Ceux et celles qui suivent mon blog savent désormais ce qu’est le Maloya.
Firmin Viry aussi, vous commencez à le connaître. Je vous en avais parlé ici.
Firmin Viry est un chanteur réunionnais de maloya.
Il a développé ses talents musicaux dans les champs de cannes à sucre après avoir exercé toute sa vie le métier de coupeur de cannes entre Saint-Pierre et Le Tampon.
Jean-Noël Urbatro, lui, est un artisan installé sur la commune de Trois-Bassins, dans les hauteurs de l’ouest de l’île. Il fabrique l’un des instruments traditionnels du Maloya, le kayamn.
Pendant la coupe de la canne à sucre, Jean-Noël Urbatro récolte les tiges des fleurs, les fait sécher et ensuite les traite.
Jean-Noël fabrique d’abord un cadre de bois, avec une baguette transversale pour le séparer en deux compartiments, puis cloue les tiges de canne sur chaque face du cadre.
Des graines de conflore, une plante qui se trouve à l’état sauvage, elle sont séchées et sont alors disposées dans chaque compartiment.
Le kayamn est ensuite refermé.
Les tiges sont ensuite coupées puis poncées.
Jean-Noël termine alors le travail en plaçant des bandes de vacoa séché tout autour de l’instrument, pour le solidifier et cacher les clous.
1 Commentaire
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Bonjour à toutes et a tous!
Si lavé enkor bonpé do moun kom Mr URBATRO ek enkor détrwa person’ désu nout joli galé (LA REUNION) nout kiltir, nout fason viv, nout kozé… sera enkor porté o pli o (PA RIENK DESU ZAFICHE L’UNESCO)!! mérsi a zot bann’ zarboutan nout tradition
[…] ne pourrais l’expliquer, lorsque j’entends quelques sons de kayamb, roulèr et autres instruments de cette musique traditionnelle, je me sens bien, transporté……. […]
[…] Des tringles de bois pour la cadre. – Des graines de conflore. – Des petits clous. Jean Noël, un artisan du côté de Trois Bassins nous montre comment il fabrique un […]