Le Maloya, musique traditionnelle de la Réunion.
Je ne comprends pas toujours ce qu’elle chante, avec son créole enrichi d’onomatopées et de mots en arabe, en malgache ou en swahili, mais j’adore cette sonorité.
Sa voix est pure, puissante.
Christine Salem raconte qu’à la fin des années 90, spectatrice d’un concert de musiciens africains, elle tombe en transe.
– « Je suis partie… Je me suis mise à chanter dans une langue que je ne connaissais pas. Quand je suis revenue à moi… Ouah… J’ai cherché à comprendre. J’ai demandé à ma mère de m’expliquer. J’ai découvert qu’un de mes parents était comme ça il y a trois générations. Aussi, je me suis retrouvée à écrire en arabe alors que je ne l’ai jamais appris. Par rapport à ce mysticisme, il y a eu une coupure de transmission dans ma famille. Puis c’est revenu. Depuis, mon développement spirituel suit mon chemin musical.»
Il n’y a pas de hasard si Christine Salem baigne dans cette musique, car elle est née un 20 décembre, le jour de la Fèt Kaf à la Réunion.
L’une des rares voix féminines du maloya, je la classe au même niveau que Waro, Gramoun Lélé, Viry et autres..
A chaque fois que j’écoute une de ces chansons, je me retrouve transporté dans mon pays, entouré de mes ancêtres esclaves, bien que je sois un Yab.
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