Ma chanson du dimanche : « Je pense à vous » de Linh
Pour cette chanson du dimanche, j’ai choisi “Je pense à vous” de Linh.
Une belle ballade, toute en simplicité, où le piano accompagne sa voix remplie d’émotion.
Linh y parle d’éloignement, du choix de suivre ses rêves tout en laissant derrière elle ceux qu’elle aime.
On sent dans ses mots à la fois la douleur du départ et la force des souvenirs qui restent.
C’est une chanson qui me touche, qui fait écho à ces moments où l’on doit avancer tout en gardant une part de nous ancrée dans le passé.

Rolland Raëlison s’en est allé…
J’ai appris avec tristesse le décès de Rolland Raëlison.
Musicien talentueux, multi-instrumentiste, compositeur, pédagogue…
Il était tout cela, et bien plus encore.
Un homme passionné, humble, profondément attaché à la transmission et à la culture musicale réunionnaise. Il faisait partie de ces personnes rares, qui laissent une trace, un écho, une vibration.
Il a formé des générations d’artistes ici, il a accompagné, conseillé, encouragé. Il a été un pilier pour tant de musiciens réunionnais.
Certains disent qu’il est parti, mais moi je pense qu’il continue de jouer quelque part, dans un autre ciel, sur une autre scène.
Rolland Raëlison, c’est une page de notre patrimoine qui se tourne.
Mais ses notes, elles, continueront de résonner longtemps encore.
Pensée émue pour sa famille, ses proches, ses élèves, ses amis musiciens… et tous ceux qui, comme moi, ont été touchés par sa musique.
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Quand la République reprend sa Légion
Je voulais savoir quelles sont les conditions pour recevoir la Légion d’honneur, et aussi dans quelles circonstances cette distinction peut être retirée. J’ai donc fait quelques recherches sur internet, voici ce que j’ai trouvé.
La Légion d’honneur est la plus haute décoration française, créée en 1802 par Napoléon Bonaparte. Elle récompense les personnes ayant rendu des services éminents à la nation, dans des domaines variés : militaire, civil, culturel, scientifique, économique ou social.
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Conditions d’attribution
Pour un citoyen français, la Légion d’honneur est généralement attribuée à ceux qui justifient d’au moins vingt années d’activité professionnelle avec des mérites reconnus. Cette distinction est proposée par un ministre et doit être validée par le Président de la République.
Dans le cas des présidents de la République, l’attribution est automatique : à leur prise de fonction, ils deviennent Grand Maître de la Légion d’honneur, et reçoivent la décoration au grade de grand-croix. C’est une reconnaissance symbolique du rôle majeur qu’ils jouent pour la France.
Conditions de retrait
La Légion d’honneur n’est pas un honneur définitif et inaltérable. Elle peut être retirée si le titulaire commet des actes contraires à la dignité et aux valeurs que représente cette décoration.
Les principaux motifs pouvant entraîner une déchéance sont :
• Une condamnation pénale pour un crime ou un délit grave, notamment une peine de prison ferme d’au moins un an.
• Un comportement ou des agissements jugés indignes ou déshonorants pour la République ou la Légion d’honneur.
La décision de retrait est prise par décret présidentiel, généralement après avis du grand chancelier de la Légion d’honneur. Il s’agit d’une mesure exceptionnelle, mais qui témoigne du fait que la Légion d’honneur est avant tout un signe de confiance et de respect mutuel entre la République et ses citoyens.
Exemple récent
Ces derniers jours, l’ancien président Nicolas Sarkozy a vu sa Légion d’honneur retirée à la suite d’une condamnation définitive pour corruption et trafic d’influence. Cette décision, rare pour un ancien chef d’État, a suscité des débats dans le monde politique et dans l’opinion publique, certains la jugeant nécessaire au regard des faits, d’autres regrettant la perte symbolique.

Conclusion
Pour finir, la Légion d’honneur, c’est un honneur qui se mérite et se conserve en respectant la loi et les valeurs de la République. Quand quelqu’un fait des « conneries » graves, comme une condamnation pour corruption, il est normal qu’on lui retire cette distinction. Personne n’est au-dessus des règles, et personne ne devrait venir contester cette décision.
Le respect des lois doit primer, point final.
Parce qu’une médaille, ça se mérite… et ça se respecte.
