Vieux articles

À une époque pas si lointaine où on pesait les légumes à la main et où le supermarché, c’était la cour la case, nous à La Réunion, on avait les bazardiers lontan.

Ces personnages hauts en couleur faisaient leur tournée à pieds, sous le soleil et la poussière des chemins, panier sur la tête.
Ils passaient quelques jours avant pour prendre les commandes, en criant :

« Cochon, lapin ! Chouchou, bringelle, piments ! Mi prend commande ! »

Le bazardier de cochon

Chez nous, le plus attendu, c’était le bazardier de cochon.
Pas question de traîner le cochon avec lui, hein !
Il passait à pieds, panier vide ou cabas sous le bras, et venait juste prendre les commandes.
Ma mère sortait en courant dès qu’elle l’entendait :

« Deux kilos dans les côtes, ou bien 2 pattes arrières ! »

Il hochait la tête, notait ça dans sa mémoire, et continuait sa tournée dans les autres cours.

Quelques jours plus tard, quand tout le cochon était vendu sur pattes comme on disait, il était tué et il revenait cette fois avec les morceaux commandés,

Le bazardier de légumes

Même chose pour le bazardier de légumes.
Il passait à pieds, panier sur la tête, rempli de chouchous, bringelles, patates douces, brèdes, et il criait :

« Kwé zot i veut ! »

Ma mère sortait :

« 4 chouchou, un kilo bringelle, 200 grammes piments et 3 margozes ! »

Une vie authentique et bons produits

Pas de promo dans le journal, pas de carte de fidélité. Juste des hommes et des femmes de terrain, à pieds, panier sur la tête et sourire aux lèvres.
Ils connaissaient le prénom de chaque gramoune, les goûts de chaque famille.

Aujourd’hui, on clique sur des applis et on se fait livrer des légumes en boîte en carton recyclé… mais rien n’égale le parfum du carry chouchou fraîchement cueilli et livré par le bazardier lontan.

Et vous ? C’était comment ? Votre bazardier, il passait à pieds avec son panier ? 

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Aujourd’hui, on s’offre un petit voyage dans le monde tordu des énigmes qui te retournent le cerveau, te chatouillent la logique, et te font sourire.
Si vous bloquez sur une question, sélectionnez l’espace entre les [ ].

Prêt·e à relever le défi ? C’est parti !

1- Le marchand de sable… ou plutôt de prénom

Énigme :
Je suis à toi, mais les autres m’utilisent plus que toi. Qui suis-je ?

Réponse :
[Ton prénom. Eh oui, personne d’autre ne peut te le piquer, mais c’est le premier truc que les autres sortent quand ils parlent de toi.]

2- La pièce sombre et l’allumette magique

Énigme :
Un aveugle entre dans une pièce noire avec une bougie, une lampe à pétrole et une cheminée. Il n’a qu’une seule allumette. Que doit-il allumer en premier ?

Réponse :
[L’allumette, évidemment ! Sinon, comment allumer le reste ?]

3- Le murmure sans voix

Énigme :
Je parle sans bouche, j’entends sans oreilles, Je n’ai personne, mais je viens en échos, Qui suis-je ?

Réponse :
[L’écho ]

4- Pas à pas…

Énigme :
Plus tu en prends, plus tu en laisses derrière toi. Qu’est-ce que c’est ?

Réponse :
[Tes pas, mon ami ! Une vraie trace de ta balade.]

5- L’heure arrêtée

Énigme :
Je n’ai qu’une aiguille, mais je donne l’heure exacte deux fois par jour. Qui suis-je ?

Réponse :
[Une montre arrêtée. La vie, hein !]

6- L’invisible carburant

Énigme :
Je suis pris avant de vous lever,
Je suis souvent chaud et noir ou blanc,
Sans moi le matin est bien difficile,
Qui suis-je ?

Réponse :
[Le café.]

7- Gâteau en danger

Énigme :
Un voleur mange la moitié d’un gâteau, puis la moitié de ce qui reste. Combien reste-t-il ?

Réponse :
[Un quart du gâteau. Pas mal, le voleur gourmand.]

8- Pommes dans le sac

Énigme :
Tu prends 3 pommes dans un sac qui en contient 5. Combien as-tu ?

Réponse :
[Tes 3 pommes, évidemment ! Les 2 autres restent dans le sac, alors compte juste ce que tu as pris]

9- Frères pas jumeaux

Énigme :
Deux frères sont nés le même jour, même année, même mère, mais ne sont pas jumeaux. Comment ça se fait ?

