de « frais de virement », etc.).
J’ai flairé le piège dès le départ.
Mais beaucoup d’autres se font avoir.
️ Comment éviter ce genre d’arnaque ?
Voici quelques conseils simples pour ne pas tomber dans le piège :
1. Méfiez-vous des messages inattendus
Si quelqu’un que vous ne connaissez pas vous contacte avec une offre trop belle pour être vraie, soyez sur vos gardes.
2. Ne donnez jamais vos informations personnelles
Numéro de téléphone, carte d’identité, RIB, mot de passe… ne partagez jamais ce type de données avec un inconnu, surtout en ligne.
3. Ne remplissez pas de formulaires suspects
Les escrocs utilisent souvent de faux formulaires pour collecter vos informations. Si le fichier vous semble douteux, ne l’ouvrez même pas.
4. Aucun organisme officiel ne demande d’argent pour recevoir une aide
Si on vous demande de « payer des frais » pour débloquer un don, c’est une arnaque.
️ 5. Faites une recherche inversée
Copiez un extrait du message reçu et tapez-le sur Google. Souvent, vous découvrirez qu’il s’agit d’un scénario d’arnaque déjà signalé.
6. Signalez les arnaques
Sur les réseaux sociaux, vous pouvez signaler un profil frauduleux. En cas de doute, contactez Cybermalveillance.gouv.fr ou la plateforme Pharos.
En conclusion
Si cette histoire peut sembler presque drôle aujourd’hui, elle rappelle surtout qu’on n’est jamais à l’abri d’un message suspect.
Gardons l’œil ouvert, restons vigilants, et partageons nos expériences pour éviter que d’autres tombent dans le panneau.
Le but de cet article n’est pas juste de rire, mais surtout de mettre en garde. Ce genre d’arnaque joue sur la misère, la crédulité ou simplement l’espoir de s’en sortir. Et dans une période difficile, certains pourraient tomber dans le piège.
Règle d’or : si quelqu’un vous promet de l’argent facile en échange de vos infos personnelles, c’est une arnaque.
Aucune institution officielle ne vous contactera sur WhatsApp pour vous offrir 50 000 €.
Il va s’en dire, que je vais leur envoyer le lien de mon article, par WhatsApp et Messenger.
Dix choses étonnantes sur La Réunion
Quand on pense à La Réunion, on imagine souvent ses plages de sable noir, ses cascades vertigineuses ou son célèbre Piton de la Fournaise.
Mais cette île de l’océan Indien regorge de curiosités souvent méconnues, même des Réunionnais eux-mêmes.
Dans cet article, je vous propose de (re)découvrir dix faits étonnants sur cette terre intense qui ne cesse de fasciner.
1. Un volcan parmi les plus actifs au monde
Le Piton de la Fournaise entre en éruption en moyenne tous les neuf mois. Mais rassurez-vous, il est classé parmi les volcans les plus surveillés et les moins dangereux de la planète. Certains chanceux peuvent même assister aux coulées de lave en toute sécurité depuis les hauteurs de l’enclos !
2. De la neige… à La Réunion !
Oui, vous avez bien lu. Même sous les tropiques, il arrive que des flocons tombent sur le Piton des Neiges ou au Maïdo, principalement en hiver austral. Une fine pellicule blanche qui surprend à chaque fois les randonneurs matinaux.
En 2003, lors de la canicule en métropole, j’ai vu les montagnes enneigées sur l’île!!
3. L’île a changé plusieurs fois de nom
D’abord appelée Santa Apolonia par les Portugais, puis Île Bourbon sous les Français, Île Bonaparte sous l’Empire, elle devient La Réunion en 1848, en hommage à la réunion des révolutionnaires parisiens et des fédérés marseillais pendant la Révolution française.
4. Un métissage culturel unique
Africains, Indiens, Chinois, Malgaches, Européens… La population réunionnaise est un mélange vivant. Ce mélange donne naissance à une culture, une langue et une gastronomie d’une richesse exceptionnelle. Chez moi, il n’était pas rare qu’un cari soit accompagné d’un rougail dakatine et suivi d’un gâteau patate !
5. Mafate, le village sans voiture
Le cirque de Mafate est inaccessible en voiture. On y accède uniquement à pied ou en hélicoptère. Les habitants y vivent en totale autonomie, et c’est peut-être ce qui en fait un des endroits les plus authentiques de l’île.
6. Des cases créoles toujours debout
Colorées, en bois, souvent bordées de varangues fleuries : les cases créoles traditionnelles résistent encore un peu partout dans l’île. Elles racontent une histoire, un mode de vie, une esthétique tropicale que j’affectionne particulièrement.