Vers une indemnisation des enfants réunionnais de la Creuse
Le 26 mars dernier, une trentaine de réunionnais se sont rassemblés devant l’Assemblée Nationale pour y porter avec la députée Karine Lebon, une proposition de loi historique, qui vise à instaurer “l’attribution d’une allocation spécifique valant réparation pour les ex-mineurs transplantés“.
Dans ce blog, j’ai relayé plusieurs fois ce sujet des enfants de la Creuse.
La cicatrice des «Réunionnais de la Creuse» , La «Génération brisée» des enfants de la Creuse, Les réunionnais de la Creuse, L’histoire des enfants de la Creuse par Brigitte Peskine, Les enfants de la Creuse, L’enfance volée de Lydie Cazanove, «Arrachée à son île» de Marie-Thérèse GASP réalisé par Patrice Dutertre.
Un pas de plus vers la reconnaissance de ce qu’ont vécu ces 2015 mineurs réunionnais, enlevés à leur famille par l’administration française pour être placés dans des départements ruraux en proie au déclin démographique comme la Creuse, qui a accueilli, à elle seule, 10% des mineurs transplantés entre 1962 et 1984.

Prochaine étape, l’examen du texte par les députés
Aboutissement d’un long combat, ce texte est déposé à l’Assemblée nationale onze ans après celui adopté en février 2014, reconnaissant la responsabilité de l’État Français dans l’exil forcé des Réunionnais, à l’initiative de la députée de La Réunion Ericka Bareigts. “Ce qu’elle a fait en 2014 a permis mon travail en 2025. Elle a obtenu une reconnaissance mémorielle, mais il nous fallait une reconnaissance financière“, souligne Karine Lebon.
RSA : sanctions, précarité et injustice
Depuis le 1er janvier, les bénéficiaires du RSA doivent obligatoirement effectuer 15 heures d’activité par semaine, sous peine de sanctions. Une mesure qui, au lieu d’aider, complique encore plus la vie des personnes en difficulté.
Avec 636 euros par mois, on ne vit pas, on survit.
Et pourtant, l’État préfère imposer des obligations floues et des sanctions sévères, parfois même sans que l’allocataire comprenne pourquoi.
Certains perdent leur RSA juste parce qu’ils ont manqué un rendez-vous qu’ils n’avaient même pas reçu !
Cette politique ne fait qu’aggraver la pauvreté et l’exclusion.
Sans ressources, comment payer son loyer, se soigner, ou simplement manger ?
Plutôt que de punir, il serait plus efficace d’accompagner réellement les bénéficiaires, leur proposer des formations adaptées et des solutions pour retrouver un emploi sans les pénaliser.

La pauvreté ne se combat pas avec des sanctions, mais avec de la solidarité et du bon sens.
Pétition à signer ici : https://www.atd-quartmonde.fr/petitions/petition-non-aux-sanctions-sur-le-rsa/?fbclid=IwY2xjawJUmLpleHRuA2FlbQIxMQABHVNwaSDeYfuI9aqm4kEGKFoqU_u9nm_4C2gf0szA8-mT2nVl7EgVrrg6tA_aem_atQQrvPISjfEjw6p8BRfuQ
Handicap : rire, performer, exister
L’humour, les exploits sportifs et le handicap : une force incroyable !
L’humour, c’est un outil puissant.
Il permet de détendre l’atmosphère, de casser les préjugés et de rendre les choses moins lourdes.
Quand une personne en situation de handicap fait preuve d’autodérision, elle montre qu’elle ne se résume pas à son handicap et qu’elle a du recul sur sa propre situation.
Mais au-delà de l’humour, certains réalisent aussi de véritables exploits sportifs ou artistiques, prouvant que la détermination est sans limites.
L’autodérision, un moyen de s’affirmer
Se moquer de soi-même, c’est une façon de reprendre le contrôle et de ne pas laisser les autres définir qui l’on est. Certains humoristes en situation de handicap, comme Guillaume Bats, en ont fait leur marque de fabrique.
En riant de leur propre condition, ils désamorcent les malaises et montrent que le handicap n’empêche pas d’avoir du second degré.
Un bel exemple de cette autodérision est Matthieu Nina ayant marqué l’émission Incroyable Talent avec son sketch percutant.
L’autodérision aide aussi à détendre les autres. Face au handicap, certaines personnes ne savent pas trop comment se comporter, de peur de dire une bêtise ou d’être maladroites. Une blague bien placée peut casser cette gêne et rendre les échanges plus naturels.