Réponse :
[Ils sont triplés… ou plus !]

10-Le temps

Énigme :
J’ai des aiguilles mais je ne pique pas. Qui suis-je ?

Réponse :
[Une montre]

11- Objet magique

Énigme :
Tu l’utilises pour écrire, mais il s’use en disparaissant. Qui est-ce ?

Réponse :
[Un crayon, tout simplement.]

12- En marche

Énigme :
Je suis toujours devant toi mais tu ne peux jamais m’atteindre. Qui suis-je ?

Réponse :
[Le futur]

13- Le mot mystère

Énigme :
Si tu me dis mon nom, je n’existe plus. Qui suis-je ?

Réponse :
[Le silence]

14- Moutons en forme

Énigme :
Un fermier a 17 moutons. Tous sauf 9 meurent. Combien lui en reste-t-il ?

Réponse :
[9 moutons, bien vivants.]

15- Le transporteur futé

Énigme :
Un homme doit traverser une rivière avec un loup, une chèvre et un chou. Il ne peut transporter qu’un à la fois. Le loup mange la chèvre, la chèvre mange le chou. Comment faire ?

Réponse :
[Il traverse avec la chèvre, revient, traverse avec le loup, ramène la chèvre, traverse avec le chou, revient, et traverse avec la chèvre. Bingo !]

 

 

Félicitations d’avoir relevé ces quinze énigmes qui sollicitent la réflexion et la logique. Que tu aies trouvé toutes les réponses ou simplement apprécié le défi, l’important est d’avoir stimulé ton esprit.

Merci de votre lecture et à bientôt pour de nouvelles découvertes et réflexions.

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Colis fantôme cherche victime crédule (et clic facile)

Vous avez reçu ce SMS ou ce mail tout mignon qui dit : “Votre colis n’a pas pu être livré” ? Ou encore : “Il est trop gros pour rentrer dans votre boîte aux lettres”. Et là, tout bien présenté, y a un joli bouton “Choisir mon mode de lIvraison” qui vous fait de l’œil…

Eh ben, méfiance les amis ! Ce n’est pas le Père Noël, c’est plutôt le cousin malfaisant du phishing, l’arnaque qui veut piéger vos clics et voler vos infos !

Ces messages-là, ils ont tout pour plaire (ou presque) : logo bien propre de La Poste, Chronopost, DHL, ou même Mondial Relay, numéro de suivi inventé mais crédible, et un langage tout doux. Mais derrière le rideau ? Un lien qui vous emmène loin de la livraison et tout droit vers les ennuis.

Par exemple, dans un message récemment reçu, quand on passe la souris sur le lien “Choisir mon mode de livraison”, on voit apparaître une jolie adresse toute louche :

https://essaycritics.com/expedition/livraison/reprogrammation/suivi-de-colis/mondialrelay.fr/public/index.php?route=step1

Avouez, “essaycritics.com”, ça ne sonne pas très livraison de colis, mais plutôt critique d’essais littéraires ou piège à gogos numériques. Et pourtant, c’est assez bien fait pour qu’on se laisse tenter…

Comment reconnaître ces arnaques ?

Voici comment flairer l’arnaque au colis magique :

• Vous n’attendez rien… mais on vous annonce un colis

• L’adresse e-mail ou le numéro du message fait un peu “bazar à bonbons” : pas officiel, pas clair.

• Le lien ne renvoie pas vers le vrai site du transporteur, mais vers un truc qui sent la contrefaçon numérique.

• Le ton est pressé, presque stressé : “Cliquez vite avant retour en dépôt !” ou “Dernière chance avant facturation !” — comme si c’était une opération du GIGN de la livraison.

Et pour ne pas mordre à l’hameçon ?

• Cliquez jamais sur les liens reçus par mail ou SMS.

• Tapez vous-même l’adresse du transporteur dans votre navigateur et vérifiez avec le numéro de suivi.

• Si vous voyez des fautes d’orthographe ou des tournures bizarres, c’est louche.

Et Mondial Relay dans tout ça ?
Leur site officiel est clair comme de l’eau de roche : ils ne vous demanderont jamais de :

• Reprogrammer une livraison.

• Contacter un numéro surtaxé.

• Régler un supplément de frais de port.

• Donner des infos confidentielles comme vos identifiants ou coordonnées bancaires.