️ 7. Ici, on parle deux langues
Le créole réunionnais est omniprésent, vivant, chantant, inventif. Il n’a rien à envier au français qu’il côtoie dans les rues, les maisons et jusque dans les salles de classe. Une richesse linguistique à préserver !
8. Climat à la Réunion
Il existe deux saisons marquées à La Réunion : la saison des pluies qui peut être définie entre janvier et mars. la saison sèche, plus longue, qui débute au mois de mai pour s’achever au mois de novembre
️ 9. La route aux 400 virages
La route aux 400 virages est une route mythique de La Réunion, elle vous emmène à l’autre bout du monde dans le merveilleux cirque de Cilaos.
Longue de 30 kilomètres, à partir de La Rivière, c’est l’unique axe pour rejoindre Cilaos ; elle assure également la desserte de quelques ilets particulièrement isolés : Palmiste rouge, Ilet à Cordes.
10. Une gastronomie qui fait voyager
Bouchons, samoussas, bonbons piments, caris, rougails… La cuisine réunionnaise est un véritable carrefour de saveurs. Il m’arrive encore de saliver en pensant à un cari poulet au feu de bois dégusté chez ma grand-mère. Un vrai voyage gustatif.
En conclusion
La Réunion est une île de contrastes, de mystères et de merveilles. Elle surprend, émeut, émerveille.
J’espère que ces quelques faits insolites vous auront donné envie de mieux la connaître, voire de la redécouvrir.
Et vous, en connaissez-vous d’autres que j’aurais oubliés ?
Chapitre 2 : Là où j’ai grandi
Suite de l’article, le jour où je suis né.
Après ce fameux 19 mai 1966, tout a commencé.
Mon histoire, mon chemin, ma vie.
Je suis né à La Réunion, sur cette belle île perdue dans l’océan Indien. Une île pleine de contrastes, de chaleur, de vie. Une île où la nature a du caractère, et où les gens ont le cœur grand.
C’est là que j’ai grandi.
Une enfance simple, mais riche
Je me rappelle de mon enfance avec beaucoup de tendresse.
C’était une époque simple, où on jouait dehors jusqu’à la nuit tombée, où les repas se faisaient en famille, où on écoutait les grands parler sans trop comprendre, mais en retenant tout.
Il n’y avait pas encore tous ces écrans, pas de réseaux sociaux, pas d’Internet.
Mais il y avait les amis du quartier, les cousins, les parties de cache-cache, les mangues volées, les baignades dans les rivières, et les repas partagés.
On n’était pas riches, mais on ne manquait pas de l’essentiel.
Et puis, on apprenait vite à se débrouiller.
À faire avec ce qu’on avait, à aider les parents, à respecter les anciens.
C’était comme ça.
Maman, Papa, et les autres…
Ma mère, c’était le pilier. Toujours là. Toujours en mouvement.
Elle veillait sur nous comme une lionne, avec douceur et fermeté à la fois.
Mon père, 2 ou 3 souvenirs après il est parti dans un autre monde. J’avais 4 ans.
Et autour d’eux, il y avait tout un monde : les voisins, les oncles, les tantes, les figures du quartier.
Dans ma ville tout le monde se connaît un peu.
Tout le monde a une histoire à raconter.
Des souvenirs plein la tête
Je pourrais vous en raconter pendant des heures…
Le goût du jus de goyavier bien frais, que ma mère préparait dans une vieille bouteille de limonade.
Les parties de capsules de bouchons dans la cour de l’école, avec les doigts tout sales mais le cœur heureux.
Les après-midis à grimper dans les arbres, en faisant attention de ne pas tomber…
Je me souviens des samedis matins au marché, les odeurs d’épices, le bruit des gens, les fruits bien rangés sur les étals, et moi qui traînais derrière maman en espérant qu’elle m’achèterait un bonbon coco.
Il y avait aussi les longues coupures d’électricité quand la pluie tombait trop fort pendant les périodes de cyclone.
On sortait les bougies et lampes à pétrole qui nous noircissaient le bout de nez, et tout devenait calme. On écoutait les histoires des grands à la lueur des flammes. C’était un peu magique.
Je me souviens de la mer, aussi.
Pas la mer carte postale, non. La mer de chez nous, un peu sauvage, un peu capricieuse.
Les pique-niques à l’ombre des filaos, les sandwichs américains ou pain bouchons gratinés un peu chauds et les grains de sable partout, même dans les cheveux.
Et puis les Noëls. Ah, les Noëls !
Les cousins, les tontons, les chansons, le rhum arrangé pour les grands, le cotillon dans les cheveux, les feux d’artifice tirés à la main, un peu n’importe comment, mais avec les yeux brillants.