Le sport et la performance au-delà du handicap
Le handicap n’empêche pas de repousser ses limites, et de nombreux sportifs en sont la preuve.
Ces athlètes l’été dernier pour les jeux paralympiques en France ont prouvé que le handicap ne définissait pas la performance.
Le sport devient alors un moyen de dépasser les barrières et de prouver que le handicap n’est pas un frein à la réussite. C’est aussi un moyen de changer le regard du grand public sur les capacités des personnes en situation de handicap.
La musique et la scène : des talents hors normes
Certains artistes handicapés ont marqué l’histoire de la musique et du spectacle. Ray Charles et Stevie Wonder, tous deux aveugles, ont révolutionné la musique avec leur talent. Grand Corps Malade, avec son slam poignant, a transformé son accident en source d’inspiration.
Ces artistes montrent que la créativité et la passion ne connaissent aucune limite.
Un exemple marquant est Stan qui, dans l’émission Le Popotin, a repris une chanson d’Alain Bashung avec une intensité bouleversante.
Jusqu’où peut-on aller avec l’humour ?
Mais attention, tout dépend du contexte et de la personne. Tout le monde n’a pas envie de rire de son handicap, et c’est tout à fait compréhensible. Si une personne en fait une blague sur elle-même, ça passe souvent bien. Mais si la blague vient de quelqu’un d’autre, ça peut vite devenir gênant, voire blessant.
Un bon exemple de la manière dont l’humour peut être utilisé intelligemment est cet échange dans l’émission de Caverivière, où Olivier Goy en situation de handicap démontre avec finesse et autodérision comment on peut en rire.
Un message d’espoir et de force
Au final, l’humour, le sport et la musique sont autant de moyens de montrer que le handicap ne définit pas une personne.
Pour certains, se moquer d’eux-mêmes est une façon de montrer qu’ils vont de l’avant, qu’ils ne sont pas définis par leur handicap.
Pour d’autres, ce n’est pas leur manière de faire, et c’est tout aussi respectable.

L’essentiel, c’est que chacun puisse s’exprimer comme il l’entend, avec ou sans humour, dans un stade, sur une scène ou ailleurs. Après tout, le plus important, c’est de vivre pleinement, sans se laisser enfermer dans une case.
Une pause, un tournant… ou la fin de Radiblog ?
Depuis plusieurs années, Radiblog a été mon petit coin sur internet.
Un espace où j’ai partagé mes souvenirs, mes réflexions, mes coups de cœur et parfois même mes coups de gueule.
J’y ai écrit sur des sujets qui me tenaient à cœur, j’ai raconté des anecdotes personnelles, j’ai échangé avec vous, lecteurs fidèles ou de passage.
Mais voilà, les choses évoluent.
Aujourd’hui, une autre aventure m’appelle.
Un projet différent, prenant, qui occupe tout mon temps.
Petit à petit, l’envie d’écrire ici s’est faite moins pressante, non pas par lassitude, mais parce que mon énergie est absorbée ailleurs.
Alors plutôt que de publier à moitié, de me forcer à entretenir une régularité qui n’a plus vraiment de sens, j’ai décidé de suspendre Radiblog.
Pour combien de temps ?
Aucune idée. Peut-être quelques semaines, quelques mois… peut-être définitivement. Peut-être que le blog restera en ligne, accessible à ceux qui voudraient s’y replonger.
Peut-être qu’un jour, je déciderai de tout effacer, de tourner la page pour de bon.
Pour l’instant, je n’en sais rien.
Ce que je sais, en revanche, c’est que j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire ici.
Et surtout, que j’ai apprécié les échanges, les commentaires, les discussions que mes articles ont pu susciter. Alors, avant de refermer cette parenthèse, que ce soit pour un temps ou pour toujours, je voulais simplement vous dire merci.

Et maintenant ? Maintenant, je me consacre à ce nouveau projet.
Une ébauche de mon nouveau projet en page 2
À chacun ses goûts : ces plats réunionnais que je n’apprécie pas
Sommaire
ToggleLa cuisine réunionnaise est riche, variée et savoureuse.
Entre les caris, les rougails, les bonbons piments et autres délices, il y a de quoi régaler les papilles.
Mais comme tout le monde, j’ai mes préférences… et aussi quelques plats que je n’aime pas du tout !