Les vrais mails de Mondial Relay viennent uniquement d’adresses finissant par @mondialrelay.fr, et leurs vrais SMS renvoient uniquement vers mrcolis.fr. Si c’est pas ça ? Poubelle directe.

On est tous devenus accros aux achats en ligne et aux colis-surprises, alors ces filous jouent là-dessus pour nous piéger. Et le SMS, rapide et direct, tape souvent là où ça fait mal : dans la précipitation.

Alors, zen, les amis. Respirez un coup, vérifiez deux fois, et ne laissez pas un faux colis vous embobiner.
“La cybersécurité, c’est comme une porte d’entrée : mieux vaut la vérifier deux fois avant d’ouvrir.”

• Vous n’attendez pas de colis mais vous recevez ce message.
• L’adresse mail ou le numéro de téléphone de l’expéditeur est bizarre ou ne correspond pas à celui du transporteur officiel.
• Le lien proposé ne mène pas vers le site officiel du transporteur, mais vers un site inconnu ou douteux.
• Le message vous presse d’agir vite, comme une urgence, pour “éviter un retour en dépôt” ou “ne pas payer un supplément”.

Comment éviter de tomber dans le piège ?

• Ne cliquez jamais directement sur les liens dans ces mails ou SMS.
• Vérifiez directement sur le site officiel du transporteur avec votre numéro de suivi, en tapant l’adresse du site vous-même dans votre navigateur.
• Méfiez-vous des fautes d’orthographe ou de syntaxe.

Ces arnaques sont devenues courantes car elles jouent sur notre habitude d’acheter en ligne et d’attendre des colis. Elles se multiplient aussi via SMS, qui sont plus directs et souvent lus rapidement sans réfléchir. Alors, prudence !

Gardez la tête froide, vérifiez deux fois, et ne vous laissez pas avoir par ces faux messages de livraison. Votre sécurité numérique, c’est aussi ça !

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Il y a quatre mois, je vous racontais que mon fils s’était lancé dans l’aventure pour arrêter la cigarette grâce au laser auriculaire. Une méthode qu’il avait choisie avec espoir, motivé par l’idée d’une solution douce, sans douleur, censée l’aider à calmer son envie de fumer.

Mais la réalité, c’est que dès le lendemain de sa première séance… il a craqué. Il a re-fumé.

Ça fait mal à entendre, surtout quand on voudrait tellement que ça marche du premier coup. Mais c’est ça aussi, arrêter de fumer : un chemin semé d’embûches, de tentations, de rechutes parfois. Le laser auriculaire, comme beaucoup d’autres techniques, ne garantit pas de miracle instantané. Ça peut aider certains, mais pour d’autres, la dépendance est plus coriace.

 

Après ces quatre mois, mon fils n’a pas encore réussi à dire définitivement adieu à la clope. Mais il ne va pas baisser pas les bras. Il essaiera d’autres méthodes, prendra son temps, et surtout, il sait qu’il peut compter sur nous pour le soutenir, pas pour le juger.

Arrêter de fumer, c’est une bataille qui se gagne souvent par petites étapes, avec des réussites, des échecs, mais toujours cette volonté qui doit rester vivante.

Je voulais partager ça avec vous parce que dans nos blogs, on voit souvent des témoignages de réussite, mais on oublie parfois la difficulté de la réalité.

Et vous, vous en êtes où dans votre combat contre la cigarette ? Vous avez déjà eu des rechutes ? Comment vous avez fait pour repartir du bon pied ? Vos conseils et vos expériences sont précieux, alors n’hésitez pas à les partager.

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Aujourd’hui, j’avais envie de douceur. Alors j’ai lancé cette chanson de Christophe Maé : Bouquet de roses.

Une guitare, une voix un peu cassée, des paroles qui sentent la mélancolie et les “pardon” qu’on n’a pas su dire autrement.

“J’t’ai laissé un bouquet de roses…”

C’est simple, joli, ça touche comme une petite brise sur un cœur un peu fatigué.
Parfait pour accompagner un dimanche calme, les pieds en éventail, et le cerveau en mode avion.

]

Et toi, t’écoutes quoi aujourd’hui ? Balance ta chanson du dimanche en commentaire !

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Aujourd’hui, j’avais envie de partager avec vous une chanson que j’adore.
C’est « Les filles, les meufs » de Marguerite.

Je l’avais découverte un soir dans Quotidien chez Yann Barthès.
J’ai tout de suite accroché.

