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Le saviez-vous N°1 – Spécial La Réunion

Le Piton des Neiges est le point culminant de l’océan Indien.
Avec ses 3 070 mètres d’altitude, il est aussi un volcan éteint… contrairement à son petit frère, le Piton de la Fournaise !

Avant de s’appeler La Réunion, l’île a eu plusieurs noms.
Elle s’est appelée “Mascareignes”, “Île Bourbon”, “Île Bonaparte”… Elle devient “La Réunion” en 1793, en hommage à la réunion des révolutionnaires et des gardes nationaux.

Le “cari” réunionnais n’est pas un curry !
Même si le mot vient du tamoul, le cari péi est unique : oignons, ail, curcuma, tomates… Et surtout, jamais de lait de coco comme dans les currys asiatiques.

Le maloya était autrefois interdit.
Considéré comme un chant de révolte, il a été banni jusqu’en 1981. Aujourd’hui, il est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO !

L’eau de pluie est encore très utilisée dans les Hauts.
De nombreuses maisons sont équipées de citernes pour récupérer et filtrer l’eau. Une ressource précieuse, surtout en saison sèche.

On trouve des crevettes “bichiques” dans les rivières réunionnaises.
Très prisées, elles sont minuscules et migrent de la mer vers la rivière pour se reproduire. Leur pêche est une vraie tradition locale !

Le peuplement de La Réunion a commencé au XVIIe siècle… sans population autochtone.
Contrairement à d’autres îles, La Réunion n’avait pas d’habitants avant l’arrivée des Européens. Le peuplement s’est fait par vagues successives : Français, Malgaches, Africains, Indiens, Chinois…

Le “bois de senteur blanc” est une plante endémique en voie de disparition.
Très parfumé, ce petit arbre était utilisé en parfumerie, mais il est aujourd’hui protégé. On le trouve surtout dans les forêts des Hauts.

Le port de Saint-Paul est considéré comme le lieu d’arrivée des premiers colons.
C’est là que les Français se sont installés en 1665. Aujourd’hui, la ville garde un fort héritage historique.

Le “kabaré” était autrefois une réunion clandestine d’esclaves.
On y chantait le maloya, on dansait, on partageait les douleurs et les résistances. Aujourd’hui, le mot “kabar” désigne une scène culturelle très populaire.

Le “cabri massalé” est un plat traditionnel d’origine indienne.
Importé par les engagés indiens, le massalé est un mélange d’épices grillées typique qui accompagne la viande de cabri (chèvre). Un incontournable des grandes occasions !

“Domoun” veut dire “les gens” en créole.
C’est la contraction de “d’autres moun”, avec “moun” venant du mot français “monde”. Exemple : “domoun i aim ali” = les gens l’aiment bien !

L’esclavage a été aboli à La Réunion le 20 décembre 1848.
Ce jour est célébré chaque année comme la Fèt Kaf, avec des kabars, des chants, du maloya et de la mémoire vivante.

La tradition du “cari cochon” tué le samedi matin existe encore dans certaines familles.
Le cochon est tué très tôt, puis préparé en cari, en boudin et en rôti. Un vrai moment de partage familial dans les Hauts !

“Larg’ pas l’affaire” signifie “N’abandonne pas !”
C’est l’une des expressions réunionnaises les plus motivantes. À utiliser sans modération dans les moments difficiles !

Le cirque de Mafate n’est accessible qu’à pied ou en hélicoptère.
Aucun accès routier ! Les habitants, appelés “Mafatais”, vivent en autonomie dans un décor montagneux spectaculaire.

Le letchi (ou litchi) de La Réunion est considéré comme l’un des meilleurs du monde.
Sucré, juteux, avec une peau rouge bien brillante… Il est attendu chaque année dès novembre comme un vrai trésor fruité.

Les premiers esclaves de l’île venaient principalement de Madagascar et de l’Afrique de l’Est.
Ils ont profondément influencé la culture réunionnaise : musique, cuisine, spiritualité, langue… Une richesse née dans la douleur.

Le cari poulet est souvent le plat du dimanche à La Réunion.
Cuit au feu de bois, avec du riz, des grains et un bon rougail tomate-piment : un classique familial indétrônable !

“Té ! mi koné pa” est une phrase typique qui veut dire “Je n’en ai aucune idée”.
Elle exprime à la fois la surprise et le doute. Et “Té !” tout seul, c’est un mot d’exclamation qui sert à tout.

 

La Réunion, c’est mon île, mon enfance, mes souvenirs, mes racines.
À travers tous ces “Le saviez-vous ?”, j’ai voulu partager un peu de cette richesse qu’on porte en nous quand on est né là-bas — ou qu’on a eu la chance d’y vivre.

Il y a tant à dire sur La Réunion : ses expressions créoles pleines de malice, ses plats qui mijotent longtemps, ses paysages à couper le souffle, son histoire faite de mélanges, de douleurs et de résistances…
Mais aussi cette manière bien à nous de vivre, de parler, de rigoler, de dire bonjour en pleine rue, ou de partager un carry sans chichi.