Le tangue : merci, mais non merci
Le tangue, ce petit animal qui ressemble à un hérisson sans piquant, est un met très prisé à La Réunion. Cuisiné en cari ou en civet, il a une chair forte en goût. Justement, trop forte pour moi ! Impossible d’en apprécier la saveur, sans parler du fait que l’idée de manger ce petit animal me rebute un peu.
J’en ai goûté la première fois en 2017, à l’âge de 51 ans.
Les guêpes : des insectes dans mon assiette ? Non merci !
Certains adorent les larves de guêpes, préparées avec de l’ail, du gingembre et du curcuma. Étant jeune, j’en mangeais et j’aimais beaucoup ça, mais plus maintenant.
Aujourd’hui, rien que l’idée me coupe l’appétit.
Autant j’aime la cuisine réunionnaise pour ses saveurs uniques, autant manger des insectes, ce n’est pas pour moi !
Les bichiques : le caviar réunionnais que je laisse aux autres
Ah, les bichiques ! Ces petits alevins sont très recherchés et considérés comme un mets d’exception. Pourtant, leur texture et leur goût ne me conviennent plus. Et dire que j’en raffolais!!!!
Le zourite : trop caoutchouteux pour moi
Le zourite, c’est le nom qu’on donne au poulpe à La Réunion.
En cari, en salade ou en sauce, il fait le bonheur de nombreux gourmets.
Malheureusement, sa texture un peu caoutchouteuse me dérange trop pour que je l’apprécie vraiment.
Le zembrocal pommes de terre : trop lourd pour mon estomac
Le zembrocal, ce mélange de riz ou de pommes de terre avec du curcuma et des grains, est un accompagnement typique.
Mais lorsqu’il est fait avec des pommes de terre, mon estomac a du mal à le digérer. Dommage, car j’aime bien le zembrocal de riz, mais ça me retourne l’estomac.
Les sarcives : trop sucrées à mon goût
Ces morceaux de porc marinés et grillés, sont souvent présents dans les barbecues réunionnais.
Leur aspect caramélisé et leur goût sucré ne me plaisent pas vraiment.
Je préfère largement un bon rougail saucisse ou un cari bien relevé !
Les chevaquines : trop petites, trop de travail
Ces toutes petites crevettes que l’on trouve dans les rivières de l’île, sont souvent cuisinées en cari.
Mais leur petite taille rend leur consommation fastidieuse, et leur goût me convenais bien étant jeune mais l’odeur me saoule un peu, beaucoup, énormément!!!!!
Je préfère passer mon tour !
Les brèdes mourongue : un goût trop particulier
Les brèdes mouroum sont appréciées pour leurs bienfaits et leur goût légèrement amer.
Pourtant, cette amertume ne me plaît pas du tout, et je préfère largement d’autres variétés de brèdes.
Le sosso maïs liquide : trop fade pour moi
Le sosso maïs, surtout dans sa version liquide, ne me convient pas.
Sa texture trop fluide et son goût assez neutre ne m’attirent pas.
Je préfère des plats plus consistants et savoureux.
Le bouillon Larson : une saveur qui ne me convainc pas
Le bouillon Larson, bien que très apprécié par certains, n’a jamais trouvé grâce à mes papilles.
Son goût et sa texture ne sont tout simplement pas à mon goût.

Pour la petite histoire, quand je suis arrivé en métropole en février 1985, j’étais catégorique : personne ne me ferait goûter des huîtres, des escargots, des plats à la crème fraîche, de la purée et bien d’autres choses encore !
Rien que d’y penser, ça ne me disait rien du tout. Et pourtant, avec le temps, j’ai fini par y goûter… et maintenant, j’adore ça ! Comme quoi, il ne faut jamais dire “jamais” !
Et vous, quels sont les plats réunionnais que vous n’aimez pas ?
Tout le monde a ses préférences et ses petits dégoûts culinaires.
Et vous, y a-t-il des spécialités locales que vous évitez ? Ou au contraire, aimez-vous ceux que je n’apprécie pas ? Partagez vos avis en commentaire !
« Mon Sang » de Kent1 et MC Box
Une fois n’est pas coutume, je vous présente aujourd’hui le clip « Mon Sang » de Kent1 et MC Box.
Une belle ballade mêlant séga et maloya est une déclaration d’amour sincère qui a su toucher le public.
Kent1, déjà porté par le succès de son album « Incroyab », s’est associé à MC Box, le crooner de Saint-Joseph, pour offrir un duo intense et émouvant.