Sa voix, sa façon de chanter, son petit piano, sa fraîcheur… et surtout le texte.
Franchement, il est génial. Simple, beau, touchant.

Elle parle des femmes, de ce qu’elles vivent, de ce qu’elles traversent…
Et c’est tellement bien dit.
Pas besoin d’en faire des tonnes. Ça sonne vrai.
Et ça fait du bien d’entendre ça.

Je ne connaissais pas Marguerite avant cette émission, mais depuis, je garde cette chanson dans un coin de mon cœur (et dans mes playlists du dimanche).

Une belle découverte, pleine d’émotion.

Alors voilà, c’était ma chanson du dimanche. Si vous avez quelques minutes, écoutez-la, ça vaut vraiment le coup.

Et vous, c’est quoi votre chanson du moment ?

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Un petit moment de grâce…

La talentueuse Barbara Pravi reprend Dis, quand reviendras-tu ? de la grande Barbara.
Et là, tout s’arrête.
Une chanson qui sent bon les souvenirs, les amours qui traînent, les silences lourds, les lettres jamais envoyées.

Avec sa voix chaude, intense, pudique, Pravi redonne vie à ce bijou du patrimoine musical français.
Le temps d’un live au Grand Studio RTL, elle ne fait pas que chanter. Elle transmet.
De l’émotion pure, sans chichi.

Dis… quand reviendras-tu ?

Cette phrase, on l’a tous dite. Ou pensée. Ou gardée pour soi.

Un instant suspendu.
Une interprétation toute en retenue, mais qui touche là où ça fait frissonner.

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Au moment où vous lirez cet article, j’aurai atterri à Roissy.

Chaque fois que je quitte La Réunion pour rentrer chez moi, il y a ce sentiment étrange, ce petit pincement au cœur.
Comme si je laissais un bout de moi là-bas…

Alors pour ne rien oublier, j’ai dressé la liste de ces souvenirs que je rapporte systématiquement.
Et croyez-moi, ça sent bon le soleil, les épices… et le cœur qui bat lontan.

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Les saveurs péï que je ne peux pas oublier

La première chose qui atterrit dans ma valise ?
Le rhum arrangé. Même si je n’en bois pas !
Il y a toujours quelqu’un qui prépare le sien, ou une jolie bouteille artisanale qui me fait de l’œil sur un marché.

Et puis, l’incontournable vanille de Bourbon.
Rien que l’odeur, et je suis de retour dans la cuisine de ma grand-mère ou de ma mère.

Mais surtout : je fais le plein d’épices !
curry, gingembre, curcuma, cannelle, piment, massalé…
Quelques pincées de ces poudres magiques, et me voilà replongé dans l’île à la première bouchée.

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Les trésors faits main

Je craque souvent pour des bijoux en graines ou en coquillages, trouvés sur les marchés.
Un jour, j’ai même ramené des colliers en forme de carte de La Réunion.
Discret, mais plein de sens. Comme un bout d’île toujours près du cœur.

Et ce petit morceau de lave du Piton de la Fournaise, ramassé lors d’une rando en famille…
Il n’a aucune valeur marchande, mais une valeur sentimentale énorme.

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Les souvenirs immatériels, les plus précieux

Oui, je prends plein de photos et vidéos :

• les couchers de soleil à Saint-Leu,
• un séga improvisé sur la plage,
• des scènes animées sur les marchés…

Mais les vrais trésors sont ailleurs.

Ce sont :

• la chaleur douce du matin à Cilaos,
• la brise sur le visage,
• les vagues contre les falaises,
• les rires en famille autour d’un bon cari,
• ces odeurs de repas flottant dans l’air à l’heure du déjeuner.

Ces instants-là, on ne peut pas les emballer. Mais on les garde pour toujours.

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Les confitures péï et douceurs sucrées

Je repars toujours avec quelques pots de confiture maison :
goyavier, letchi, tangor, tomates péï…

Ces douceurs lontan, c’est La Réunion au petit-déj, même en plein hiver.

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La dernière virée au marché avant le départ

Juste avant chaque vol retour, je fais une dernière balade au marché de Saint-Paul ou Saint-Pierre.
Ces marchés, c’est l’âme de l’île.

Chaque étal est un voyage.
Chaque produit ramené, une promesse de prolonger un peu le séjour.

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En résumé…

Ce que je ramène avant tout ?
Des instants vécus. Des émotions gravées.

La Réunion reste bien présente :
– dans mes souvenirs,
– dans ma cuisine,
– et surtout, dans mon cœur.