J’espère que ces petites infos t’ont fait sourire, t’ont appris quelque chose ou t’ont donné envie d’en savoir plus.
Et si toi aussi tu as des anecdotes ou des souvenirs péi, n’hésite pas à les partager avec moi.

À très vite sur radiblog.fr !
Et surtout : larg’ pa l’affaire !

 

Ma chanson du dimanche :  « Je pense à vous » de Linh 

Pour cette chanson du dimanche, j’ai choisi “Je pense à vous” de Linh.
Une belle ballade, toute en simplicité, où le piano accompagne sa voix remplie d’émotion.

Linh y parle d’éloignement, du choix de suivre ses rêves tout en laissant derrière elle ceux qu’elle aime.
On sent dans ses mots à la fois la douleur du départ et la force des souvenirs qui restent.
C’est une chanson qui me touche, qui fait écho à ces moments où l’on doit avancer tout en gardant une part de nous ancrée dans le passé.

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Réflexions sur le temps et le changement

Un feu peut naître d’un rien

Quand l’oiseau est vivant, il picore les fourmis.
Mais une fois mort, ce sont les fourmis qui le picorent.

La vie est ainsi faite. Elle tourne, elle change, elle surprend.
Ce qui semble solide aujourd’hui peut s’effondrer demain.
Ce qui paraît insignifiant peut, dans un autre contexte, tout renverser.

Le temps et les circonstances sont des maîtres capricieux.
Ils redistribuent les rôles sans prévenir.
Celui qui domine peut être renversé, celui qu’on oublie peut soudain briller.

Un arbre met des années à grandir,
à tendre ses branches vers la lumière,
à abriter les oiseaux, les fruits, les souvenirs.
Et pourtant, une seule allumette suffit à le réduire en cendres.

Un feu peut naître d’un rien.
Un mot mal placé.
Un regard de travers.
Un silence qu’on laisse trop longtemps durer.
Et tout peut s’embraser.

Alors, pourquoi blesser ? Pourquoi mépriser ? Pourquoi rabaisser ?
La vraie force ne réside pas dans la domination,
mais dans l’humilité, dans la bonté, dans la capacité à faire le bien.

Aujourd’hui tu es fort, peut-être même tout-puissant.
Mais souviens-toi : le temps, lui, est encore plus puissant que toi.
Et il veille.
Il observe.
Il attend.

Ce que tu sèmes aujourd’hui, il te le rendra demain.

 


Réflexions du soir

  • « La grandeur d’un homme ne se mesure pas à sa force, mais à sa capacité à rester humble quand il est au sommet. » – Anonyme

  • « Sois le changement que tu veux voir dans le monde. » – Mahatma Gandhi

  • « Tout ce qui monte redescend. Mais ce qui a été élevé avec amour redescend en paix. » – Anonyme

  • « Le feu ne demande qu’une étincelle. Les cœurs, eux, ne demandent qu’un peu de bonté. » – Radiblog.fr

  • « L’homme est grand non par ce qu’il possède, mais par ce qu’il est. » – Antoine de Saint-Exupéry

  • « Le temps révèle tout : c’est un filtre plus fin que n’importe quel jugement. » – Sophocle

Envie d’écrire ? radiblog.fr vous ouvre ses portes !

Et si tu écrivais sur radiblog.fr ?

Hello tout le monde,

Depuis quelque temps maintenant, je publie sur radiblog.fr des souvenirs, des anecdotes, des faits étonnants, des moments marquants de ma vie, des traditions de mon île, ou tout simplement des choses qui me passent par la tête.

Ce blog, c’est mon espace personnel, mais aussi un lieu de partage.
Et justement, aujourd’hui, j’ai envie de l’ouvrir un peu plus.
J’ai envie de lire vos mots. Vos histoires. Vos souvenirs. Vos passions.

Alors voilà :
Je vous invite à écrire sur radiblog.fr.

Pas besoin d’être écrivain, ni blogueur.
Il suffit d’avoir envie de partager quelque chose.
Un souvenir d’enfance, une recette de famille, une coutume, un coup de cœur, une chanson qui vous touche, un moment de vie, une réflexion personnelle… Il n’y a pas de thème imposé. Tant que ça vient du cœur, ça m’intéresse.

Vous pouvez écrire un texte court ou plus long, à votre rythme, avec vos mots à vous, c’est comme tu le sens!!!!!!!!

Pour participer, il suffit de me contacter (radiblog (at)radiblog.fr, sur les réseaux, ou via la page contact du blog).
On échange, on voit ensemble comment publier votre texte, et hop, votre article sera en ligne sur radiblog.fr !

Que vous écriviez sous votre nom, un pseudo, ou même de manière anonyme, tout est possible.

Ce serait un vrai plaisir pour moi de faire vivre ce blog avec vos contributions, vos voix, vos univers.

Alors si l’idée vous parle, n’hésitez pas une seconde.
Faites-moi signe… et à vos claviers !