Je n’oublierai jamais les coups de soleil, les coups de cœur.
Les cerfs-volants en plastique qui se déchiraient au bout de dix minutes, mais qu’on recollait avec du scotch comme si de rien n’était.
Les punitions à l’école, les premières boums et ce sentiment étrange, quand on commençait à grandir sans trop savoir comment faire.
Oui, des souvenirs, j’en ai plein la tête.
Et parfois, ils me reviennent comme une vague douce.
Pas pour me faire pleurer, non. Mais pour me rappeler d’où je viens.
L’Avion Zèbre à La Réunion : un vol pas comme les autres
À La Réunion, on a les paysages magnifiques, le volcan, les cirques, les lagons… et puis, il y a l’Avion Zèbre.
Oui, un vrai petit avion tout rayé, noir et blanc, comme un zèbre ! Il ne passe pas inaperçu. On dirait un truc sorti d’un dessin animé ou d’un rêve d’enfant. Et pourtant, il est bien réel. Il vole au-dessus de notre île pour faire découvrir ses merveilles vues du ciel. Une vraie invitation à l’évasion.
Je me suis souvent demandé ce que ça faisait de voir Mafate ou le Piton de la Fournaise d’en haut. Avec cet avion-là, on ne parle pas juste d’un vol touristique, c’est une aventure. Un moment inoubliable. Et franchement, monter dans un avion zébré, ça a quelque chose de poétique. On se croirait dans un safari aérien, au-dessus de l’île intense.
Plusieurs circuits pour tous les goûts
L’Avion Zèbre propose différents circuits selon ce que vous avez envie de découvrir :
- Les trois cirques (Mafate, Cilaos, Salazie)
- Le volcan
- Les cascades
- Le lagon et la côte ouest
Il y a même une option duo, avec deux avions qui volent ensemble, côte à côte. Pour les couples, les amis, ou ceux qui veulent vivre un moment unique à deux.
Et côté sécurité, pas de souci
Si vous avez un peu le vertige ou la trouille de l’altitude, pas de panique :
- Parachute de secours
- Balise GPS
- Caméra embarquée pour repartir avec les images de votre vol
- Pilotes pros et rassurants
Tout est prévu pour que vous profitiez du moment en toute tranquillité.
Alors, si un jour vous levez les yeux et que vous voyez un drôle de zèbre dans le ciel réunionnais… souriez. C’est peut-être lui. Et pourquoi pas, ce sera peut-être le début d’un rêve.
Infos pratiques : comment voler avec l’Avion Zèbre
Départ :
Plateforme Ulm De La Saline Les Bains, Base Ulm, Saint Paul, La Réunion
97434 SALINE LES BAINS
Contact & Réservations :
- Site Web : www.avionzebre.re
- Réservation : https://www.lavionzebre.re/reservation-en-ligne.html
- Email : contact@avionzebre.re
- Téléphone : +262 693 61 53 61
- Instagram / Facebook : @avionzebre.re
- Circuits au choix : https://www.lavionzebre.re/offres.html
Les expressions créoles que j’adore
Quand je pense à mon enfance à La Réunion, à ma famille, aux conversations pleines de chaleur et de malice, ce sont les expressions créoles qui me reviennent en tête.
Ces petites phrases imagées, souvent pleines d’humour, parfois de sagesse, ont bercé mon quotidien.
D’un quartier à un autre, certaines phrases peuvent se prononcer différemment. Elles me font toujours sourire, surtout quand elles sont dîtes avec l’accent
En voici quelques-unes que j’adore, avec leur signification.
1. Tire pas la queue cochon si ou veu pas sentir son fesse
Traduction : Ne tire pas la queue du cochon si tu ne veux pas sentir son derrière.
Sens : Ne provoque pas si tu ne veux pas en subir les conséquences.
2. Na in zour i apèl demin
Traduction : Demain arrive
Sens : La roue tourne
3. An atendan, kabri i manz salad
Traduction : En attendant, la chèvre mange la salade
Sens : Sans solution, un problème perdure
4. Goni vide y tien pa debout
Traduction : Un sac vide ne tient pas debout.
Sens : Il faut se nourrir pour être en forme / ou on ne peut pas fonctionner sans ressources.
5. La parole lé comme piquants chaudron
Traduction : Les paroles sont comme des piquants d’oursin.
Sens : Elles peuvent blesser profondément.
6. Fé pa la bou avan la pli
Traduction : On ne fait pas la boue avant la pluie
Sens : Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs
7. I fé cho dann marmit !
Traduction : Il fait chaud dans la marmite !
Sens : L’ambiance est tendue.