Les plus beaux souvenirs sont ceux qu’on ne peut pas prendre en photo.

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Et vous ?

Quel est LE souvenir que vous ramenez toujours de La Réunion ?
Dites-moi tout, en commentaire !

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Proverbe créole pour la route

Sak vide i pèse pa, sé le souvnir dann sak ki fé son pwa.
(Ce n’est pas le sac vide qui pèse, ce sont les souvenirs dedans qui font son poids.)

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Après le voyage au cœur de la famille F………., du côté de ma mère, il est temps de tourner la page et de plonger du côté de mon père. Là aussi, l’histoire se tisse sur plusieurs générations, entre Île-de-France et La Réunion, avec ses alliances, ses aventures et ses anecdotes propres.

La saga de la famille G à La Réunion : cinq générations enracinées dans l’île

Tout commence loin de l’océan Indien, dans le petit village d’Arçay, en Vienne. C’est là, en 1772, qu’un certain François G voit le jour. À l’âge de quinze ans, en 1787, il quitte la métropole pour rejoindre l’île Bourbon, cette terre volcanique qui deviendra le berceau d’une lignée nombreuse et profondément réunionnaise.

En 1797, il épouse à Saint-Pierre Marie-Louise Perrine Baudouin, mais leur union se termine par un divorce en 1803 — un événement rare à cette époque. Quelques années plus tard, en 1809, François G se remarie à Saint-Denis avec Étienne Suzanne Élisabeth Papety. Il s’éteint en 1829 à Saint-Louis, après avoir semé les premières graines d’une lignée qui traversera les siècles.

La deuxième génération : François Auguste G

Son fils, François Auguste G, naît aux Avirons en 1814. En 1840, il épouse Marie Françoise Marguerite Rivière, unissant deux familles déjà bien ancrées dans l’île. Ensemble, ils tissent un chapitre familial qui s’étend des hauts verdoyants de l’Ouest jusqu’aux plaines fertiles de Saint-Leu. François Auguste décède en 1868, laissant derrière lui une descendance solide.

La troisième génération : Joseph G et une famille nombreuse

Joseph G, né aux Avirons en 1851, reprend le flambeau familial. En 1877, il épouse Marie Florence Dennemont, issue d’une autre famille profondément enracinée à La Réunion. Ensemble, ils auront neuf enfants, dont certains marqueront leur époque. Parmi eux, Marie Rosa G, née en 1899, vivra plus d’un siècle, jusqu’en 2000, témoin privilégié d’un siècle de transformations à La Réunion.

La quatrième génération : Louis Adrien G

Louis Adrien G, fils de Joseph, naît aux Avirons en 1894. En 1920, il épouse Marie Augusta Rivière. Leur union donnera naissance à Maxime G, héritier de la famille et poursuivant l’histoire des G sur l’île.

La cinquième génération : Maxime G

Né en 1927 aux Avirons, Maxime G…… épouse Thérèse F…… en 1953. Bien qu’il décède prématurément en 1970, il laisse derrière lui une lignée solidement implantée aux Avirons, portant le témoignage de cinq générations d’une famille intégrée au tissu social réunionnais… Lignée dont je suis moi-même issu

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Une histoire profondément réunionnaise

De François, adolescent venu d’Arçay au XVIIIᵉ siècle, jusqu’à Maxime au XXᵉ, la famille G……  illustre parfaitement le parcours de nombreuses lignées métropolitaines fondues dans le creuset créole. Alliances avec les familles Rivière, Dennemont, Lépinay ou Ferrere : les G……  se sont pleinement mêlés à la société réunionnaise, participant à son histoire et à son développement.

Aujourd’hui, aux Avirons et à Saint-Louis, leur souvenir se lit dans les registres, les pierres tombales et les récits transmis de génération en génération. L’initiale G……  ne raconte qu’une partie de l’histoire, mais derrière elle se cache une saga de plus de deux siècles, témoin du voyage d’un jeune homme de la Vienne et de ses descendants qui peuplent toujours La Réunion.