50 000 € : L’arnaque qui vous fait rêver…

Quand une mystérieuse Juliana m’a proposé 50 000 € “non remboursables”…

Un message privé, un faux air d’aide officielle, une somme mirobolante… Et si on parlait des arnaques en ligne qui pullulent aujourd’hui, même à La Réunion ?


La semaine dernière, un soir comme un autre, je reçois sur Messenger un message de Juliana M’Doihoma.
Un “Bonsoir, comment allez-vous ?” qui semble anodin. Je réponds poliment, mais je suis surpris.

“On se connaît ?”
“Je suis désolée si vous êtes en colère”, me répond-elle. Elle dit habiter à Saint-Joseph de la Réunion et avoir trouvé mon profil par l’un de ses amis, un certain Rémi Bonnamy, que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam..

Puis, très vite, elle enchaîne avec une proposition étonnante :

Avez-vous déjà bénéficié d’une aide du Ministère de la Famille, mise en place avec le FMI et l’ONU ?
Il s’agit d’une aide financière non remboursable allant de 30 000 € à 50 000 €, accessible à toutes les familles, couples, retraités, particuliers ou même entreprises.
Une aide pour surmonter la crise et réaliser ses projets.

Je pensais depuis quelques temps déjà à écrire un article sur les arnaques sur mon blog.
Cette proposition tombe à pic!!!!


“Vous souhaitez combien ?”

Intrigué par la tournure de l’échange, je décide de poursuivre.
Elle me propose de me mettre en relation avec un certain gestionnaire financier, qui gère ce programme.
Je joue le jeu, j’accepte son numéro  WhatsApp.

Peu après, je reçois un message d’un certain Closson Benoît Suzanne. Il se présente comme le gestionnaire du programme. Très vite, il me demande :

“Vous souhaitez combien pour votre demande ?”

“50 000 €”, je réponds, un brin amusé.
“D’accord. Vous devrez juste remplir un formulaire et fournir quelques papiers.”

Et voilà qu’il m’envoie par WhatsApp une photo d’un formulaire à remplir… Rien de plus facile pour un escroc.

 


Ce que tout cela cache…

Soyons clairs : il s’agit d’une arnaque.

Le profil de Juliana est probablement faux.
Le “gestionnaire” n’est qu’un acteur dans un scénario bien rodé. Leur but ? Vous soutirer vos informations personnelles, voire de l’argent plus tard (sous prétexte de “frais de dossier”, de “frais de virement”, etc.).

J’ai flairé le piège dès le départ.
Mais beaucoup d’autres se font avoir.


️ Comment éviter ce genre d’arnaque ?

Voici quelques conseils simples pour ne pas tomber dans le piège :

1. Méfiez-vous des messages inattendus
Si quelqu’un que vous ne connaissez pas vous contacte avec une offre trop belle pour être vraie, soyez sur vos gardes.

2. Ne donnez jamais vos informations personnelles
Numéro de téléphone, carte d’identité, RIB, mot de passe… ne partagez jamais ce type de données avec un inconnu, surtout en ligne.

3. Ne remplissez pas de formulaires suspects
Les escrocs utilisent souvent de faux formulaires pour collecter vos informations. Si le fichier vous semble douteux, ne l’ouvrez même pas.

4. Aucun organisme officiel ne demande d’argent pour recevoir une aide
Si on vous demande de « payer des frais » pour débloquer un don, c’est une arnaque.

5. Faites une recherche inversée
Copiez un extrait du message reçu et tapez-le sur Google. Souvent, vous découvrirez qu’il s’agit d’un scénario d’arnaque déjà signalé.

6. Signalez les arnaques
Sur les réseaux sociaux, vous pouvez signaler un profil frauduleux. En cas de doute, contactez Cybermalveillance.gouv.fr ou la plateforme Pharos.


En conclusion

Si cette histoire peut sembler presque drôle aujourd’hui, elle rappelle surtout qu’on n’est jamais à l’abri d’un message suspect.
Gardons l’œil ouvert, restons vigilants, et partageons nos expériences pour éviter que d’autres tombent dans le panneau.

Le but de cet article n’est pas juste de rire, mais surtout de mettre en garde. Ce genre d’arnaque joue sur la misère, la crédulité ou simplement l’espoir de s’en sortir. Et dans une période difficile, certains pourraient tomber dans le piège.

Règle d’or : si quelqu’un vous promet de l’argent facile en échange de vos infos personnelles, c’est une arnaque.

Aucune institution officielle ne vous contactera sur WhatsApp pour vous offrir 50 000 €.

Il va s’en dire, que je vais leur envoyer le lien de mon article, par WhatsApp et Messenger.

Dix choses étonnantes sur La Réunion

Quand on pense à La Réunion, on imagine souvent ses plages de sable noir, ses cascades vertigineuses ou son célèbre Piton de la Fournaise.
Mais cette île de l’océan Indien regorge de curiosités souvent méconnues, même des Réunionnais eux-mêmes.
Dans cet article, je vous propose de (re)découvrir dix faits étonnants sur cette terre intense qui ne cesse de fasciner.