8. Son pié y kas’ dzeuf
Traduction : Il a des pieds pour casser des œufs.
Sens : Il est maladroit.
9. Tête la lé pa vissé sa!!
Traduction : Cette tête n’est pas vissée.
Sens : Il est étourdi ou tête en l’air.
10. Kan i koz ek boukané, sosis res pandiyé
Traduction : Quand on s’adresse au boucané, la saucisse reste sur le crochet
Sens : Quand on parle à Jacques, Paul n’intervient pas
11. Kosa ou vé fé ? Dodo dann marmit ?
Traduction : Tu veux dormir dans la marmite ?
Sens : Tu traînes trop autour de la cuisine !
12. Péi la pa fé pié pou ou assiz’ dessu
Traduction : Le pays n’a pas été fait pour que tu t’assoies dessus.
Sens : Bouge un peu, fais quelque chose !
13. I lav’ pa son zorey mèm
Traduction : Il ne se lave même pas les oreilles.
Sens : Quelqu’un de négligé, peu fiable.
14. Son nénène i chauffe
Traduction : Son cerveau chauffe.
Sens : Il est en stress ou cogite trop.
15. Li fé la cuisine san marmit
Traduction : Il fait la cuisine sans marmite.
Sens : Il parle pour rien ou promet sans pouvoir faire.
16. Donn cochon mangé, li morde a ou
Traduction : Donne à manger au cochon, il te mord.
Sens : Ingratitude après avoir été aidé.
17. Sak vide i tien pa debout
Traduction : Un sac vide ne tient pas debout.
Sens : Se dit aussi bien pour le corps que pour les projets sans fondement.
18. Bèf i krwa son marmay zoli
Traduction : Le bœuf croit que son petit est joli.
Sens : L’amour rend aveugle, surtout chez les parents.
19. Poule i couv’ pa dzeuf canard
Traduction : Une poule ne couve pas des œufs de canard.
Sens : Ne te mêle pas de ce qui ne te concerne pas.
20. Zandette i sautt pa lor charette vide
Traduction : Le lézard ne saute pas sur une charrette vide.
Sens : Il y a toujours une raison derrière une action.
21. Dodo lo coq, i rouv’ pa zyeux la lumière !
Traduction : Il dort comme un coq, même quand il fait jour.
Sens : Un vrai gros dormeur !
22. Gro poisson i bèk si le tar
Traduction : le gros poisson mord sur le tard
Sens : Tout vient à qui sait attendre
23. Gonflé com in ballon
Traduction : Gonflé comme un ballon.
Sens : Trop sûr de soi, ou trop maquillé.
24. Ii conné kosasa li la fé
Traduction : Il sait ce qu’il a fait.
Sens : Il est coupable, même s’il se tait.
25. La lang na pwin le zo !
Traduction : la langue n’a pas d’os
Sens : La parole a peu de valeur
Le saviez-vous N° 19
Le monde regorge de curiosités qui défient l’imagination. Voici cinq faits étonnants qui risquent de vous surprendre !
1. Il existe un lac qui peut transformer les animaux en pierre
Le lac Natron, en Tanzanie, est si riche en carbonate de sodium et en minéraux alcalins qu’il peut momifier les animaux qui y tombent. Son eau est si corrosive qu’elle peut brûler la peau et les yeux des créatures non adaptées à son environnement. Pourtant, certaines espèces, comme les flamants roses, y prospèrent !
2. Les tortues peuvent respirer par l’anus
Certaines espèces de tortues, comme la tortue de Fitzroy en Australie, ont développé une technique surprenante : elles peuvent extraire de l’oxygène de l’eau par leur cloaque, une cavité située à l’arrière de leur corps. Cette capacité leur permet de rester immergées pendant de longues périodes sans remonter à la surface.
3. L’espace sent le métal brûlé
Les astronautes qui reviennent de sorties extravéhiculaires rapportent souvent une odeur étrange dans leur combinaison spatiale. Selon eux, l’espace a une senteur métallique, un peu comme celle du fer chaud ou des soudures. Cette odeur serait due aux particules ionisées présentes dans l’espace et qui adhèrent aux équipements.
4. Une ville aux États-Unis a eu un maire… chien !
La ville de Cormorant, dans le Minnesota, a élu un chien comme maire pendant plusieurs mandats ! Duke, un Grand Pyrénéen, a été élu maire honoraire en 2014 et a conservé son titre jusqu’en 2019. Il participait aux événements locaux et était adoré des habitants, prouvant que la politique peut parfois être pleine de surprises.
