Le 26 mars dernier, une trentaine de réunionnais se sont rassemblés devant l’Assemblée Nationale pour y porter avec la députée Karine Lebon, une proposition de loi historique, qui vise à instaurer « l’attribution d’une allocation spécifique valant réparation pour les ex-mineurs transplantés« .
Dans ce blog, j’ai relayé plusieurs fois ce sujet des enfants de la Creuse.
La cicatrice des «Réunionnais de la Creuse» , La «Génération brisée» des enfants de la Creuse, Les réunionnais de la Creuse, L’histoire des enfants de la Creuse par Brigitte Peskine, Les enfants de la Creuse, L’enfance volée de Lydie Cazanove, «Arrachée à son île» de Marie-Thérèse GASP réalisé par Patrice Dutertre.
Un pas de plus vers la reconnaissance de ce qu’ont vécu ces 2015 mineurs réunionnais, enlevés à leur famille par l’administration française pour être placés dans des départements ruraux en proie au déclin démographique comme la Creuse, qui a accueilli, à elle seule, 10% des mineurs transplantés entre 1962 et 1984.
Prochaine étape, l’examen du texte par les députés
Aboutissement d’un long combat, ce texte est déposé à l’Assemblée nationale onze ans après celui adopté en février 2014, reconnaissant la responsabilité de l’État Français dans l’exil forcé des Réunionnais, à l’initiative de la députée de La Réunion Ericka Bareigts. « Ce qu’elle a fait en 2014 a permis mon travail en 2025. Elle a obtenu une reconnaissance mémorielle, mais il nous fallait une reconnaissance financière« , souligne Karine Lebon.
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