La chanson parle d’amour inconditionnel et de soutien dans les épreuves, ce qui explique pourquoi elle résonne autant dans le cœur des auditeurs.
Kent1 et MC Box ont réussi à marquer la fin de 2024 avec un titre 100 % péi qui restera sans doute dans les mémoires.

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Le saviez-vous N°1 – Spécial La Réunion
Le Piton des Neiges est le point culminant de l’océan Indien.
Avec ses 3 070 mètres d’altitude, il est aussi un volcan éteint… contrairement à son petit frère, le Piton de la Fournaise !
Avant de s’appeler La Réunion, l’île a eu plusieurs noms.
Elle s’est appelée “Mascareignes”, “Île Bourbon”, “Île Bonaparte”… Elle devient “La Réunion” en 1793, en hommage à la réunion des révolutionnaires et des gardes nationaux.
Le “cari” réunionnais n’est pas un curry !
Même si le mot vient du tamoul, le cari péi est unique : oignons, ail, curcuma, tomates… Et surtout, jamais de lait de coco comme dans les currys asiatiques.
Le maloya était autrefois interdit.
Considéré comme un chant de révolte, il a été banni jusqu’en 1981. Aujourd’hui, il est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO !
L’eau de pluie est encore très utilisée dans les Hauts.
De nombreuses maisons sont équipées de citernes pour récupérer et filtrer l’eau. Une ressource précieuse, surtout en saison sèche.
On trouve des crevettes “bichiques” dans les rivières réunionnaises.
Très prisées, elles sont minuscules et migrent de la mer vers la rivière pour se reproduire. Leur pêche est une vraie tradition locale !
Le peuplement de La Réunion a commencé au XVIIe siècle… sans population autochtone.
Contrairement à d’autres îles, La Réunion n’avait pas d’habitants avant l’arrivée des Européens. Le peuplement s’est fait par vagues successives : Français, Malgaches, Africains, Indiens, Chinois…
Le “bois de senteur blanc” est une plante endémique en voie de disparition.
Très parfumé, ce petit arbre était utilisé en parfumerie, mais il est aujourd’hui protégé. On le trouve surtout dans les forêts des Hauts.
Le port de Saint-Paul est considéré comme le lieu d’arrivée des premiers colons.
C’est là que les Français se sont installés en 1665. Aujourd’hui, la ville garde un fort héritage historique.
Le “kabaré” était autrefois une réunion clandestine d’esclaves.
On y chantait le maloya, on dansait, on partageait les douleurs et les résistances. Aujourd’hui, le mot “kabar” désigne une scène culturelle très populaire.
Le “cabri massalé” est un plat traditionnel d’origine indienne.
Importé par les engagés indiens, le massalé est un mélange d’épices grillées typique qui accompagne la viande de cabri (chèvre). Un incontournable des grandes occasions !
“Domoun” veut dire “les gens” en créole.
C’est la contraction de “d’autres moun”, avec “moun” venant du mot français “monde”. Exemple : “domoun i aim ali” = les gens l’aiment bien !
L’esclavage a été aboli à La Réunion le 20 décembre 1848.
Ce jour est célébré chaque année comme la Fèt Kaf, avec des kabars, des chants, du maloya et de la mémoire vivante.

La tradition du “cari cochon” tué le samedi matin existe encore dans certaines familles.
Le cochon est tué très tôt, puis préparé en cari, en boudin et en rôti. Un vrai moment de partage familial dans les Hauts !
“Larg’ pas l’affaire” signifie “N’abandonne pas !”
C’est l’une des expressions réunionnaises les plus motivantes. À utiliser sans modération dans les moments difficiles !
Le cirque de Mafate n’est accessible qu’à pied ou en hélicoptère.
Aucun accès routier ! Les habitants, appelés “Mafatais”, vivent en autonomie dans un décor montagneux spectaculaire.
Le letchi (ou litchi) de La Réunion est considéré comme l’un des meilleurs du monde.
Sucré, juteux, avec une peau rouge bien brillante… Il est attendu chaque année dès novembre comme un vrai trésor fruité.
Les premiers esclaves de l’île venaient principalement de Madagascar et de l’Afrique de l’Est.
Ils ont profondément influencé la culture réunionnaise : musique, cuisine, spiritualité, langue… Une richesse née dans la douleur.
Le cari poulet est souvent le plat du dimanche à La Réunion.
Cuit au feu de bois, avec du riz, des grains et un bon rougail tomate-piment : un classique familial indétrônable !