1. Un volcan parmi les plus actifs au monde

Le Piton de la Fournaise entre en éruption en moyenne tous les neuf mois. Mais rassurez-vous, il est classé parmi les volcans les plus surveillés et les moins dangereux de la planète. Certains chanceux peuvent même assister aux coulées de lave en toute sécurité depuis les hauteurs de l’enclos !


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 2. De la neige… à La Réunion !

Oui, vous avez bien lu. Même sous les tropiques, il arrive que des flocons tombent sur le Piton des Neiges ou au Maïdo, principalement en hiver austral. Une fine pellicule blanche qui surprend à chaque fois les randonneurs matinaux.
En 2003, lors de la canicule en métropole, j’ai vu les montagnes enneigées sur l’île!!

 

3. L’île a changé plusieurs fois de nom

D’abord appelée Santa Apolonia par les Portugais, puis Île Bourbon sous les Français, Île Bonaparte sous l’Empire, elle devient La Réunion en 1848, en hommage à la réunion des révolutionnaires parisiens et des fédérés marseillais pendant la Révolution française.

4. Un métissage culturel unique

Africains, Indiens, Chinois, Malgaches, Européens… La population réunionnaise est un mélange vivant. Ce mélange donne naissance à une culture, une langue et une gastronomie d’une richesse exceptionnelle. Chez moi, il n’était pas rare qu’un cari soit accompagné d’un rougail dakatine et suivi d’un gâteau patate !

5. Mafate, le village sans voiture

Le cirque de Mafate est inaccessible en voiture. On y accède uniquement à pied ou en hélicoptère. Les habitants y vivent en totale autonomie, et c’est peut-être ce qui en fait un des endroits les plus authentiques de l’île.

6. Des cases créoles toujours debout

Colorées, en bois, souvent bordées de varangues fleuries : les cases créoles traditionnelles résistent encore un peu partout dans l’île. Elles racontent une histoire, un mode de vie, une esthétique tropicale que j’affectionne particulièrement.

️ 7. Ici, on parle deux langues

Le créole réunionnais est omniprésent, vivant, chantant, inventif. Il n’a rien à envier au français qu’il côtoie dans les rues, les maisons et jusque dans les salles de classe. Une richesse linguistique à préserver !

8. Climat à la Réunion

Il existe deux saisons marquées à La Réunion : la saison des pluies qui peut être définie entre janvier et mars. la saison sèche, plus longue, qui débute au mois de mai pour s’achever au mois de novembre

️ 9. La route aux 400 virages

La route aux 400 virages est une route mythique de La Réunion, elle vous emmène à l’autre bout du monde dans le merveilleux cirque de Cilaos.
Longue de 30 kilomètres, à partir de La Rivière, c’est l’unique axe pour rejoindre Cilaos ; elle assure également la desserte de quelques ilets particulièrement isolés : Palmiste rouge, Ilet à Cordes.

10. Une gastronomie qui fait voyager

Bouchons, samoussas, bonbons piments, caris, rougails… La cuisine réunionnaise est un véritable carrefour de saveurs. Il m’arrive encore de saliver en pensant à un cari poulet au feu de bois dégusté chez ma grand-mère. Un vrai voyage gustatif.

En conclusion

La Réunion est une île de contrastes, de mystères et de merveilles. Elle surprend, émeut, émerveille.
J’espère que ces quelques faits insolites vous auront donné envie de mieux la connaître, voire de la redécouvrir.
Et vous, en connaissez-vous d’autres que j’aurais oubliés ?

Chapitre 2 : Là où j’ai grandi

Suite de l’article, le jour où je suis né.

Après ce fameux 19 mai 1966, tout a commencé.
Mon histoire, mon chemin, ma vie.

Je suis né à La Réunion, sur cette belle île perdue dans l’océan Indien. Une île pleine de contrastes, de chaleur, de vie. Une île où la nature a du caractère, et où les gens ont le cœur grand.
C’est là que j’ai grandi.

Une enfance simple, mais riche

Je me rappelle de mon enfance avec beaucoup de tendresse.
C’était une époque simple, où on jouait dehors jusqu’à la nuit tombée, où les repas se faisaient en famille, où on écoutait les grands parler sans trop comprendre, mais en retenant tout.

Il n’y avait pas encore tous ces écrans, pas de réseaux sociaux, pas d’Internet.
Mais il y avait les amis du quartier, les cousins, les parties de cache-cache, les mangues volées, les baignades dans les rivières, et les repas partagés.

On n’était pas riches, mais on ne manquait pas de l’essentiel.
Et puis, on apprenait vite à se débrouiller.
À faire avec ce qu’on avait, à aider les parents, à respecter les anciens.
C’était comme ça.

Maman, Papa, et les autres…

Ma mère, c’était le pilier. Toujours là. Toujours en mouvement.
Elle veillait sur nous comme une lionne, avec douceur et fermeté à la fois.
Mon père, 2 ou 3 souvenirs après il est parti dans un autre monde. J’avais 4 ans.