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Arbre généalogique de la famille G……  à La Réunion

1️⃣ François G

• Né : 31 mars 1772 à Arçay (Vienne, France)

• Arrivée à Bourbon : 1787

• Mariages :

• 1797 (Saint-Pierre) avec Marie-Louise Perrine BAUDOUIN → divorce 18031809 (Saint-Denis) avec Étienne Suzanne Élisabeth PAPETY

• Décédé : 20 juillet 1829 à Saint-Louis

2️⃣ François Auguste G (fils)

• Né : 3 mai 1814 aux Avirons

• Marié : 1840 avec Marie Françoise Marguerite RIVIÈRE (née 1822)

• Décédé : 26 mars 1868 à Saint-Leu

3️⃣ Joseph G (fils)

• Né : 28 septembre 1851 aux Avirons

• Marié : 1877 avec Marie Florence DENNEMONT (née 1860)

• Décédé : 1969 à La Réunion

• Enfants (9) : Joseph Emery (1877-), Marie Améline (1882-1970), Louis Ferdinand (1887-), Paul (1889-), Louis Adrien (1894-1969), Simon (1897-), Marie Rosa (1899-2000), Stella Marie Josephe (1904-), Gaston François (-)

4️⃣ Louis Adrien G (fils de Joseph)

• Né : 15 avril 1894 aux Avirons

• Marié : 1920 avec Marie Augusta RIVIÈRE (1897-1975)

• Décédé : 25 avril 1969

5️⃣ Maxime G (fils de Louis Adrien)

• Né : 18 septembre 1927 aux Avirons

• Marié : 1953 avec Thérèse F……

• Décédé : 14 septembre 1970 aux Avirons

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Repères historiques & anecdotes

• 1787 : François G……  arrive à Bourbon, implantation ancienne en plein essor colonial.

• Territoire familial : Les Avirons et Saint-Louis deviennent le cœur de la famille sur plusieurs générations.

• Alliances célèbres : BAUDOUIN, PAPETY, RIVIÈRE, DENNEMONT, LEPINAY, FERRERE…

• Longévité exceptionnelle : Marie Rosa G……  (1899-2000) traverse tout le XXᵉ siècle !

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• Début : 1ᵉʳ septembre 2025 à 00h01

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Bonne chance à tous et préparez-vous à vivre une expérience inoubliable dans les airs !

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Il y a des souvenirs de voyage qu’on garde dans la tête… et d’autres qu’on garde dans le nez et sur la langue. Cet été à La Réunion, j’ai eu droit aux trois d’un coup, grâce à une femme qui m’a expliqué l’art du massalé malbar.

Tout a commencé quand je lui ai dit, un peu timidement :
— “J’aimerais bien goûter le vrai massalé… mais sans piment.”
Elle m’a regardé avec un mélange de surprise et d’amusement, comme si j’avais demandé du chocolat chaud… sans chocolat.
Puis, avec bienveillance, elle a souri :
— “Pas de problème, on va faire doux… mais ce sera quand même du massalé !”

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Les graines du secret

Sur la table, elle avait disposé ses petits tas : coriandre, cumin, fenugrec, moutarde, poivre noir, clous de girofle, cannelle, un peu de cardamome.
Normalement, quelques piments secs complètent le tableau… mais cette fois, rien.
Elle m’a montré comment les manipuler, les griller et les piler, mais elle n’a jamais donné les proportions exactes. Tout un art reposant sur l’œil, le geste et l’expérience.

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La poêle en fonte

Elle a fait chauffer une vieille poêle. Les graines ont glissé dedans.
Ça craquait, ça chantait, et ça parfumait toute la cuisine. Elle m’a prévenu :
— “Il faut griller juste ce qu’il faut… sinon, le massalé devient amer.”

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Le mortier

Puis vint l’étape la plus physique : le pilon. Les graines grillées, encore chaudes, sont passées dans un mortier. Elle pilait avec un rythme régulier et assuré.
Rien qu’en la regardant, j’avais l’impression d’avoir fait ma séance de sport de la journée.

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La poudre magique

Peu à peu, le mélange s’est transformé en une poudre brun doré, parfumée, envoûtante.
Elle m’a tendu une pincée à goûter.
Révélation : intense, profond, mais pas brûlant. Un massalé “doux”.
— “Vous voyez ? Même sans piment, il garde tout son caractère !” a-t-elle dit en riant.

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Je dois l’avouer : je n’ai pas encore goûté ce massalé dans un cabri. Mais franchement, rien qu’à sentir son parfum, j’étais déjà conquis. L’odeur seule suffisait à me convaincre.

Je suis reparti avec 3 boites mais surtout avec une grande leçon.
Le massalé, ce n’est pas seulement des épices : c’est de la mémoire, de la transmission, de l’âme en poudre. Et un peu de mystère aussi : sans les proportions exactes, chaque préparation devient unique.

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