“Té ! mi koné pa” est une phrase typique qui veut dire “Je n’en ai aucune idée”.
Elle exprime à la fois la surprise et le doute. Et “Té !” tout seul, c’est un mot d’exclamation qui sert à tout.
La Réunion, c’est mon île, mon enfance, mes souvenirs, mes racines.
À travers tous ces “Le saviez-vous ?”, j’ai voulu partager un peu de cette richesse qu’on porte en nous quand on est né là-bas — ou qu’on a eu la chance d’y vivre.
Il y a tant à dire sur La Réunion : ses expressions créoles pleines de malice, ses plats qui mijotent longtemps, ses paysages à couper le souffle, son histoire faite de mélanges, de douleurs et de résistances…
Mais aussi cette manière bien à nous de vivre, de parler, de rigoler, de dire bonjour en pleine rue, ou de partager un carry sans chichi.
J’espère que ces petites infos t’ont fait sourire, t’ont appris quelque chose ou t’ont donné envie d’en savoir plus.
Et si toi aussi tu as des anecdotes ou des souvenirs péi, n’hésite pas à les partager avec moi.
À très vite sur radiblog.fr !
Et surtout : larg’ pa l’affaire !
Réflexions sur le temps et le changement
Sommaire
ToggleUn feu peut naître d’un rien
Quand l’oiseau est vivant, il picore les fourmis.
Mais une fois mort, ce sont les fourmis qui le picorent.
La vie est ainsi faite. Elle tourne, elle change, elle surprend.
Ce qui semble solide aujourd’hui peut s’effondrer demain.
Ce qui paraît insignifiant peut, dans un autre contexte, tout renverser.
Le temps et les circonstances sont des maîtres capricieux.
Ils redistribuent les rôles sans prévenir.
Celui qui domine peut être renversé, celui qu’on oublie peut soudain briller.
Un arbre met des années à grandir,
à tendre ses branches vers la lumière,
à abriter les oiseaux, les fruits, les souvenirs.
Et pourtant, une seule allumette suffit à le réduire en cendres.
Un feu peut naître d’un rien.
Un mot mal placé.
Un regard de travers.
Un silence qu’on laisse trop longtemps durer.
Et tout peut s’embraser.
Alors, pourquoi blesser ? Pourquoi mépriser ? Pourquoi rabaisser ?
La vraie force ne réside pas dans la domination,
mais dans l’humilité, dans la bonté, dans la capacité à faire le bien.
Aujourd’hui tu es fort, peut-être même tout-puissant.
Mais souviens-toi : le temps, lui, est encore plus puissant que toi.
Et il veille.
Il observe.
Il attend.
Ce que tu sèmes aujourd’hui, il te le rendra demain.

Réflexions du soir
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« La grandeur d’un homme ne se mesure pas à sa force, mais à sa capacité à rester humble quand il est au sommet. » – Anonyme
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« Sois le changement que tu veux voir dans le monde. » – Mahatma Gandhi
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« Tout ce qui monte redescend. Mais ce qui a été élevé avec amour redescend en paix. » – Anonyme
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« Le feu ne demande qu’une étincelle. Les cœurs, eux, ne demandent qu’un peu de bonté. » – Radiblog.fr
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« L’homme est grand non par ce qu’il possède, mais par ce qu’il est. » – Antoine de Saint-Exupéry
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« Le temps révèle tout : c’est un filtre plus fin que n’importe quel jugement. » – Sophocle
Mettre un lien sur le titre d’une page WordPress
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Mets à jour ta page.
✅ Résultat : quand la page est ouverte (titre cliqué, par exemple depuis un menu), elle redirige immédiatement vers l’autre page.
Tu peux rédiger un petit texte d’introduction à mettre au cas où ton thème affiche quelque chose avant la redirection (par exemple : “Redirection en cours…”).
Vous allez être redirigé automatiquement vers la page “Ancienne page”…
Si la redirection ne fonctionne pas, cliquez ici.
Ce que ça fait :
-
Affiche un petit message clair à l’utilisateur.
-
Donne un lien manuel en cas de souci.
-
Lance la redirection automatique au bout de 2 secondes (tu peux mettre
0si tu veux que ce soit immédiat).
Chapitre 2 : Là où j’ai grandi
Sommaire
ToggleSuite de l’article, le jour où je suis né.
Après ce fameux 19 mai 1966, tout a commencé.
Mon histoire, mon chemin, ma vie.