5. Une pluie de viande est tombée du ciel en 1876
En mars 1876, à Olympia Springs, dans le Kentucky, des morceaux de viande se sont mystérieusement mis à tomber du ciel. Ce phénomène, connu sous le nom de « Kentucky Meat Shower », a intrigué les scientifiques. La théorie la plus acceptée est que des vautours auraient régurgité leur repas en plein vol, créant ainsi cette pluie carnée improbable !
Lequel de ces faits vous a le plus surpris ? Connaissez-vous d’autres anecdotes étonnantes ?
Ma chanson du dimanche : « Plus rien ne m’étonne » (Le Grand Choral 2024) de Tiken Jah Fakoly
Lors du festival Nuits de Champagne 2024 à Troyes, Tiken Jah Fakoly a offert un moment inoubliable. Pour la première fois, un artiste ivoirien participait au Grand Choral, et pas des moindres. Entouré de près de 850 choristes et de nombreux collégiens, il a interprété son titre emblématique « Plus rien ne m’étonne ».
Ce morceau, que je connaissais déjà bien, a pris une toute autre dimension avec toutes ces voix.
La chanson, qui dénonce les dérives politiques, la corruption et l’injustice sociale, est devenue un véritable cri collectif, puissant et émouvant.
Ce qui m’a touché, c’est cette fusion entre l’énergie de Tiken Jah Fakoly et celle des choristes.
Une harmonie parfaite, un message fort, une émotion palpable.
Plus qu’un concert, c’était un manifeste, un moment de partage et de réflexion.
Franchement… un grand bravo à tous les participants, et respect à Tiken Jah Fakoly pour son engagement sans faille depuis toutes ces années.
Génialissime, cette vidéo!!!!!!!
Le lave-linge, la douche et moi
Tranche de vie…………..
Je m’en souviens comme si c’était hier.
Je devais avoir 7 ou 8 ans.
C’était le premier lave-linge de ma mère. Une machine toute neuve. La fierté de la maison.
Il faut savoir qu’avant ce lave linge, ma mère avait toujours fait la lessive à la main, et qu’on était à la Réunion dans les années 70.
Donc, j’allais tranquillement prendre ma douche.
Serviette sur l’épaule, claquettes aux pieds, prêt à passer un bon moment sous l’eau chaude.
Et là, depuis la cuisine, ma mère me dit :
— Je vais lancer une machine avant, ça te dérange pas ?
La machine se réveille
Au début, tout va bien.
L’eau est bonne, je commence à me savonner tranquille.
Puis, au loin, j’entends la machine qui commence à tourner…
Et quand elle arrive à l’essorage, elle se met à vibrer.
Elle se met à tourner super vite, à faire un bruit terrible, et surtout…
elle commence à se déplacer, millimètre par millimètre.
Le sol était pas très plat, alors la machine glissait doucement vers moi.
Panique à bord
J’ai eu peur.
Je me suis enroulé une serviette autour de la taille, j’ai quitté la salle de bain en courant :
— Maman !! Maman !! La machine, elle marche toute seule !
Et ma mère, super tranquille, me dit :
— Normal, elle est neuve.
Mais ça bougeait vraiment beaucoup. Trop.
Ma mère, mon frère et moi, on s’est mis autour de la machine et on l’a bloquée avec nos mains, nos bras, nos jambes.
Chacun d’un côté, on l’a tenue comme on pouvait pour qu’elle arrête de bouger.
On a attendu comme ça jusqu’à la fin du cycle!!!!
Depuis ce jour…
Aujourd’hui encore, quand une machine vibre un peu trop fort, je repense à ce moment-là…
À moi, en serviette, courant dans le couloir.
À ma mère qui trouvait ça normal.
Et à nous trois, en train de bloquer cette machine infernale!!!
Souvenirs d’un matin à La Réunion
Je devais avoir une quinzaine d’années ce soir-là, quand j’ai dormi pour la première fois à la belle étoile sur la plage.
J’étais là, à écouter le bruit des vagues, et l’océan semblait infini.
C’était simple, rien d’autre que moi et l’océan.
Pas un bruit, à part celui des vagues, un son qui résonne encore dans ma tête, même après toutes ces années. Je me souviens de cette sensation de calme total.
Le sable tiède sous moi, l’air salé et ce ciel au-dessus de moi, sans fin.
Ce soir-là, j’étais parfaitement à ma place, là où il n’y avait ni souci, ni urgence, juste l’immensité de l’océan Indien.
Ce matin là, je n’avais pas eu envie d’ouvrir les yeux tout de suite.
J’ai voulu savourer ce moment de tranquillité.
Le bruit des vagues était toujours là, et me berçait dans ce réveil en douceur.
Je sentais l’air tiède sur mon visage.