Et autour d’eux, il y avait tout un monde : les voisins, les oncles, les tantes, les figures du quartier.
Dans ma ville tout le monde se connaît un peu.
Tout le monde a une histoire à raconter.

Des souvenirs plein la tête

Je pourrais vous en raconter pendant des heures…

Le goût du jus de goyavier bien frais, que ma mère préparait dans une vieille bouteille de limonade.
Les parties de capsules de bouchons dans la cour de l’école, avec les doigts tout sales mais le cœur heureux.
Les après-midis à grimper dans les arbres, en faisant attention de ne pas tomber…

Je me souviens des samedis matins au marché, les odeurs d’épices, le bruit des gens, les fruits bien rangés sur les étals, et moi qui traînais derrière maman en espérant qu’elle m’achèterait un bonbon coco.

Il y avait aussi les longues coupures d’électricité quand la pluie tombait trop fort pendant les périodes de cyclone.
On sortait les bougies et lampes à pétrole qui nous noircissaient le bout de nez, et tout devenait calme. On écoutait les histoires des grands à la lueur des flammes. C’était un peu magique.

Je me souviens de la mer, aussi.
Pas la mer carte postale, non. La mer de chez nous, un peu sauvage, un peu capricieuse.
Les pique-niques à l’ombre des filaos, les sandwichs américains ou pain bouchons gratinés un peu chauds  et les grains de sable partout, même dans les cheveux.

Et puis les Noëls. Ah, les Noëls !
Les cousins, les tontons, les chansons, le rhum arrangé pour les grands, le cotillon dans les cheveux, les feux d’artifice tirés à la main, un peu n’importe comment, mais avec les yeux brillants.

Je n’oublierai jamais les coups de soleil, les coups de cœur.
Les cerfs-volants en plastique qui se déchiraient au bout de dix minutes, mais qu’on recollait avec du scotch comme si de rien n’était.
Les punitions à l’école, les premières boums et ce sentiment étrange, quand on commençait à grandir sans trop savoir comment faire.

Oui, des souvenirs, j’en ai plein la tête.
Et parfois, ils me reviennent comme une vague douce.
Pas pour me faire pleurer, non. Mais pour me rappeler d’où je viens.

L’Avion Zèbre à La Réunion : un vol pas comme les autres

À La Réunion, on a les paysages magnifiques, le volcan, les cirques, les lagons… et puis, il y a l’Avion Zèbre.

Oui, un vrai petit avion tout rayé, noir et blanc, comme un zèbre ! Il ne passe pas inaperçu. On dirait un truc sorti d’un dessin animé ou d’un rêve d’enfant. Et pourtant, il est bien réel. Il vole au-dessus de notre île pour faire découvrir ses merveilles vues du ciel. Une vraie invitation à l’évasion.

Je me suis souvent demandé ce que ça faisait de voir Mafate ou le Piton de la Fournaise d’en haut. Avec cet avion-là, on ne parle pas juste d’un vol touristique, c’est une aventure. Un moment inoubliable. Et franchement, monter dans un avion zébré, ça a quelque chose de poétique. On se croirait dans un safari aérien, au-dessus de l’île intense.

Plusieurs circuits pour tous les goûts

L’Avion Zèbre propose différents circuits selon ce que vous avez envie de découvrir :

  • Les trois cirques (Mafate, Cilaos, Salazie)
  • Le volcan
  • Les cascades
  • Le lagon et la côte ouest

Il y a même une option duo, avec deux avions qui volent ensemble, côte à côte. Pour les couples, les amis, ou ceux qui veulent vivre un moment unique à deux.

Et côté sécurité, pas de souci

Si vous avez un peu le vertige ou la trouille de l’altitude, pas de panique :

  • Parachute de secours
  • Balise GPS
  • Caméra embarquée pour repartir avec les images de votre vol
  • Pilotes pros et rassurants

Tout est prévu pour que vous profitiez du moment en toute tranquillité.

Alors, si un jour vous levez les yeux et que vous voyez un drôle de zèbre dans le ciel réunionnais… souriez. C’est peut-être lui. Et pourquoi pas, ce sera peut-être le début d’un rêve.

 Infos pratiques : comment voler avec l’Avion Zèbre

Départ :
Plateforme Ulm De La Saline Les Bains, Base Ulm, Saint Paul, La Réunion
97434 SALINE LES BAINS

Contact & Réservations :

Les expressions créoles que j’adore

Quand je pense à mon enfance à La Réunion, à ma famille, aux conversations pleines de chaleur et de malice, ce sont les expressions créoles qui me reviennent en tête.
Ces petites phrases imagées, souvent pleines d’humour, parfois de sagesse, ont bercé mon quotidien.

D’un quartier à un autre, certaines phrases peuvent se prononcer différemment. Elles me font toujours sourire, surtout quand elles sont dîtes avec l’accent 🙂
En voici quelques-unes que j’adore, avec leur signification.