Je suis né à La Réunion, sur cette belle île perdue dans l’océan Indien. Une île pleine de contrastes, de chaleur, de vie. Une île où la nature a du caractère, et où les gens ont le cœur grand.
C’est là que j’ai grandi.
Une enfance simple, mais riche
Je me rappelle de mon enfance avec beaucoup de tendresse.
C’était une époque simple, où on jouait dehors jusqu’à la nuit tombée, où les repas se faisaient en famille, où on écoutait les grands parler sans trop comprendre, mais en retenant tout.
Il n’y avait pas encore tous ces écrans, pas de réseaux sociaux, pas d’Internet.
Mais il y avait les amis du quartier, les cousins, les parties de cache-cache, les mangues volées, les baignades dans les rivières, et les repas partagés.
On n’était pas riches, mais on ne manquait pas de l’essentiel.
Et puis, on apprenait vite à se débrouiller.
À faire avec ce qu’on avait, à aider les parents, à respecter les anciens.
C’était comme ça.
Maman, Papa, et les autres…
Ma mère, c’était le pilier. Toujours là. Toujours en mouvement.
Elle veillait sur nous comme une lionne, avec douceur et fermeté à la fois.
Mon père, 2 ou 3 souvenirs après il est parti dans un autre monde. J’avais 4 ans.
Et autour d’eux, il y avait tout un monde : les voisins, les oncles, les tantes, les figures du quartier.
Dans ma ville tout le monde se connaît un peu.
Tout le monde a une histoire à raconter.

Des souvenirs plein la tête
Je pourrais vous en raconter pendant des heures…
Le goût du jus de goyavier bien frais, que ma mère préparait dans une vieille bouteille de limonade.
Les parties de capsules de bouchons dans la cour de l’école, avec les doigts tout sales mais le cœur heureux.
Les après-midis à grimper dans les arbres, en faisant attention de ne pas tomber…
Je me souviens des samedis matins au marché, les odeurs d’épices, le bruit des gens, les fruits bien rangés sur les étals, et moi qui traînais derrière maman en espérant qu’elle m’achèterait un bonbon coco.
Il y avait aussi les longues coupures d’électricité quand la pluie tombait trop fort pendant les périodes de cyclone.
On sortait les bougies et lampes à pétrole qui nous noircissaient le bout de nez, et tout devenait calme. On écoutait les histoires des grands à la lueur des flammes. C’était un peu magique.
Je me souviens de la mer, aussi.
Pas la mer carte postale, non. La mer de chez nous, un peu sauvage, un peu capricieuse.
Les pique-niques à l’ombre des filaos, les sandwichs américains ou pain bouchons gratinés un peu chauds et les grains de sable partout, même dans les cheveux.
Et puis les Noëls. Ah, les Noëls !
Les cousins, les tontons, les chansons, le rhum arrangé pour les grands, le cotillon dans les cheveux, les feux d’artifice tirés à la main, un peu n’importe comment, mais avec les yeux brillants.
Je n’oublierai jamais les coups de soleil, les coups de cœur.
Les cerfs-volants en plastique qui se déchiraient au bout de dix minutes, mais qu’on recollait avec du scotch comme si de rien n’était.
Les punitions à l’école, les premières boums et ce sentiment étrange, quand on commençait à grandir sans trop savoir comment faire.
Oui, des souvenirs, j’en ai plein la tête.
Et parfois, ils me reviennent comme une vague douce.
Pas pour me faire pleurer, non. Mais pour me rappeler d’où je viens.
MAPERINE – L’amour maternel : une chanson qui parle au cœur
Aujourd’hui sur Radiblog, on laisse de côté les bruits du monde pour se poser tranquille, avec une chanson pleine de douceur, de tendresse et d’émotion. Une chanson pas forcément connue de tous, mais qui mérite qu’on tende l’oreille. Elle s’appelle « L’amour maternel », elle est interprétée par MAPERINE, et elle m’a touché en plein cœur. Rien que ça.
Une ode à nos mamans
Dans un monde où les chansons d’amour parlent souvent de passion, de ruptures, de « reviens-moi » ou de « je t’ai trompé mais j’te jure c’était pas ma faute », ici, MAPERINE change de refrain. Il ou elle (le mystère reste entier) chante l’amour maternel, le vrai, le pur, celui qui donne sans compter.
Une voix simple, une mélodie douce, des paroles qui vont droit au cœur. Pas besoin d’artifice. Juste l’essentiel : l’amour d’une mère pour son enfant.