J’ai pris mon temps. Pas de précipitation. Juste moi, là……
Puis, j’ai ouvert les yeux.
C’était grand, immense. Le bleu du ciel, l’eau calme… un spectacle dont je n’avais pas idée qu’il resterait gravé en moi pour toujours. J’étais là, seul face à cette immensité.
J’étais heureux.
L’envie de me jeter dans l’eau est venue naturellement.
J’ai pris mon temps pour me lever.Mes pieds s’enfonçant doucement dans le sable, et je suis allé vers l’eau. Elle était tiède, parfaite.
C’était agréable, apaisant.
En sortant de l’eau, une famille s’est installée près de moi pour pique-niquer.
Ils m’ont vu me baigner et, avec une gentillesse toute simple, m’ont offert du café.
C’était exactement ce qu’il me fallait à ce moment-là.
Ces petites attentions qui réchauffent le cœur sans rien demander en retour.
Après avoir pris le temps de les remercier, je me suis levé.
Il était temps de repartir.
Le pas léger, un sentiment de paix.
Une paix simple, celle d’un matin sur la plage. Le bonheur!
Le bonheur n’est pas forcément dans les grandes aventures ou dans les projets ambitieux.
Le bonheur ça s’trouve pas en lingots, mais en petite monnaie comme dit Bénabar.
Parfois, il suffit de prendre un moment pour soi, de respirer l’air de la mer ou d’ailleurs, et de profiter du moment présent.
Aujourd’hui, 45 ans plus tard, je me souviens de cette plage, de l’immensité de l’océan, et surtout de la chaleur de ce café offert par des inconnus. Ces petits gestes de gentillesse, ces moments de calme, sont ceux qui comptent vraiment.
Parfois, la vraie richesse se cache dans les choses les plus simples.
Bonne journée.
Le naufrage du Nossa Senhora Das Vítoria : aux origines d’une famille réunionnaise
Il y a quelques années, j’ai décidé de remonter le fil de mes origines, du côté de ma mère.
Comme beaucoup, j’ai commencé par fouiller Internet, sans trop savoir ce que j’allais trouver.
Et puis, de clic en clic, je suis tombé sur une histoire incroyable : celle d’un soldat portugais, naufragé en 1746 à La Réunion.
Un homme que je ne connaissais pas encore… mais dont je suis issu.
Quand un soldat portugais devint ancêtre réunionnais
Le 6 avril 1746, un navire portugais du nom de Nossa Senhora Das Vítoria fait naufrage dans la baie de Saint-Paul, à La Réunion (alors appelée île Bourbon).
À son bord, des soldats portugais revenant de l’Inde.
Une tempête redoutable les pousse à s’échouer sur les côtes réunionnaises.
Ce jour-là, environ 300 habitants de l’île plongent dans l’océan pour les secourir.
Parmi les naufragés, un certain João Matheus FERREIRA, officier portugais né dans les Açores.
Il ne repartira jamais.
Un naufragé devenu réunionnais
João Matheus FERREIRA est né le 15 septembre 1717, dans la paroisse de Flamengos, sur l’île de Faial (Açores).
Officier dans l’armée portugaise, il participe à des campagnes militaires en Inde.
Mais c’est à Bourbon qu’il terminera son incroyable voyage.
Alors que la plupart des Portugais quittent l’île après huit mois, João Matheus choisit de rester.
Il devient Jean Mathieu FERRERE, dit Matisse, s’intègre à la population locale et devient français.
Une famille réunionnaise voit le jour
Le 7 novembre 1752, il épouse Barbe HOARAU, fille de Joachim HOARAU et Françoise Marie CADET. Ensemble, ils fondent une lignée réunionnaise dont je suis aujourd’hui un descendant.
Généalogie :
- João Matheus FERREIRA (1717 – 1780)
- → Pierre Mathieu FERRERE (1754 – 1836)
- → Pierre Antoine Odifax Morainville FERRERE (1788 – 1812)
- → Pierre Morinville FERRERE (1812 – 1863)
- → Joseph FERRERE (1854 – …)
- → Marie Anna FERRERE (1887 – …)
- → Just F…… (1896 – 1965) & Philomène R…… (1899 – 1969)
- → T………….. & M…………………….
- → …et la famille continue aujourd’hui à La Réunion et en Métropole.
Conclusion
Ce naufrage n’est pas qu’un fait divers maritime.
C’est une origine, un point de départ.
Celui d’une lignée qui perdure encore.
Comme beaucoup de réunionnais, je suis le fruit d’un croisement improbable entre l’Histoire du monde et celle d’une petite île au milieu de l’océan Indien.
Actuellement, je poursuis aussi mes recherches du côté de mon père.