1. Tire pas la queue cochon si ou veu pas sentir son fesse

Traduction : Ne tire pas la queue du cochon si tu ne veux pas sentir son derrière.
Sens : Ne provoque pas si tu ne veux pas en subir les conséquences.

2. Na in zour i apèl demin 

Traduction : Demain arrive
Sens : La roue tourne

3. An atendan, kabri i manz salad

Traduction : En attendant, la chèvre mange la salade
Sens : Sans solution, un problème perdure

4. Goni vide y tien pa debout

Traduction : Un sac vide ne tient pas debout.
Sens : Il faut se nourrir pour être en forme / ou on ne peut pas fonctionner sans ressources.

5. La parole lé comme piquants chaudron

Traduction : Les paroles sont comme des piquants d’oursin.
Sens : Elles peuvent blesser profondément.

6. Fé pa la bou avan la pli 

Traduction : On ne fait pas la boue avant la pluie
Sens : Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs

7. I fé cho dann marmit !

Traduction : Il fait chaud dans la marmite !
Sens : L’ambiance est tendue.

8. Son pié y kas’ dzeuf

Traduction : Il a des pieds pour casser des œufs.
Sens : Il est maladroit.

9. Tête la lé pa vissé sa!!

Traduction : Cette tête n’est pas vissée.
Sens : Il est étourdi ou tête en l’air.

10. Kan i koz ek boukané, sosis res pandiyé

Traduction : Quand on s’adresse au boucané, la saucisse reste sur le crochet
Sens : Quand on parle à Jacques, Paul n’intervient pas

11. Kosa ou vé fé ? Dodo dann marmit ?

Traduction : Tu veux dormir dans la marmite ?
Sens : Tu traînes trop autour de la cuisine !

12. Péi la pa fé pié pou ou assiz’ dessu

Traduction : Le pays n’a pas été fait pour que tu t’assoies dessus.
Sens : Bouge un peu, fais quelque chose !

13. I lav’ pa son zorey mèm

Traduction : Il ne se lave même pas les oreilles.
Sens : Quelqu’un de négligé, peu fiable.

14. Son nénène i chauffe

Traduction : Son cerveau chauffe.
Sens : Il est en stress ou cogite trop.

15. Li fé la cuisine san marmit

Traduction : Il fait la cuisine sans marmite.
Sens : Il parle pour rien ou promet sans pouvoir faire.

16. Donn cochon mangé, li morde a ou

Traduction : Donne à manger au cochon, il te mord.
Sens : Ingratitude après avoir été aidé.

17. Sak vide i tien pa debout

Traduction : Un sac vide ne tient pas debout.
Sens : Se dit aussi bien pour le corps que pour les projets sans fondement.

18. Bèf i krwa son marmay zoli

Traduction : Le bœuf croit que son petit est joli.
Sens : L’amour rend aveugle, surtout chez les parents.

19. Poule i couv’ pa dzeuf canard

Traduction : Une poule ne couve pas des œufs de canard.
Sens : Ne te mêle pas de ce qui ne te concerne pas.

20. Zandette i sautt pa lor charette vide

Traduction : Le lézard ne saute pas sur une charrette vide.
Sens : Il y a toujours une raison derrière une action.

21. Dodo lo coq, i rouv’ pa zyeux la lumière !

Traduction : Il dort comme un coq, même quand il fait jour.
Sens : Un vrai gros dormeur !

22. Gro poisson i bèk si le tar

Traduction : le gros poisson mord sur le tard
Sens : Tout vient à qui sait attendre

23. Gonflé com in ballon

Traduction : Gonflé comme un ballon.
Sens : Trop sûr de soi, ou trop maquillé.

24. Ii conné kosasa li la fé

Traduction : Il sait ce qu’il a fait.
Sens : Il est coupable, même s’il se tait.

25. La lang na pwin le zo !

Traduction : la langue n’a pas d’os
Sens : La parole a peu de valeur

Le saviez-vous N° 20

Le monde regorge de curiosités qui défient l’imagination. Voici cinq faits étonnants qui risquent de vous surprendre !

1. Il existe un lac qui peut transformer les animaux en pierre

Le lac Natron, en Tanzanie, est si riche en carbonate de sodium et en minéraux alcalins qu’il peut momifier les animaux qui y tombent. Son eau est si corrosive qu’elle peut brûler la peau et les yeux des créatures non adaptées à son environnement. Pourtant, certaines espèces, comme les flamants roses, y prospèrent !

2. Les tortues peuvent respirer par l’anus

Certaines espèces de tortues, comme la tortue de Fitzroy en Australie, ont développé une technique surprenante : elles peuvent extraire de l’oxygène de l’eau par leur cloaque, une cavité située à l’arrière de leur corps. Cette capacité leur permet de rester immergées pendant de longues périodes sans remonter à la surface.

