Un mal être, des mots pour soigner ses maux.
Ces petits billets qui m’ont ému, touché………..
Quand on crée un blog, on en découvre plein d’autres.
On tombe quelquefois, souvent sur une phrase, une réflexion qui nous émeut.
Encore deux beaux billets que j’ai lu dernièrement.
Par exemple, la réflexion de Jane du blog « Neurones en éventail ».
Voici ce qu’elle écrivait le 27 juin 2014.
Elle parle de nos petits vieux.
Elle trouve qu’on les considère comme des personnes séniles, qui sentent mauvais, qui bavent et qui déjantent…
Leurs vieilles mains nous racontent leur vie. Chacune de leurs rides sont le reflet de leurs peines. Chacun de leurs regards nous transmettent une partie de leur âme. Chacun de leurs sourires nous apportent du réconfort.
Ils nous apportent une histoire, une culture, une panoplie d’expériences, une richesse d’émotions, des souvenirs qui sont les leurs, ils nous livrent une partie de leur vie. Ils nous font confiance, se donnent à nous alors que nous les voyons dans les situations les plus intimes qui soient, les plus délicates, les plus gênantes.
Nous avons tellement à apprendre d’eux, de leurs vécus. La suite…..
Il y a aussi l’article de Fédora intitulé « juste un vide ».
Elle nous parle d’un trouble du comportement, de blessures enfouies un mal être sournois…
Voici ce qu’elle écrivait le 1er juillet 2014.
D’abord, il y a ce grand vide, ce mal être indescriptible……….
Et puis, y a toujours cet espèce de vide, cette image tronquée, ce mal-être… alors, comme tu ne sais rien faire d’autre et qu’il n’y a pas d’autre solution, tu entreprends de combler ce putain de vide…
Tu le remplis jusqu’à plus soif… généralement tu t’attaques au sucre, c’est bon le sucre, c’est doux, crémeux… ça tapisse… t’es capable d’engloutir un pot entier de nutella… au début, tu as faim… puis, rapidement, tu es rassasiée mais impossible d’arrêter : il en reste encore, il faut finir… de toute façon, c’est trop tard, le pot est entamé : autant le finir, ne pas gâcher… tu as quasi la nausée mais tu continues, jusqu’à finir le pot avec les doigts… pas une miette ne reste, t’as nettoyé le contenu et le contenant…
A ce moment-là, tu n’as plus envie de manger, il n’y a plus de vide… mais un trop plein… t’es remplie, bourrée… t’en peux plus… Et là, c’est l’effet inverse à celui escompté : tu te dégouttes, t’es faible, tu n’as aucune volonté… tu te sens minable, grosse, pathétique… La suite…..
La détresse, la souffrance des autres me touche toujours.
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