L’un de mes ancêtres, François G……, est né le 31 mars 1772 à Arçay, 86200, dans la Vienne (Poitou-Charentes, France), et il est arrivé à l’île Bourbon en 1787.
Un autre billet viendra certainement un peu plus tard raconter cette branche de l’histoire familiale…
Et quand je repense à ce soldat portugais échoué en 1746, je me dis qu’un simple naufrage peut devenir une racine.
Sika Rlion : une belle découverte musicale made in La Réunion
Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’aime tomber sur des artistes par hasard…
Et cette fois, c’est avec un grand plaisir que j’ai découvert Sika Rlion, une artiste réunionnaise pleine d’énergie et de talent.
C’est en surfant sur Facebook que je suis tombé sur un de ses titres.
Et là, gros coup de cœur. Sa voix, sa force, son style bien à elle…
Tout de suite, j’ai eu envie d’en écouter plus.
Une musique qui vient du cœur… et de La Réunion.
Par exemple, les titres « Galet » et « Valèr » ci-dessous.
Sika Rlion mélange avec brio le maloya, le séga, mais aussi des sons plus urbains comme le reggae, le dancehall ou le hip-hop.
C’est frais, c’est puissant, et ça donne envie de bouger, de chanter.
Elle parle d’amour, de respect, de combat, de fierté, de solidarité… Des sujets qui résonnent forcément.
« Intense » l’album à découvrir absolument, sorti en 2023!!!
Je ne la connaissais pas il y a encore quelques jours, et aujourd’hui elle est dans ma playlist.
Alors si vous ne la connaissez pas encore, foncez écouter Sika Rlion sur YouTube, Spotify.
Je suis ravi de cette belle surprise musicale, et je vais suivre de près son parcours.
Peut-être qu’elle vous touchera autant qu’elle m’a touché.
Une artiste à suivre de près.
Enterrement : et maintenant, faut aussi payer la musique !
Au début, je pensais que c’était une fake news.
Mais non, c’est bien réel.
On doit désormais payer des droits d’auteur si on passe une chanson à un enterrement.
T’imagines le tableau : t’es en train de dire au revoir au défunt, et au moment où la chanson qu’il adorait se met à résonner, une voix te dit : « Ça fera 5 euros!!!! »
On en est là.
Même pour la musique d’adieu, faut sortir la monnaie.
5 euros, c’est pas grand-chose, mais…
Bon, 5 euros, ça reste raisonnable… mais franchement, qui aurait imaginé que la SACEM se glisserait jusque là ?
T’as des frais pour tout : les pompes funèbres, les fleurs, et maintenant même la playlist.
Franchement, à ce rythme, on va bientôt payer des droits pour l’air qu’on respire !
C’est l’entreprise de pompes funèbres qui va faire le versement à la SACEM.
Sauf que comme par magie, ce petit supplément va finir dans le devis final.
A votre bon cœur .
À quand les droits sur les silences ?
On pourrait presque en rire, mais la vérité c’est qu’on paye des droits sur tout maintenant.
Une chanson pour un enterrement, un air de musique dans un ascenseur……
Et que dire des silences ?
T’imagines, un jour, on devra s’acquitter de droits pour rester silencieux ?
On se demande si on va aussi être facturé quand on se gratte le cul la tête en réfléchissant.
Il y a environ 600 000 décès par an en moyenne en France. J’ai vérifié ici.
Une moyenne de 5 euros pour la musique d’enterrement, tu te rends compte que la SACEM pourrait récolter environ 3 millions d’euros par an rien que sur les musiques d’adieu.
Oui, 3 millions.
Mais bon, à ce rythme-là, qui sait ce qu’on nous demandera la prochaine fois ?
Un droit d’entrée pour les obsèques ?
Une taxe sur les larmes versées ?
Une taxe sur le chagrin?
Une taxe sur les soupirs?
Une taxe sur l’émotion?
Une taxe sur la tristesse?
Une taxe sur les sanglots?
Une taxe sur le recueillement?
Si la vie est une chanson, alors la mort ne devrait pas être un business.
Pâques à ma façon : Le Week-end de Pascal
Le week-end de Pâques, pour moi, c’est quelque chose d’un peu spécial.
Non pas parce que c’est une grande fête religieuse (bien que j’aie du respect pour cet aspect), mais parce que, tout simplement, c’est mon week-end.
Je m’appelle Pascal, et chaque année, je prends ce week-end comme une occasion de me poser, de profiter des petites choses simples, et de passer du temps avec les gens que j’aime.
Que l’on soit croyant ou non, Pâques nous rappelle que chaque jour est une nouvelle chance.
C’est cette idée de recommencement, de se réinventer, de redémarrer.