3. L’espace sent le métal brûlé

Les astronautes qui reviennent de sorties extravéhiculaires rapportent souvent une odeur étrange dans leur combinaison spatiale. Selon eux, l’espace a une senteur métallique, un peu comme celle du fer chaud ou des soudures. Cette odeur serait due aux particules ionisées présentes dans l’espace et qui adhèrent aux équipements.

4. Une ville aux États-Unis a eu un maire… chien !

La ville de Cormorant, dans le Minnesota, a élu un chien comme maire pendant plusieurs mandats ! Duke, un Grand Pyrénéen, a été élu maire honoraire en 2014 et a conservé son titre jusqu’en 2019. Il participait aux événements locaux et était adoré des habitants, prouvant que la politique peut parfois être pleine de surprises.

5. Une pluie de viande est tombée du ciel en 1876

En mars 1876, à Olympia Springs, dans le Kentucky, des morceaux de viande se sont mystérieusement mis à tomber du ciel. Ce phénomène, connu sous le nom de “Kentucky Meat Shower”, a intrigué les scientifiques. La théorie la plus acceptée est que des vautours auraient régurgité leur repas en plein vol, créant ainsi cette pluie carnée improbable !

Lequel de ces faits vous a le plus surpris ? Connaissez-vous d’autres anecdotes étonnantes ?

Ma chanson du dimanche : « Plus rien ne m’étonne » (Le Grand Choral 2024) de Tiken Jah Fakoly

Lors du festival Nuits de Champagne 2024 à Troyes, Tiken Jah Fakoly a offert un moment inoubliable. Pour la première fois, un artiste ivoirien participait au Grand Choral, et pas des moindres. Entouré de près de 850 choristes et de nombreux collégiens, il a interprété son titre emblématique “Plus rien ne m’étonne”.

Ce morceau, que je connaissais déjà bien, a pris une toute autre dimension avec toutes ces voix.
La chanson, qui dénonce les dérives politiques, la corruption et l’injustice sociale, est devenue un véritable cri collectif, puissant et émouvant.

Ce qui m’a touché, c’est cette fusion entre l’énergie de Tiken Jah Fakoly et celle des choristes.
Une harmonie parfaite, un message fort, une émotion palpable.
Plus qu’un concert, c’était un manifeste, un moment de partage et de réflexion.

Franchement… un grand bravo à tous les participants, et respect à Tiken Jah Fakoly pour son engagement sans faille depuis toutes ces années.
Génialissime, cette vidéo!!!!!!!




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Le lave-linge, la douche et moi

Tranche de vie…………..

Je m’en souviens comme si c’était hier.
Je devais avoir 7 ou 8 ans.
C’était le premier lave-linge de ma mère. Une machine toute neuve. La fierté de la maison.
Il faut savoir qu’avant ce lave linge, ma mère avait  toujours fait la lessive à la main, et qu’on était à la Réunion dans les années 70.

Donc, j’allais tranquillement prendre ma douche.
Serviette sur l’épaule, claquettes aux pieds, prêt à passer un bon moment sous l’eau chaude.

Et là, depuis la cuisine, ma mère me dit :

Je vais lancer une machine avant, ça te dérange pas ?



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La machine se réveille

Au début, tout va bien.
L’eau est bonne, je commence à me savonner tranquille.

Puis, au loin, j’entends la machine qui commence à tourner…
Et quand elle arrive à l’essorage, elle se met à vibrer.

Elle se met à tourner super vite, à faire un bruit terrible, et surtout…
elle commence à se déplacer, millimètre par millimètre.

Le sol était pas très plat, alors la machine glissait doucement vers moi.


Panique à bord

J’ai eu peur.
Je me suis enroulé une serviette autour de la taille, j’ai quitté la salle de bain en courant :

Maman !!  Maman !! La machine, elle marche toute seule !

Et ma mère, super tranquille, me dit :

Normal, elle est neuve.

Mais ça bougeait vraiment beaucoup. Trop.

Ma mère, mon frère et moi, on s’est mis autour de la machine et on l’a bloquée avec nos mains, nos bras, nos jambes.
Chacun d’un côté, on l’a tenue comme on pouvait pour qu’elle arrête de bouger.

On a attendu comme ça jusqu’à la fin du cycle!!!!


Depuis ce jour…

Aujourd’hui encore, quand une machine vibre un peu trop fort, je repense à ce moment-là…
À moi, en serviette, courant dans le couloir.
À ma mère qui trouvait ça normal.
Et à nous trois, en train de bloquer cette machine infernale!!!

Le naufrage du Nossa Senhora Das Vítoria : aux origines d’une famille réunionnaise

Il y a quelques années, j’ai décidé de remonter le fil de mes origines, du côté de ma mère.
Comme beaucoup, j’ai commencé par fouiller Internet, sans trop savoir ce que j’allais trouver.
Et puis, de clic en clic, je suis tombé sur une histoire incroyable : celle d’un soldat portugais, naufragé en 1746 à La Réunion.
Un homme que je ne connaissais pas encore… mais dont je suis issu.