Une chanson universelle… et personnelle
Cette chanson, elle peut parler à tout le monde.
Et à moi, elle parle fort.
Ma maman est partie il y a presque 9 ans. Et ce 20 juillet 2025, elle aurait eu 88 ans.
Alors forcément, en écoutant cette chanson, j’ai eu une boule dans la gorge. Et des souvenirs plein la tête. Des rires, des silences, des petits plats, des câlins, des regards…
Ce genre de choses qui vous suivent toute une vie, même quand celle qu’on appelait « manman » n’est plus là pour les dire ou les faire.
Pourquoi j’en parle sur Radiblog ?
Parce qu’ici, on aime ce qui vient du cœur.
Les chansons sans paillettes mais pleines de sens.
Les artistes discrets qui chantent des choses importantes.
Et parce que parfois, une simple mélodie suffit à raviver la mémoire et à rendre un bel hommage.
Et toi, ça t’évoque quoi ?
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Le bruit de l’enfance à la Réunion : tracteurs, pneus et vélos qui font du bruit
À La Réunion, l’enfance, ça s’entend avant tout !
Pas besoin de consoles ou de gadgets dernier cri : nos jouets faisaient déjà un sacré vacarme.
Entre le tracteur fabriqué avec des boîtes de pâté et de sardines, les pneus qu’on transformait en bolides éclaboussants, et ce vélo sans pneus ni freins qui hurlait à chaque coup de pédale, le bruit était notre bande-son préférée.
Retour sur ces souvenirs bruyants, joyeux et débrouillards qui font vibrer nos mémoires.
Le tracteur en boîte de pâté et sa remorque en boîte de sardines
Ah, le bon vieux temps des jeux d’enfants, quand l’imagination faisait tout le boulot ! Le tracteur en boîte de pâté de foie, avec sa remorque en boîte de sardines ou de pilchards, c’était vraiment du lourd.
On prenait une boîte vide de pâté, ça faisait la cabine du tracteur, et derrière, la boîte de sardines ou pilchards, c’était la remorque.
Dedans, on fourrait des bouts de bois de café, bien cassés, pour faire le chargement de cannes à sucre.
Après, on poussait tout ça dans la cour, direction « l’usine imaginaire » — souvent planquée derrière le pied de mangue.
On faisait les livraisons, les allers-retours… Et y’en avait même qui se donnaient du mal à peindre leur boîte pour que ça ressemble à un vrai tracteur!!!!!!
Le pneu, roi incontesté du bitume
Mais le vrai boss du quartier, c’était le pneu de voiture.
Si t’en avais un, t’étais le patron, point barre.
Deux bâtons solides plantés dedans, un peu d’eau pour tenir le tout, et voilà le bolide prêt à dévaler le chemin en terre. Le pneu roulait, éclaboussait partout, et ne s’arrêtait que quand il se coinçait dans trou.
Y’en avait qui rajoutaient des petits cailloux ou des bouchons de limonade pour faire un bruit qui déchirait.
Quand deux marmailles se croisaient avec leurs pneus, c’était le face-à-face de la mort : « pneu contre pneu » direct ! Le gagnant repartait triomphant, le perdant retournait bricoler son bâton, prêt pour la revanche.

Apprendre à faire du vélo… sans pneus et freins!!!
Moi, j’ai appris à faire du vélo avec un vieux vélo sans pneus et sans freins.
Je roulais direct sur les jantes cabossées, ce qui faisait un boucan d’enfer à chaque coup de pédale.
Pas de freins ? On utilisait les pieds pour ralentir et s’arrêter.
C’était pas du tout confortable, mais qu’est-ce qu’on s’amusait ! Chaque arrêt était un petit spectacle, entre le crissement des jantes et la poussière soulevée sur le chemin.
Et voilà, c’était ça notre enfance à La Réunion : bruyante, pleine de vie et de créativité débordante.
Pas besoin de grands moyens quand on a des boîtes vides, un pneu ou un vieux vélo sans pneus — juste l’envie de jouer et de faire du bruit.
Ces souvenirs-là résonnent encore dans nos têtes, comme un écho du passé qui nous rappelle que la vraie richesse, c’est la joie simple d’être ensemble et de s’inventer des mondes.
Article inspiré par : https://bloc-note.ac-reunion.fr/petite-ile-le-vetyver/2018/12/04/jeu-lontan/
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