Et même si ce n’est pas une fête que je célèbre de manière religieuse, ce sentiment de renaissance me parle à chaque fois.
Les traditions
La chasse aux œufs, les repas en famille comme c’est prévu ce soir avec mes enfants et petits enfants.
C’est simple, mais c’est ça qui rend ce week-end spécial.
C’est un moment pour se retrouver, échanger des souvenirs, goûter aux bons plats.
Le chocolat est toujours au rendez-vous, bien sûr, parce qu’on ne peut pas passer à côté de ce petit plaisir sucré.
C’est l’occasion de cuisiner des trucs simples et de les partager avec les proches.
L’important, c’est d’être ensemble!
Conclusion
Le week-end Pascal, même s’il est porté par mon prénom, n’est pas qu’une histoire de tradition ou de fête religieuse.
C’est une opportunité de se ressourcer, de se retrouver, et de célébrer la vie, à ma manière.
Que ce soit autour d’un repas, d’un moment de partage ou d’un peu de tranquillité, ce week-end est avant tout pour moi un cadeau, un moment où je me rappelle que chaque jour est une nouvelle chance de savourer les petites joies de la vie.
Et vous, comment célébrez-vous Pâques ? À votre façon ou dans la tradition ?
Joyeuses Pâques à tous.
Rolland Raëlison s’en est allé…
J’ai appris avec tristesse le décès de Rolland Raëlison.
Musicien talentueux, multi-instrumentiste, compositeur, pédagogue…
Il était tout cela, et bien plus encore.
Un homme passionné, humble, profondément attaché à la transmission et à la culture musicale réunionnaise. Il faisait partie de ces personnes rares, qui laissent une trace, un écho, une vibration.
Il a formé des générations d’artistes ici, il a accompagné, conseillé, encouragé. Il a été un pilier pour tant de musiciens réunionnais.
Certains disent qu’il est parti, mais moi je pense qu’il continue de jouer quelque part, dans un autre ciel, sur une autre scène.
Rolland Raëlison, c’est une page de notre patrimoine qui se tourne.
Mais ses notes, elles, continueront de résonner longtemps encore.
Pensée émue pour sa famille, ses proches, ses élèves, ses amis musiciens… et tous ceux qui, comme moi, ont été touchés par sa musique.
Ma chanson du dimanche : « Harmonie » de Ryon
Je suis tombé sur une version acoustique de la chanson« Harmonie » du groupe Ryon, dans leur série « À la cool ».
Et franchement… quel bon moment.
Une guitare, des percussions, une voix, quelques notes…
Les paroles parlent d’un monde qu’on oublie parfois, d’un certain équilibre entre les êtres, entre l’homme et la nature.
Le refrain me trotte dans la tête depuis quelques jours……
Harmonie, mon amour, mon amie
Harmonie, reviens-nous je t’en prie…
Et je me dis que parfois, on a juste besoin d’un peu de musique pour remettre les choses à leur place.
Cette chanson, je l’ai écoutée un soir tranquille, avec un petit fond de lumière tamisée, sans bruit autour… juste le son.
Et là, j’ai pensé à ces petits moments d’harmonie que j’ai connus : un repas en famille, un feu de bois à La Réunion, le rire de mes enfants, une brise douce en montagne… avec des amis.
Bref, si tu veux un moment de paix dans ta journée, clique sur cette vidéo et écoute cette version.
Et toi, c’est quoi ton moment d’harmonie à toi ?
TinyPNG : L’outil incontournable pour un blog plus rapide
Si tu tiens un blog comme moi, tu sais sûrement à quel point les images peuvent jouer un rôle crucial dans l’apparence de ton site.
Mais tu sais aussi que ces images peuvent parfois être lourdes et ralentir ton blog, ce qui peut déplaire à tes visiteurs.
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Pourquoi optimiser les images ?
Quand on ajoute une image sur son blog, souvent, on se dit que tant qu’elle est jolie et qu’elle montre ce qu’on veut, tout va bien.
Pourtant, si l’image est trop lourde, elle peut ralentir la vitesse de chargement de ta page, et ça, c’est un vrai problème.
Un blog qui met du temps à charger, c’est l’un des premiers facteurs de décrochage des visiteurs.
Et en plus, Google prend en compte la vitesse de ton site dans son référencement, ce qui signifie qu’un blog lent peut se retrouver moins bien classé.
L’optimisation des images consiste à réduire leur taille sans altérer leur qualité visuelle.
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Pourquoi choisir TinyPNG ?
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Ce que j’aime, c’est qu’il réduit la taille des fichiers de manière significative tout en conservant une excellente qualité visuelle.
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