Quand un naufrage devient une racine

Le 6 avril 1746, une tempête terrible s’abat sur les côtes de l’île Bourbon — qu’on appelle aujourd’hui La Réunion. Ce jour-là, un navire portugais du nom de Nossa Senhora Das Vítoria se fracasse dans la baie de Saint-Paul. À son bord : des soldats portugais de retour des Indes, fatigués, ballotés, et loin d’imaginer que leur destin allait se mêler à celui d’une petite île perdue au milieu de l’océan Indien.

Environ 300 habitants de l’île plongent alors dans les eaux furieuses pour sauver ces naufragés. Un acte de bravoure dont on parle encore dans les vieux quartiers de Saint-Paul.

Parmi ces rescapés : João Matheus FERREIRA, officier portugais né le 15 septembre 1717 dans les Açores. Un homme venu de loin, qui ne savait pas encore qu’il allait jeter l’ancre définitivement ici, et surtout… fonder une famille réunionnaise.



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arbre_genealogique

De João à Jean Mathieu

Alors que la plupart de ses compagnons reprennent le large huit mois plus tard, João reste. Il devient Jean Mathieu FERRERE, qu’on surnommait “Matisse”. Le bonhomme s’intègre, apprend la langue, épouse une fille du pays : Barbe HOARAU, et adopte la nationalité française. Ensemble, ils posent la première pierre d’une lignée créole qui court encore aujourd’hui dans les rues de Saint-Paul, dans les hauts de Saint-Leu, et même dans les cafés parisiens.

Et devinez quoi ? Je suis l’un de ses descendants.

Généalogie d’un naufrage heureux

Un petit bout d’arbre généalogique pour la route :

  • João Matheus FERREIRA (1717 – 1780)
  • → Pierre Mathieu FERRERE (1754 – 1836)
  • → Pierre Antoine Odifax Morainville FERRERE (1788 – 1812)
  • → Pierre Morinville FERRERE (1812 – 1863)
  • → Joseph FERRERE (1854 – …)
  • → Marie Anna FERRERE (1887 – …)
  • → Just F…… (1896 – 1965) & Philomène R…… (1899 – 1969)
  • → T………….. & M…………………….
  • → …et la famille continue, ici et là-bas.

Une histoire parmi tant d’autres

Ce naufrage, c’est plus qu’un épisode maritime. C’est un point de départ. Celui d’une lignée, d’une mémoire, et d’un rappel que nous, Réunionnais, sommes souvent le fruit de croisements inattendus. Entre un soldat portugais échoué et une fille du pays, entre un Poitevin débarqué en 1787 et une esclave affranchie, entre les vents d’Est et les vagues du large.

Je poursuis d’ailleurs mes recherches du côté paternel. Un certain François G…, né le 31 mars 1772 à Arçay, dans la Vienne, et arrivé ici en 1787, mérite aussi qu’on raconte son histoire. Mais ça, ce sera pour un prochain billet…

Une racine venue de la mer

Quand je repense à ce soldat portugais échoué en 1746, je me dis qu’un simple naufrage peut devenir une racine. Et qu’au fond, nous sommes tous un peu des enfants de la mer et du hasard.

Pâques à ma façon : Le Week-end de Pascal

Le week-end de Pâques, pour moi, c’est quelque chose d’un peu spécial.
Non pas parce que c’est une grande fête religieuse (bien que j’aie du respect pour cet aspect), mais parce que, tout simplement, c’est mon week-end.
Je m’appelle Pascal, et chaque année, je prends ce week-end comme une occasion de me poser, de profiter des petites choses simples, et de passer du temps avec les gens que j’aime.

Que l’on soit croyant ou non, Pâques nous rappelle que chaque jour est une nouvelle chance.
C’est cette idée de recommencement, de se réinventer, de redémarrer.
Et même si ce n’est pas une fête que je célèbre de manière religieuse, ce sentiment de renaissance me parle à chaque fois.

Les traditions

La chasse aux œufs, les repas en famille comme c’est prévu ce soir avec mes enfants et petits enfants.
C’est simple, mais c’est ça qui rend ce week-end spécial.
C’est un moment pour se retrouver, échanger des souvenirs, goûter aux bons plats.
Le chocolat est toujours au rendez-vous, bien sûr, parce qu’on ne peut pas passer à côté de ce petit plaisir sucré.

C’est l’occasion de cuisiner des trucs simples et de les partager avec les proches.
L’important, c’est d’être ensemble!



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Conclusion

Le week-end Pascal, même s’il est porté par mon prénom, n’est pas qu’une histoire de tradition ou de fête religieuse.
C’est une opportunité de se ressourcer, de se retrouver, et de célébrer la vie, à ma manière.
Que ce soit autour d’un repas, d’un moment de partage ou d’un peu de tranquillité, ce week-end est avant tout pour moi un cadeau, un moment où je me rappelle que chaque jour est une nouvelle chance de savourer les petites joies de la vie.

Et vous, comment célébrez-vous Pâques ? À votre façon ou dans la tradition ?

Joyeuses Pâques à tous.

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